L’ASSEMBLÉE APPELLE À LA REPRISE DES NÉGOCIATIONS DE L’OMC ET RÉPOND FAVORABLEMENT À L’INVITATION DU QATAR D’ACCUEILLIR UNE RÉUNION SUR LE SUIVI DU CONSENSUS DE MONTERREY
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Assemblée générale
83e séance plénière – après-midi
L’ASSEMBLÉE APPELLE À LA REPRISE DES NÉGOCIATIONS DE L’OMC ET RÉPOND FAVORABLEMENT À L’INVITATION DU QATAR D’ACCUEILLIR UNE RÉUNION SUR LE SUIVI DU CONSENSUS DE MONTERREY
L’Assemblée générale a adopté, cet après-midi, les 38 résolutions et décisions que lui a soumises sa Commission économique et financière (Deuxième Commission).
Aussi, l’Assemblée a-t-elle, dans les textes relatifs aux questions de politique macroéconomique, exprimé son soutien à une mondialisation juste, équitable, inclusive et génératrice de croissance, qui profite à tous les pays. Signe de l’importance de la question, elle a adopté, par 129 voix pour, les oppositions des États-Unis et de la République de Moldova et 52 abstentions, la résolution relative au commerce international par laquelle elle se déclare très préoccupée par la suspension indéfinie des négociations commerciales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour que le Cycle de Doha puisse aboutir de façon satisfaisante, souligne l’Assemblée dans le même texte, les négociations devraient conduire à l’élaboration de règles et de disciplines dans le secteur de l’agriculture.
Confrontée à la question cruciale du financement du développement, l’Assemblée a répondu favorablement à l’invitation du Qatar d’accueillir, au deuxième semestre de l’année 2008, la Conférence d’examen de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey. Parmi les textes non consensuels dont elle était saisie, l’Assemblée a adopté par un vote de 164 voix en sa faveur, 6 voix contre et 9 abstentions, une résolution reconnaissant le droit du peuple palestinien de demander réparation en cas d’exploitation, d’altération, de destruction, d’épuisement ou de mise en péril de ses ressources naturelles par suite de mesures illégales prises par Israël, la puissance occupante, dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
Un autre texte adopté sans consensus a été celui sur la sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures. Adopté par 137 voix pour et 47 abstentions, le texte invite les États à coopérer à la réalisation de l’objectif fondamental de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Seule délégation à en commenter le contenu, le Japon a émis des réserves sur l’énoncé du lien budgétaire entre la Convention et l’ONU.
Une fois achevé, l’examen des rapports de sa Commission économique et financière, l’Assemblée a adopté une résolution sur la question des océans et du droit de la mer. Dans ce texte, elle demande à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de devenir parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à l’Accord relatif à l’application de la Partie XI de la Convention1.
Par cette résolution, adoptée par 157 voix pour, l’opposition de la Turquie et les abstentions de la Colombie, de la Jamahiriya arabe libyenne et du Venezuela, l’Assemblée prie instamment tous les États de coopérer, directement ou par l’intermédiaire des organismes internationaux compétents, à l’adoption de mesures visant à protéger et préserver les objets de caractère archéologique ou historique découverts en mer. Elle invite aussi tous les États à lutter, en coopération avec l’Organisation maritime internationale, contre les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer et elle les engage enfin ainsi que les organisations internationales à prendre d’urgence des mesures pour mettre fin aux pratiques destructrices qui ont un effet nocif sur la biodiversité marine et les écosystèmes marins.
L’Assemblée générale a également décidé de tenir en 2007 un dialogue de haut niveau sur la coopération entre les religions et les cultures en vue de promouvoir la tolérance, la compréhension et le respect universel de la liberté de religion ou de convictions et de la diversité culturelle2. De même, elle a décidé d’envisager de proclamer une des années à venir Année du dialogue entre les religions et les cultures.
Conscientequ’il est indispensable de renforcer les systèmes de santé publique et de soins pour atteindre les objectifs de développement convenus sur le plan international, notamment les Objectifs du Millénaire pour le développement, elle a, en outre, décidé de faire du 14 novembre, actuelle Journée mondiale du diabète, une Journée des Nations Unies, qui sera observée tous les ans à compter de 20073.
Enfin, l’Assemblée a adopté deux résolutions portant sur la coopération des Nations Unies avec la Communauté des pays de langue portugaise4 et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques5.
L’Assemblée poursuivra ses travaux demain, jeudi le 21 décembre.
1 A/61/L.30
2 A/61/L.11/Rev.2
3 A/61/L.39/Rev.1
4 A/61/L.43
5 A/61/L.49
RAPPORTS DE LA DEUXIÈME COMMISSION
Souveraineté permanente du peuple palestinien dans Le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles: (A/61/418)
Aux termes de la résolution relative à cette souveraineté permanente, adoptée par 164 voix pour, 6 voix contre (Australie, États-Unis, Îles Marshall, Israël, États fédérés de Micronésie et Palaos), et 9 abstentions (Cameroun, Canada, Côte d’Ivoire, Vanuatu, Tonga, Fidji, République dominicaine, Nauru et Ouganda), l’Assemblée générale réaffirme les droits inaliénables du peuple palestinien et de la population du Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles, notamment leurs ressources en terre et en eau. Elle reconnaît le droit du peuple palestinien de demander réparation en cas d’exploitation, d’altération, de destruction, d’épuisement ou de mise en péril de ses ressources naturelles par suite de mesures illégales prises par Israël, la puissance occupante, dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem. L’Assemblée espère que cette question sera réglée dans le cadre des négociations entre les parties palestiniennes et israéliennes relatives au statut définitif.
