Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES PROMESSES DE CONTRIBUTIONS AU FONDS MONDIAL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME

1 juin 2006
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES PROMESSES DE CONTRIBUTIONS AU FONDS MONDIAL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME


« Nous sommes toujours face à une apocalypse, une lutte désespérée pour la survie…  Nous ne comprenons pas ce qui se passe, pourquoi tant de pays demeurent dans la passivité et l’insensibilité face à ces maladies ». Stephen Lewis, Envoyé spécial du Secrétaire général pour le VIH/sida en Afrique, a exhorté, lors d’une conférence de presse, tenue ce matin, les États Membres de l’Assemblée générale à tenir leurs engagements relatifs au financement du Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.


Aux côtés de la Directrice exécutive du Réseau national zambien de lutte contre le sida et de l’Administration de la LAC Team International HIV/AIDS Alliance et du Directeur exécutif de l’International Council of AIDS Service Organizations, l’Envoyé spécial a jugé « qu’il est impensable d’avoir à demander de l’argent et que les États continuent de considérer ces problèmes comme des objets de négociations interminables ».  Stephen Lewis a affirmé qu’à ce rythme, il manquera, pour les deux prochaines années, 5,5 milliards de dollars.  Pour la seule année 2006, 900 millions de dollars manquent au Fonds mondial, a précisé Richard Burzynski, Directeur exécutif de l’International Council of AIDS Service Organizations.


Créé en 2001, le Fonds mondial assure aujourd’hui 350 programmes différents dans plus d’une centaine de pays en développement.  Elizabeth Mataka, Directrice exécutive du Réseau national zambien de lutte contre le sida, a souligné son impact sur les malades et dans la prévention.  C’est un mécanisme clef, géré par les pays dans la transparence, a-t-elle affirmé, estimant inenvisageable que le sixième cycle de financement ne soit pas voté en novembre.


Elle a rappelé que l’impact du VIH/sida se mesure à long terme.  Le Fonds mondial, en permettant aux malades d’avoir accès aux soins et de garder leur emploi, contribue au développement global du pays.  C’est pourquoi elle a condamné « dans les termes les plus fermes » ceux qui se défaussent de leurs promesses. 


Stephen Lewis a précisé que l’objectif financier fixé en 2001, pour les cinq années suivantes, a été effectivement atteint mais qu’il ne s’agissait que d’une projection théorique qui n’est plus d’actualité.  Plus de 500 000 personnes bénéficient actuellement des programmes du Fonds mondial alors qu’elles seront bientôt au nombre d’1,8 million, a expliqué Javier Hourcade Bellocq, Administrateur de la LAC Team International HIV/AIDS Alliance.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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