CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE MAI, M. BASILE IKOUÉBÉ, DU CONGO, SUR LE PROGRAMME DE TRAVAIL MENSUEL DU CONSEIL
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Department of Public Information • News and Media Division • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE MAI, M. BASILE IKOUÉBÉ, DU CONGO, SUR LE PROGRAMME DE TRAVAIL MENSUEL DU CONSEIL
Le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Basile Ikouébé, de la République du Congo, a déclaré ce matin à la presse qu’il y avait « urgence pour une action continue du Conseil de sécurité ». Le Président du Conseil a rappelé à cet égard que dans un délai de six mois, une transition devait être opérée au Darfour entre l’Union africaine et les Nations Unies, et que des élections devaient avoir lieu cette année en République démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire.
Concernant l’Iran, qui sera au coeur des consultations du Conseil de sécurité qui auront lieu le 3 mai sur la non-prolifération, M. Ikouébé a rappelé qu’il s’agissait de rétablir la confiance sur le caractère strictement pacifique de son programme nucléaire, que proclame l’Iran. Il a souligné que certains pays avaient des doutes à cet égard. M. Ikouébé a insisté sur la nécessité de toujours privilégier le dialogue, et a affirmé que le Conseil commencerait par examiner le rapport qu’il avait demandé le 29 mars dernier sur la question à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le 5 mai, se tiendront des consultations sur la situation au Darfour, a ensuite déclaré le Président du Conseil. Il a indiqué que la teneur de ces consultations dépendrait fortement de l’état des pourparlers en cours à Abuja, au Nigéria. Dans tous les cas, l’Union africaine a pris des dispositions, a poursuivi le Président du Conseil de sécurité, en indiquant qu’au moins cinq chefs d’États africains représentant le Congo, l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Sénégal et l’Égypte, se réuniraient à Abuja le 4 mai afin d’étudier la suite à donner aux pourparlers de paix au Darfour quelle qu’en soit l’issue.
Le Ministre des affaires étrangères du Timor-Leste sera également reçu le 5 mai par le Conseil, a indiqué M. Ikouébé en rappelant que la situation restait fragile dans ce pays que les Nations Unies ont conduit à l’indépendance et dont elles vont progressivement se dégager. La fermeture du Bureau de l’Organisation y est prévue ce mois-ci.
Le Président a également évoqué au cours de sa conférence de presse la fragilité de la situation dans la région de la Sierra Leone, que le Conseil examinera au cours de consultations prévues le 4 mai prochain. Il a rappelé que le pouvoir de la Présidente, Mme Ellen Johnson-Sirleaf, avait besoin d’être consolidé. À cet égard, il a estimé que le procès de Charles Taylor devrait se dérouler à l’étranger, dans un souci de préservation de la stabilité régionale, et a indiqué que le Royaume-Uni menait actuellement des consultations pour trouver un lieu d’accueil pour ce procès.
La question de l’élection du nouveau Secrétaire général fera également partie de l’agenda du Conseil au cours du mois de mai, a déclaré M. Ikouébé, en rappelant que des consultations sur le sujet avaient commencé depuis le mois de février dernier. « Nous allons travailler étroitement avec l’Assemblée générale sur cette question », a-t-il assuré en indiquant que son pays, le Congo, demeurait favorable au principe de rotation géographique dans le processus d’élection du Secrétaire général et se prononçait par conséquent pour un candidat originaire d’un pays d’Asie.
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