Rapport du Conseil économique et social (A/61/432)
L’Assemblée a adopté par consensus la résolution intitulée « Proclamation d’années internationales » dans laquelle elle prie le Secrétaire général d’appeler l’attention des institutions spécialisées et des organismes des Nations Unies sur les principes directeurs concernant les futures années internationales figurant dans l’annexe à la résolution 1980/87 du Conseil économique et social (ECOSOC), en date du 25 juillet 1980. Les priant aussi de diffuser ces principes, l’Assemblée souligne qu’il faut tenir compte des critères et modalités qui y sont prévus et les appliquer lors de l’examen des propositions en vue de la désignation d’années internationales.
Les technologies de l’information et des communications au service du développement (A/61/419)
L’Assemblée générale a adopté par consensus une décision sur le « le bilan de l’application de sa résolution 57/295 » par laquelle, elle prend note du Rapport pertinent du Secrétaire général.
Questions de politique macroéconomique
Commerce international et développement (A/61/420/Add.1)
L’Assemblée a adopté par 129 voix pour, 2 voix contre (États-Unis et République de Moldova), et 52 abstentions, la résolution relative au commerce international et au développement aux termes de laquelle, elle se déclare très préoccupée par la suspension indéfinie des négociations commerciales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qu’elle considère comme un grave revers pour le Cycle de Doha, dans lequel le développement est au centre du système commercial multilatéral. L’Assemblée invite les pays développés à faire preuve de la souplesse et de la volonté politique nécessaires pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent actuellement les négociations. Elle souligne que pour que le Cycle de Doha puisse aboutir de façon satisfaisante, les négociations devraient conduire à l’élaboration de règles et de disciplines dans le secteur de l’agriculture, et ce, dans le respect des impératifs du développement et des engagements définis dans la Déclaration ministérielle de Doha, dans la décision prise le 1er août 2004 par le Conseil général de l’OMC, et dans la Déclaration ministérielle de Hong Kong.
L’Assemblée générale réaffirme aussi les engagements pris lors de la quatrième Conférence ministérielle de l’OMC et lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA), et demande, à cet égard, aux pays développés qui ne l’ont pas encore fait d’accorder à toutes les exportations provenant de tous les PMA un accès immédiat et prévisible aux marchés, en franchise de droits et sans contingentement. L’Assemblée constate qu’il faut faire en sorte qu’aucune forme de protectionnisme ne vienne compromettre l’avantage comparatif des pays en développement, notamment l’utilisation arbitraire et abusive de mesures non tarifaires, de barrières non commerciales et d’autres normes visant à limiter injustement l’accès des produits des pays en développement aux marchés des pays développés.
Système financier et développement (A/61/420/Add.2)
Aux termes de la résolution intitulée « Système financier international et développement », qu’elle a adoptée par consensus, l’Assemblée générale, réaffirmant que l’ONU doit jouer un rôle de direction accru dans la promotion du développement, note que la croissance de l’économie mondiale et la stabilité du système financier international peuvent, entre autres, facteurs, aider les pays en développement à réaliser les objectifs de développement convenus sur le plan international, y compris les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). L’Assemblée souligne qu’il importe que tous les pays et toutes les institutions coopèrent pour faire face aux risques d’instabilité financière.
Elle invite la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), les banques régionales de développement et autres institutions concernées à mieux intégrer les dimensions du développement dans leurs stratégies et leurs politiques conformément à leurs mandats respectifs et à donner pleinement effet aux principes énoncés dans ces stratégies et politiques, en particulier en ce qui concerne les deux objectifs à atteindre à savoir rendre la croissance favorable et faire reculer la pauvreté.
L’Assemblée note aussi que les pays en développement dans leur ensemble continuent d’enregistrer des sorties nettes de ressources financières et que certains pays en développement enregistrent des entrées très nettes de ressources financières. L’Assemblée prie le Secrétaire général d’analyser l’ensemble des raisons et des conséquences de ces situations dans son rapport sur la question, en collaboration suivie avec les institutions financières internationales et les autres organes concernés. L’Assemblée souligne aussi qu’il importe de promouvoir la stabilité financière internationale et la croissance soutenue.
Crise de la dette extérieure et développement (A/61/420/Add.3)
Aux termes de la résolution sur la Crise de la dette extérieure et le développement, adoptée par consensus, l’Assemblée générale souligne qu’il importe tout particulièrement d’apporter en temps voulu une solution efficace, globale et durable au problème de la dette des pays en développement, car le financement et l’allègement de la dette peuvent constituer une source importante de capitaux pour la croissance économique et le développement. L’Assemblée souligne également que les créanciers et les débiteurs doivent se partager la responsabilité de prévenir les situations d’endettement excessif. Elle se félicite de l’introduction de l’Initiative d’allègement de la dette multilatérale et demande sa mise en œuvre intégrale et rapide et l’allocation de ressources supplémentaires de manière que la capacité financière des institutions financières internationales ne soit pas réduite. L’Assemblée souligne, à cet égard, que l’allégement de la dette ne remplace pas d’autres sources de financement.
