CONFÉRENCE DE PRESSE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA PAUVRETÉ
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CONFÉRENCE DE PRESSE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA PAUVRETÉ
« Entre le 15 et le 16 octobre 2006, plus de 23,5 millions de personnes se sont officiellement mobilisées contre la pauvreté dans plus de 80 pays. Il s’agit, selon le Livre Guinness des records, du plus large mouvement coordonné constaté jusqu’à présent en l’espace de 24 heures », s’est félicité ce matin en conférence de presse le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, Shashi Tharoor, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.
M. Tharoor modérait un échange de questions-réponses entre les médias et l’Ambassadeur de la France auprès des Nations Unies, Jean-Marc de La Sablière, ainsi qu’avec Nan O’Brien, une activiste irlandaise du Mouvement ATD-Quart Monde. Retenue par l’élection des membres du Conseil de sécurité, la Présidente de l’Assemblée générale, Haya Rashed Al Khalifa, avait dépêché son Chef de cabinet qui a déclaré en son nom que la communauté internationale avait aujourd’hui la possibilité de concrétiser les engagements qu’elle avait pris en vue d’éradiquer la pauvreté.
Rappelant qu’elle avait mené une vie très difficile et qu’elle était restée longtemps en marge de la société, Mme O’Brien a expliqué sa présence par la volonté de soutenir en personne la cause de la lutte contre la pauvreté à travers le monde et de sensibiliser l’opinion internationale à la réalité sur le terrain.
M. de La Sablière a salué pour sa part le Mouvement ATD-Quart Monde pour avoir aidé à la réinsertion de personnes en rupture avec la société, rappelant que la lutte contre la pauvreté demeurait une priorité du Gouvernement français. Réduire la pauvreté est aussi le premier des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), a rappelé l’Ambassadeur de La Sablière, et nous devons faire en sorte que cette question reste en tête de l’ordre du jour des Nations Unies.
En réponse à une question, il a estimé que le Conseil de sécurité n’avait pas de rôle direct à jouer dans l’éradication de la pauvreté, contrairement aux gouvernements, à la société civile et aux grandes institutions financières internationales. En revanche, le Conseil peut y contribuer indirectement en mettant fin aux hostilités et en consolidant la paix, comme au Libéria, pour éviter aux populations locales de sombrer de nouveau dans la pauvreté, qui risque encore une fois d’exacerber les violences.
Tandis que les intervenants ont convenu que la pauvreté était un phénomène universel touchant aussi bien les pays développés que les pays en développement, M. Tharoor a souligné que pour ces derniers, un des meilleurs moyens d’échapper à cette situation était de pouvoir prendre pleinement part à la mondialisation sans toutefois être lésés par l’imposition de barrières tarifaires arbitraires ou de subventions accordées dans certains pays riches à certains secteurs économiques comme celles dont bénéficient par exemple les agriculteurs de l’Union européenne.
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