En cours au Siège de l'ONU

CD/3011

PETITES ARMES: LE COMITÉ PRÉPARATOIRE CLÔT SA SESSION SOUHAITANT QUE LA CONFÉRENCE D’EXAMEN PRENNE LA PLEINE MESURE DU PROBLÈME HUMAIN DE LA PRÉSENCE EXCESSIVE DES ALPC

20/01/2006
Assemblée généraleCD/3011
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Comité préparatoire de la Conférence

des Nations Unies chargée d’examiner

les progrès accomplis dans l’exécution

du Programme d’action en vue de prévenir,

combattre et éliminer le commerce illicite

des armes légères sous tous ses aspects

15e séance – après-midi


PETITES ARMES: LE COMITÉ PRÉPARATOIRE CLÔT SA SESSION SOUHAITANT QUE LA CONFÉRENCE D’EXAMEN PRENNE LA PLEINE MESURE DU PROBLÈME HUMAIN DE LA PRÉSENCE EXCESSIVE DES ALPC


Le Comité préparatoirea achevé aujourd’hui ses travaux sans que ses participants ne parviennent à se mettre d’accord sur un document final à transmettre à la prochaine Conférence d’examen des Nations Unies sur la lutte contre le commerce illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC) qui se tiendra en juin/juillet 2006, à New York.  Un document officieux de la présidence avait toutefois été distribué aux délégations hier, jeudi 19 janvier.  Partagé en deux volets, ce document était consacré, pour une part, aux stratégies à mettre en place pour renforcer la mise en œuvre du Programme d’action et, d’autre part, aux principaux problèmes posés, en termes économiques, sociaux et humains, par les ALPC.


Dans ses remarques de clôture, le Président, M. Sylvester Rowe (Sierra Leone), a estimé que chaque délégation pouvait évaluer comme elle l’entend la portée de ce qui a été accompli, ou non, au cours de ces deux semaines de travaux.  S’adressant de nouveau aux délégations, il a souhaité que ces dernières prennent pleinement conscience de la dimension humaine s’agissant de la lutte contre les ALPC: « voilà notre unité de mesure », a-t-il dit.  À cet égard, a poursuivi le président, il est manifeste que nous n’avons pas encore saisi la gravité des problèmes posés par les ALPC.  Pour que les dispositions concrètes adaptées à l’urgence de la situation soient enfin prises à l’occasion de la Conférence d’examen, il est nécessaire d’avoir cela à l’esprit, a-t-il conclu.  


Le Comité a décidé, au terme de cette session, de demander au Secrétariat de l’ONU de mettre à la disposition de la Conférence d’examen les rapports des première et deuxième réunions biennales des États chargés d’examiner l’application du Programme d’action (A/CONF.192/BMS/2003/1 et A/CONF.192/BMS/2005/1); le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des ALPC sous tous ses aspects (A/CONF.192/15), et le rapport du groupe de travail à composition non limitée chargé de négocier un projet d’instrument international de traçage et de marquage des ALPC (A/60/88).


Le Comité a décidé par ailleurs d’approuver à l’unanimité la candidature de M. Prasad Kariyawasam (Sri Lanka) à la présidence de la Conférence.  Plusieurs autres projets de décision ont en outre été adoptés, ayant tous trait aux éléments de procédure et de fonctionnement de base destinés à l’organisation de la Conférence d’examen.  Ils portent, entre autres, sur le projet d’ordre du jour provisoire de la Conférence, l’élection de son Bureau, sur sa documentation ou encore son règlement intérieur.


Ladite Conférence d’examen sera chargée d’examiner les progrès accomplis dans l’exécution du Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des ALPC.  Adopté en 2001, le Programme d’action prévoit des mesures visant à rendre plus stricts les contrôles régissant le transfert licite des armes légères.  Ces mesures veulent empêcher leur détournement vers des destinations illicites ou non autorisées, de freiner leur prolifération et de réduire les risques de mauvaise utilisation.  La dissémination illicite des ALPC continue, encore en 2006, de constituer un élément majeur de déstabilisation des États, en particulier dans les pays en développement ou sortant d’un conflit.  Les ALPC sont ainsi les principaux armements utilisés dans la grande majorité des conflits régionaux survenus depuis 1990, tuant 500 000 personnes par an selon certaines estimations.


L’accumulation de ces armes (estimées à plus de 500 millions dans le monde), aisément accessibles, est en outre susceptible de contribuer à la dégradation rapide de situations de crise et représente un facteur aggravant de criminalité et de violence.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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