Elle note avec préoccupation que, malgré les progrès accomplis, certains pays qui ont atteint le point d’achèvement de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) n’ont pas réussi à assurer durablement la viabilité de leur dette. Elle souligne qu’il importe de promouvoir le sens des responsabilités en matière de prêts et d’emprunts et qu’il faut, notamment par des dons et des prêts à des conditions favorables, aider ces pays à gérer leurs emprunts et à éviter d’accumuler une dette excessive. L’Assemblée insiste sur l’importance du cadre de viabilité de la dette pour les pays à faible revenu mis au point conjointement par le FMI et la Banque mondiale, qui aide à garantir que les nouveaux emprunts contractés par les pays sortis de l’Initiative d’allègement de la dette multilatérale ne compromettent pas à terme la viabilité de leur dette. L’Assemblée attend avec intérêt l’examen du cadre de viabilité de la dette et encourage l’application du cadre amélioré lors des décisions de prêt et d’emprunt.
Produits de base (A/61/420/Add.4)
Par la résolution I relative à l’Année internationale des fibres naturelles, et adoptée par consensus, l’Assemblée, notant, que les fibres naturelles fort diverses produites dans de nombreux pays sont une importante source de revenus pour les agriculteurs, peuvent donc jouer un rôle important en contribuant à la sécurité alimentaire et à l’élimination de la pauvreté et, partant, à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Elle décide de proclamer l’année 2009 Année internationale des fibres naturelles et invite l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à faciliter la célébration de l’Année, en collaboration avec les gouvernements, les organisations régionales et internationales, les ONG, le secteur privé et les organisations compétentes du système des Nations Unies. L’Assemblée invite les gouvernements et les organisations régionales et internationales compétentes à faire des contributions volontaires conformément aux directives applicables aux années internationales et aux anniversaires et à fournir d’autres formes d’appui à l’Année.
Par la résolution II relative aux Produits de base, adoptée par consensus, l’Assemblée générale insiste sur le fait que les pays en développement qui sont fortement tributaires de produits de base doivent poursuivre leurs efforts de promotion d’une politique nationale et d’un environnement institutionnel propices à la diversification, à la libéralisation des échanges et des exportations et à l’amélioration de leur compétitivité. Elle réaffirme les engagements contractés dans la Déclaration ministérielle de Doha, la Déclaration ministérielle de Hong Kong et la décision que le Conseil général de l’OMC a prise le 1er août 2004 d’intégrer véritablement les pays en développement et les PMA dans le système commercial multilatéral. L’Assemblée se déclare préoccupée par la suspension des négociations commerciales du Cycle de Doha et demande qu’elles reprennent rapidement et aboutissent à un résultat favorable au développement. Elle demande aux pays développés, qui se disent en mesure de le faire, d’accorder à toutes les exportations des PMA l’accès aux marchés en franchise de droits et hors quotas, conformément à la Déclaration ministérielle de Hong Kong.
Mise en œuvre et suivi des textes issus de la Conférence internationale sur le financement du développement (A/61/421)
L’Assemblée a adopté par consensus la résolution relative à la Mise en œuvre et au suivi de la Conférence internationale sur le financement du développement par laquelle elle décide la Conférence internationale de suivi, qui sera chargée d’examiner la mise en œuvre du Consensus de Monterrey, aura lieu à Doha, au Qatar, au deuxième semestre de l’année 2008, à une date qui reste à détermine. L’Assemblée décide également de commencer à préparer la Conférence de suivi au cours de sa présente session.
Développement durable
Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable (A/61/422/Add.1)
Par la résolution I adoptée par consensus, l’Assemblée a décidé de proclamer 2008, Année internationale de l’assainissement. Elle prie le Département des affaires économiques et sociales de servir d’instance de coordination pour l’Année et de formuler, en temps voulu, des propositions pertinentes concernant les activités qui pourraient être menées à tous les niveaux, notamment des possibles de financement.
Par la résolution II relative à l’Année internationale des forêts 2011, adoptée par consensus, l’Assemblée, reconnaissant que les forêts et leur gestion durable peuvent contribuer de façon sensible au développement durable, à l’élimination de la pauvreté et à la réalisation des objectifs de développement acceptés sur le plan international, dont les Objectifs du Millénaire pour le développement, décide de proclamer l’année 2011 « Année internationale des forêts ». Elle prie le secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts de servir de centre de coordination pour la célébration de l’Année et demande aux gouvernements, aux organisations régionales et internationales concernées, et aux grands groupes d’appuyer les activités liées à l’Année, au moyen de contributions volontaires notamment. Enfin, l’Assemblée les encourage à constituer des partenariats pour faciliter et promouvoir ces activités aux niveaux local et national, y compris en créant des comités nationaux ou en désignant des interlocuteurs privilégiés au niveau national.
Aux termes de la résolution III sur la marée noire sur les côtes libanaises, adoptée par 170 voix pour, 6 voix contre (Australie, Canada, États-Unis, Îles Marshall, Israël et Palaos), l’Assemblée demande au Gouvernement israélien d’assumer la responsabilité de dédommager rapidement et comme il convient, le Gouvernement libanais des dépenses qu’il devra engager pour remédier aux conséquences écologiques de la destruction par l’aviation israélienne des réservoirs de carburant au voisinage immédiat de la centrale électrique de Jiyeh et notamment pour restaurer le milieu marin.
Par la résolution IV relative à la Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable, adoptée par consensus, l’Assemblée demande aux gouvernements, à toutes les institutions internationales et régionales compétentes, au Conseil économique et social, aux fonds et programmes des Nations Unies, aux commissions régionales, aux institutions spécialisées, aux institutions financières internationales, au Fonds pour l’environnement mondial et aux organisations intergouvernementales ainsi qu’aux grands groupes, de prendre des mesures pour assurer la mise en œuvre effective et le suivi des engagements, des programmes et des objectifs assortis de délais précis adoptés au Sommet mondial pour le développement durable. L’Assemblée réaffirme l’objectif de renforcer l’application d’Action 21, notamment par la mobilisation de ressources financières et technologiques ainsi que par des programmes de renforcement des capacités, en particulier pour les pays en développement.
Suivi et application de la Stratégie de Maurice pour la poursuite du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (A/61/422/Add.2)
Par la résolution I sur ce suivi et cette application, adoptée par consensus, l’Assemblée demande instammentaux gouvernements et à toutes les organisations internationales et régionales concernées, aux fonds, programmes, institutions spécialisées et commissions régionales des Nations Unies, aux institutions financières internationales, au Fonds pour l’environnement mondial ainsi qu’aux autres organisations intergouvernementales et aux grands groupes, d’agir sans tarder pour assurer l’application effective et le suivi de la Déclaration et de la Stratégie de mise en œuvre de Maurice, y compris l’élaboration et l’exécution plus poussées de projets et programmes concrets.
L’Assemblée encourage les petits États insulaires en développement et leurs partenaires de développement à continuer de procéder à de larges consultations, afin d’élaborer ces projets et programmes. Elle invite la Commission du développement durable à consacrer une demi-journée de sa réunion intergouvernementale préparatoire à un débat de fond sur les options qui permettraient de surmonter les difficultés et les contraintes qui sont celles des petits États insulaires en développement dans les quatre domaines thématiques de la session.
Elle demande instamment au Secrétaire général de veiller à ce que le Groupe des petits États insulaires en développement du Département des affaires économiques et sociales soit doté sans retard et de façon durable du personnel suffisant pour entreprendre les tâches très diverses qui lui ont été confiées, dans les limites des ressources existantes, notamment par des redéploiements de ressources. Elle demande que soient fournies des contributions volontaires nouvelles et additionnelles pour revitaliser le Réseau informatique des petits États insulaires en développement. Enfin, elle demandeaux organismes compétents des Nations Unies de désigner un interlocuteur privilégié pour les questions touchant ces États, dans leurs secrétariats respectifs.
L’Assemblée générale a, par ailleurs, adopté sans vote la résolution II intitulée« Vers le développement durable de la mer des Caraïbes pour les générations présentes et à venir ». Par ce texte, elle estime que, vu la biodiversité exceptionnelle et l’écosystème très fragile qui caractérisent la mer des Caraïbes, les États de cette zone et leurs partenaires de développement régionaux et internationaux doivent œuvrer de concert pour élaborer et mettre en œuvre des initiatives régionales visant à promouvoir la préservation et la gestion durables des ressources côtières et marines, notamment en précisant encore leur définition de la mer des Caraïbes comme étant une zone spéciale dans l’optique du développement durable. Elle demande aux organismes des Nations Unies et à la communauté internationale de soutenir, selon qu’il convient, les efforts déployés par les pays des Caraïbes et leurs organisations régionales pour protéger la mer contre la dégradation résultant de la pollution par les navires et contre l’immersion illicite ou le rejet accidentel de déchets dangereux.
L’Assemblée demande, par ailleurs, aux États de mettre en place, compte tenu de la Convention sur la diversité biologique, des programmes nationaux, régionaux et internationaux pour contrecarrer l’appauvrissement de la biodiversité marine dans la mer des Caraïbes, en particulier d’écosystèmes fragiles comme les récifs coralliens. Elle engage la communauté internationale, les organismes des Nations Unies et les institutions financières multilatérales, et invite le Fonds pour l’environnement mondial à apporter un soutien actif aux activités nationales et régionales menées par les pays des Caraïbes pour promouvoir la gestion durable des ressources côtières et marines.
Elle demande, en outre, aux organismes des Nations Unies et à la communauté internationale de continuer à apporter un concours et une assistance aux pays de la région des Caraïbes pour les aider à appliquer leurs programmes à long terme de prévention des catastrophes, de préparation aux catastrophes, d’atténuation et de maîtrise de leurs effets, de secours et de relèvement, sur la base de leurs priorités de développement.
Stratégie internationale de prévention des catastrophes (A/61/422/Add.3)
Aux termes de la résolution I intitulée « Stratégie internationale de prévention des catastrophes », adoptée sans vote, l’Assemblée engage la communauté internationale à appliquer intégralement les engagements pris dans la Déclaration de Hyogo et dans le Cadre d’action de Hyogo. Elle appelle également les organismes des Nations Unies, les institutions financières internationales, les banques régionales et d’autres organisations régionales et internationales à soutenir sans retard et durablement les efforts que font les pays touchés par une catastrophe pour réduire les risques de nouvelle catastrophe et pour remettre en état leurs infrastructures et assurer leur relèvement après une catastrophe.
L’Assemblée appelle la communauté internationale à soutenir à tous les niveaux, en particulier au niveau des collectivités locales, le développement et le renforcement des institutions, structures et capacités qui peuvent systématiquement contribuer à la capacité de récupération après une catastrophe. Elle prend note de la proposition de créer un dispositif mondial pour la réduction des risques de catastrophe, qui sera l’organe successeur de l’Équipe spéciale interorganisations pour la prévention des catastrophes.
Par ailleurs, l’Assemblé engage la communauté internationale à verser de façon volontaire des contributions suffisantes au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la prévention des catastrophes en vue d’apporter un soutien adapté aux activités entreprises dans le cadre du suivi du Cadre d’action de Hyogo. Elle l’engage aussi à étudier la possibilité d’étoffer ce fonds, notamment pour aider les pays en développement sujets aux catastrophes à se doter de stratégies nationales de réduction des risques de catastrophe. À cet égard, elle souligne que la communauté internationale se doit de regarder au-delà de la phase des secours d’urgence et de soutenir, sur le moyen et le long terme, les actions de relèvement, de reconstruction et de réduction des risques. Il importe, estime-t-elle, de mettre en œuvre des programmes intégrant la réduction de la pauvreté, le développement durable et la prévention des catastrophes dans les régions les plus vulnérables.
L’Assemblée a aussi adopté, par consensus, la résolution II relative à la Coopération internationale pour l’atténuation des effets du phénomène El Niño. Par ce texte, elle prend note des efforts actuellement déployés par le Gouvernement équatorien, l’Organisation météorologique mondiale et le Secrétariat interinstitutions pour la mise en œuvre de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes, qui ont conduit à la création du Centre international de recherche sur le phénomène El Niño à Guayaquil (Équateur). Les encourageant à continuer d’appuyer la promotion du Centre, l’Assemblée engage aussi le Secrétaire général et les organes, fonds et programmes des Nations Unies et la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour renforcer le Centre international de recherche sur le phénomène El Niño.
Elle invite la communauté internationale à fournir une assistance financière, technique et scientifique et à apporter sa coopération à cette fin, ainsi qu’à renforcer, le cas échéant, d’autres centres se consacrant à l’étude du phénomène El Niño.
L'Assemblée a enfin adopté la résolution III sur les Catastrophes naturelles et la vulnérabilité, par laquelle elle engage la communauté internationale à continuer d’étudier les moyens à mettre en œuvre pour réduire les effets néfastes des catastrophes naturelles, en particulier dans les pays en développement vulnérables, par la mise en œuvre de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes, y compris le Cadre d’action de Hyogo pour 2005-2015.
Elle encourage les gouvernements à accélérer la création de capacités dans les régions les plus vulnérables pour leur permettre de réagir aux facteurs sociaux, économiques et environnementaux qui accroissent la vulnérabilité. Elle engage la communauté internationale à apporter une aide efficace aux pays en développement, à cet effet, et encourage la structure institutionnelle pour la Stratégie internationale de prévention des catastrophes à continuer de renforcer la coordination des activités et à communiquer aux entités compétentes de l’ONU des renseignements sur les différents moyens de réduire les risques de catastrophe naturelle.
Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures (A/61/422/Add.4)
L’Assemblée a adopté par 137 voix pour et 47 abstentions, la résolution relative à la Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures. Elle invite, par conséquent, les États à coopérer à la réalisation de l’objectif fondamental de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Elle prend note de l’offre du Gouvernement indonésien d’accueillir la treizième session de la Conférence des Parties et la troisième session de la Réunion des parties au Protocole de Kyoto, à Bali du 3 au 14 décembre 2007. Elle approuve la reconduction des liens institutionnels existants entre le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Organisation des Nations Unies jusqu’à ce qu’un nouvel examen de la question soit jugé nécessaire par la Conférence des Parties ou l’Assemblée générale.
Expliquant son vote, le représentant du Japon a fait part de ses réserves sur la structure du paragraphe 10 du dispositif de ce texte concernant le lien entre la Convention et l’ONU. Il a rappelé que la Convention est un organe indépendant et doté de son propre budget. L’ONU ne devrait donc pas en assumer les dépenses.
Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la diversification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (A/61/422/Add.5)
L’Assemblée a adopté sans vote la résolution relative à l’Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la diversification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique dans laquelle elleréaffirme sa volonté d’appuyer et de renforcer cette application pour s’attaquer aux causes de la désertification et de la dégradation des sols ainsi qu’à la pauvreté qui en résulte, notamment en mobilisant des ressources financières suffisantes et prévisibles, en procédant à des transferts de technologie et en renforçant les capacités à tous les niveaux. Par ce texte, l’Assemblée prend note avec satisfaction des résultats de la 4e reconstitution des ressources du Fonds d’affectation spéciale du Fonds pour l’environnement mondial, notamment des contributions annoncées par la communauté internationale au Fonds d’affectation spéciale à la 3e Assemblée du Fonds pour l’environnement mondial, tenue au Cap en Afrique du Sud, en août 2006. L’Assemblée souligne qu’il est important d’honorer les engagements pris.
Convention sur la diversité biologique (A/61/422/Add.6)
L’Assemblée a adopté, par consensus, la résolution I intitulée « Année internationale de la biodiversité, 2010 » aux termes de laquelle elle déclare l’année 2010 « Année internationale de la biodiversité » et désigne le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, centre de liaison pour l’Année. Elle invite les États Membres à envisager de se doter d’un comité national pour l’Année et encourage, par ailleurs, les États Membres et les autres parties prenantes à profiter de l’Année pour sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la diversité biologique, en appuyant des actions aux niveaux local, régional et international.
Aux termes de la résolution II relative à la« Convention sur la diversité biologique », adoptée par consensus, l’Assemblée prie instamment les États de respecter les engagements qu’ils ont pris en vue de ralentir sensiblement l’appauvrissement de la diversité biologique d’ici à 2010 et elle souligne qu’il faudra pour cela qu’ils accordent l’attention voulue à la question dans leurs politiques et programmes et continuent de diversifier et d’accroître les ressources financières et techniques qu’ils fournissent aux pays en développement, notamment par l’intermédiaire du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). L’Assemblée réitère l’engagement qu’ont pris les États parties à la Convention et au Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques de concourir à l’application de la Convention et du Protocole ainsi que des accords relatifs à la diversité biologique. Elle réitère aussi l’engagement souscrit à Johannesburg de ralentir sensiblement l’appauvrissement de la diversité biologique d’ici à 2010 et de continuer à négocier dans le cadre de la Convention, en gardant à l’esprit les lignes directrices de Bonn sur un régime international visant à promouvoir et à préserver le partage juste et équitable des avantages résultant de l’utilisation des ressources génétiques.
Application des décisions prises par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (habitat II) et renforcement du programme des Nations Unies sur les établissements humains (ONU-habitat) (A/61/423)
L’Assemblée a adopté par consensus la résolution relative à l’application des décisions prises par la Conférence, par laquelle prie le Conseil d’administration d’ONU-Habitat d’examiner de façon complète les questions relatives à la Fondation des Nations Unies pour l’habitat et les établissements humains, sachant qu’il faut réussir à mobiliser des ressources pour la Fondation. L’Assemblée encourage les gouvernements à envisager d’adopter une méthode plus efficace pour la mise en œuvre de l’Initiative « Villes sans taudis » mentionnée dans la Déclaration du Millénaire. L’Assemblée invite, à cet égard, la communauté internationale des donateurs et les banques multilatérales et régionales de développement à appuyer les efforts des pays en développement, notamment en accroissant leur assistance financière.
Mondialisation et interdépendance (A/61/424/Add.1)
L’Assemblée a adopté sans vote la résolution intitulée « Rôle de l’Organisation des Nations Unies s’agissant de promouvoir le développement dans le contexte de la mondialisation et de l’interdépendance ». Aux termes de ce texte, elle invite les pays développés, notamment les grands pays industrialisés, à tenir compte de l’incidence de leurs politiques macroéconomiques sur la croissance et le développement internationaux. Elle engage instamment la communauté internationale à faire en sorte que les divers aspects du développement soient intégrés dans les mécanismes mondiaux régissant les droits de propriété intellectuelle, afin de faciliter la diffusion adéquate des connaissances scientifiques et de permettre aux pays en développement de bénéficier du transfert des technologies, d’accéder à celles-ci et de les acquérir.
L’Assemblée demande qu’une assistance technique et financière soit assurée aux pays en développement qui s’emploient à renforcer les capacités humaines et institutionnelles nécessaires pour appliquer des politiques propres à renforcer leur système d’innovation national et à encourager les investissements dans l’enseignement scientifique et technique non seulement pour mettre au point des technologies nouvelles, mais aussi pour pouvoir adapter aux conditions locales les sciences et les techniques mises au point dans d’autres pays.
Enfin, elle encourage le renforcement et l’amélioration des mécanismes existants ainsi que l’examen d’initiatives, notamment la création de bases de données internationales sur les résultats de la recherche, visant à aider les pays en développement à se doter des techniques et du savoir-faire nécessaires pour créer des entreprises fondées sur la technologie et moderniser les industries existantes et encourage également le renforcement de l’assistance aux pays en développement visant à faciliter l’accès de tous à l’ère électronique.
Migrations internationales et développement (A/61/424/Add.2)
Aux termes de la résolution intitulée « Migrations internationales et développement », adoptée par consensus, l’Assemblée générale se réjouit que le Dialogue de haut niveau ait permis de sensibiliser davantage à la question des migrations internationales et du développement, et décide d’examiner, à sa soixante-troisième session, les possibilités d’en assurer un suivi approprié. L’Assemblée demande à tous les organes, organismes, fonds et programmes des Nations Unies compétents ainsi qu’aux autres organisations intergouvernementales, régionales et sous-régionales concernées, de continuer à examiner la question des migrations internationales et du développement, afin d’intégrer de manière plus cohérente les questions liées aux migrations, notamment les aspects sexospécifiques et la diversité culturelle, dans le contexte plus large de la réalisation des objectifs de développement convenus au niveau international. L’Assemblée rappelle enfin sa résolution 55/93 du 4 décembre 2000 par laquelle elle a proclamé le 18 décembre Journée internationale des migrants et invite les États Membres et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales à tenir compte, lors de la célébration de cette Journée, des aspects des migrations internationales qui ont trait au développement.
Action préventive et lutte contre la corruption et le transfert d’avoirs d’origine illicite et restitution de ces avoirs, notamment aux pays d’origine, conformément à la Convention des Nations Unies contre la corruption (A/61/424/Add.4)
Aux termes de la résolution sur cette Action préventive et lutte contre la corruption et le transfert d’avoirs d’origine illicite et restitution de ces avoirs, notamment aux pays d’origine, conformément à la Convention des Nations Unies contre la corruption , adoptée par consensus,l’Assemblée, se félicitant de la convocation de la première session de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, en Jordanie, du 10 au 14 décembre 2006, prend note du fait que le Gouvernement indonésien a généreusement proposé d’accueillir la deuxième session de cette Conférence. Elle engage tous les États Membres et les organisations d’intégration économique régionale concernées à envisager de ratifier la Convention des Nations Unies contre la corruption ou d’y adhérer, à titre prioritaire.
Intégration des économies en transition à l’économie mondiale (A/61/424/Add.5)
L’Assemblée a adopté sans vote, la résolution sur cette Intégration des économies en transition à l’économie mondiale aux termes de laquelle elle appelle les organismes des Nations Unies, y compris les institutions de Bretton Woods, à continuer de faire des travaux d’analyse et d’offrir aux gouvernements des pays en transition des conseils théoriques et une assistance technique ciblée et concrète propres à renforcer les structures sociales, juridiques et politiques nécessaires pour mener à bien des réformes axées sur le marché.
Groupes de pays en situation particulière
Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) (A/61/425/Add.1)
L’Assemblée a adopté sans vote la résolution relative à la « Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) » par laquelle elle prend acte des constations de la Réunion de haut niveau sur l’examen global approfondi à mi-parcours, qui a souligné que malgré certains progrès accomplis dans l’application du Programme d’action en faveur des PMA pour la décennie 2001-2010, la situation socioéconomique globale des PMA reste précaire et demande à être attentivement suivie. Elle prend également acte des constatations selon lesquelles compte tenu des tendances actuelles, un grand nombre de PMA ont peu de chances de réaliser les objectifs fixés. L’Assemblée souligne que les objectifs de développement convenus au niveau international, y compris les Objectifs du Millénaire pour le développement, peuvent être effectivement atteints dans les PMA, en particulier s’il est donné suite en temps voulu aux sept engagements inscrits dans le Programme d’action.
Mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral: résultats de la Conférence ministérielle internationale des pays en développement sans littoral et de transit, des pays donateurs et des organismes internationaux de financement et de développement sur la coopération en matière de transport en transit (A/61/425/Add.2)
L’Assemblée a adopté une résolution sur ces Mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral: résultats de la Conférence ministérielle internationale des pays en développement sans littoral et de transit, des pays donateurs et des organismes internationaux de financement et de développement sur la coopération en matière de transport en transit par laquelle elle encourage les pays donateurs et les organismes multilatéraux et régionaux de financement et de développement à apporter aux pays en développement sans littoral et de transit une assistance technique et financière suffisante, sous forme de dons ou de prêts concessionnels, pour leur permettre d’appliquer les cinq priorités énoncées dans le Programme d’action d’Almaty, en particulier de créer, d’entretenir et d’améliorer leurs moyens de transport et d’entreposage et autres équipements liés au transit.
Elle demande aux organismes des Nations Unies et aux autres organismes internationaux concernés d’inscrire l’application du Programme d’action d’Almaty dans leurs programmes de travail respectifs. Elle demande aussi au Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement de continuer d’agir afin d’assurer la mise en œuvre effective du Programme d’action d’Almaty et d’intensifier son action en vue de l’établissement d’indicateurs efficaces permettant de mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de ce programme. L’Assemblée décide de tenir, en 2008, une réunion d’examen à mi-parcours du Programme d’action d’Almaty.
Mise en œuvre de la première Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (1997-2006) (A/61/426/Add.1)
L’Assemblée a adopté par consensus, la résolution I relative à la Mise en œuvre de la première Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté, par laquelle elle réaffirme que l’élimination de la pauvreté est l’enjeu le plus grand dans le monde aujourd’hui et qu’elle est la condition indispensable de tout développement durable, en particulier pour les pays en développement. Elle engage vivement les gouvernements, la communauté internationale et les autres acteurs à poursuivre activement l’objectif de l’élimination de la pauvreté dans le cadre de la deuxième Décennie.
Par la résolution II sur le rôle du microcrédit et de la microfinance dans l’élimination de la pauvreté, adoptée par consensus, l’Assemblée estime que l’accès au microfinancement et au microcrédit peut faciliter la réalisation des objectifs des grandes conférences et réunions au sommet organisées sous l’égide de l’ONU dans les domaines économique et social. Elle engage par cette résolution les États Membres, les organismes de l’ONU et les autres parties prenantes à développer au maximum les outils de microfinancement, y compris le microcrédit, en tant que moyens de lutter en permanence contre la pauvreté, et notamment celle des femmes, et à veiller à ce que les pratiques optimales du secteur du microfinancement soient largement diffusées. L’Assemblée demande aux États Membres, au système de l’ONU, aux institutions de Bretton Woods et aux autres parties prenantes de soutenir, de manière coordonnée, les efforts que font les pays en développement pour renforcer les capacités des institutions de microfinancement et de microcrédit.
Coopération pour le développement industriel (A/61/426/Add.2)
L’Assemblée a adopté par consensus la résolution relative à cette coopération aux termes de laquelle elle souligne que le renforcement de la capacité de production et le développement industriel jouent un rôle décisif dans la réalisation des objectifs de développement internationalement convenus. À cet égard, elle prie instamment tous les gouvernements d’adopter et d’appliquer des politiques et stratégies de développement visant à libérer le potentiel de croissance de la productivité grâce au développement du secteur privé, à la diffusion de technologies nouvelles et écologiquement rationnelles, à la promotion des investissements, à l’amélioration de l’accès aux marchés et à l’utilisation efficace de l’aide publique au développement pour aider les pays en développement à réaliser les objectifs de développement internationalement convenus, notamment les Objectifs du Millénaire pour le développement, et de rendre ce processus viable à terme.
Par ce texte, l’Assemblée lance un appel afin que l’aide publique au développement continue à être utilisée aux fins de l’industrialisation des pays en développement et des pays en transition et elle demande aux pays donateurs et aux pays bénéficiaires de continuer de coopérer pour utiliser de manière plus rationnelle et plus efficace les ressources provenant de cette aide consacrées à la coopération pour le développement industriel et d’aider les pays en développement et les pays en transition à promouvoir la coopération au développement industriel. En outre, l’Assemblée demande que l’on continue à utiliser toutes les autres ressources disponibles, notamment les ressources privées et publiques, étrangères et intérieures, pour le développement industriel des pays en développement et des pays en transition. Elle demande à l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) de participer activement à la coordination.
Formation et recherche
Université des Nations Unies (A/61/428/Add.1)
Aux termes de la résolution I sur l’Université des Nations Unies, adoptée sans vote, l’Assemblée prie le Secrétaire général de continuer à encourager d’autres organismes des Nations Unies à utiliser plus pleinement la capacité de l’Université de mobiliser un réseau mondial de chercheurs pour aider l’ONU à résoudre les problèmes mondiaux pressants. Elle prie l’Université de redoubler d’efforts pour identifier les domaines critiques dans lesquels les organismes des Nations Unies ont le plus besoin de recherches et d’effectuer des recherches qui produisent des résultats utiles à l’élaboration de politiques dans le système des Nations Unies.
L’Assemblée prend note avec satisfaction des efforts déployés par l’Université pour rationaliser et améliorer la gestion administrative à son Siège au Japon et demande que ces mesures de réforme soient poursuivies. Elle demande que l’évaluation externe prévue de l’Université, après ses 30 ans de fonctionnement, qui doit commencer au début de 2007, soit entreprise pour examiner de façon approfondie comment et dans quelle mesure l’Université s’est acquittée de sa mission originelle. Enfin, l’Assemblée générale décide qu’au lieu d’être présentés en 2008, le rapport du Conseil de l’Université des Nations Unies et les autres rapports sur les travaux de l’Université le seront à partir de 2009, tous les deux ans non plus à elle, mais au Conseil économique et social.
Renforcement de la coordination de l’aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par les organismes des Nations Unies, y compris l’assistance économique spéciale
Assistance économique spéciale à certains pays et à certaines régions (A/61/429/Add.1)
L’Assemblée a adopté par consensus la résolution I sur l’Assistance économique spéciale aux Philippines par laquelle elle invite les États Membres et les organes des Nations Unies concernés ainsi que les institutions financières internationales et les organismes de développement à fournir aux Philippines une assistance économique et technique supplémentaires pour les opérations de relèvement et de remise en état. Elle invite également la communauté internationale et le système des Nations Unies et d’autres organisations internationales à accroître leur aide en vue de renforcer les capacités des Philippines en matière de gestion des risques liés aux catastrophes et de préparation en prévision des catastrophes.
L’Assemblée a ensuite adopté sans vote la résolution II relative à l’Aide humanitaire et la reconstruction au Libéria. Elle invite tous les États et les organismes intergouvernementaux et non gouvernementaux à apporter leur aide au Libéria pour continuer à faciliter l’instauration de conditions propices à la promotion de la paix, au développement socioéconomique et à la sécurité régionale, notamment en faisant une large place dans leurs travaux au renforcement des capacités et des institutions ainsi qu’à la création d’emplois et en veillant à ce que leurs travaux contribuent à la création d’une économie caractérisée par des conditions d’investissements prévisibles, favorables à l’esprit d’entreprise, à la bonne gouvernance et à l’état de droit. L’Assemblée prend note avec satisfaction du fait qu’il est prévu de tenir au début de l’année prochaine la table ronde des donateurs pour le relèvement et la reconstruction du Libéria.
L’Assemblée a aussi adopté par consensus la résolution III relative à l’assistance internationale pour le redressement économique de l’Angola. Aux termes de ce texte, elle reconnaît que c’est avant tout au Gouvernement angolais qu’il appartient, avec l’appui de la communauté internationale, d’assurer le bien-être de la population, y compris les réfugiés et personnes déplacées qui sont de retour dans leurs foyers. Elle reconnaît également les efforts faits par le Gouvernement angolais pour assurer le maintien de la paix et de la sécurité nationales si nécessaires à la reconstruction, au relèvement et à la stabilisation économique du pays. Elle encourage le Gouvernement, avec l’appui de la communauté internationale, à poursuivre ses efforts pour atténuer la pauvreté et parvenir à une croissance économique soutenue et au développement durable.
Participation de volontaires, les « Casques blancs », aux opérations de secours humanitaires et aux activités de relèvement et de coopération technique pour le développement entreprises par l’ONU (A/61/429/Add.2)
L’Assemblée a adopté sans vote, la résolution sur les « Casques blancs », par laquelle elle prend acte du rapport du Secrétaire général et souligne qu’il importe de mettre en place des dispositifs qui facilitent la gestion locale des situations d’urgence humanitaire, fondées sur l’organisation, la participation et l’autonomisation des communautés touchées ainsi que sur le renforcement des capacités de leurs membres, qui composent les corps de volontaires locaux.
Revitalisation des travaux de l’Assemblée générale (A/61/430)
L’Assemblée générale a adopté la décision ayant trait au programme de travail de la Deuxième Commission pour la soixante-deuxième session de l’Assemblée.
Planification des programmes (A/61/431)
Concluant l’examen des rapports de sa Deuxième Commission, l’Assemblée a adopté la décision d’adopter le sous-programme 1 (Appui au Conseil économique et social et coordination) du programme 77 (Affaires économiques et sociales) figurant dans le projet de cadre stratégique pour l’exercice 2008-2009.
Culture de la paix: projet de résolution (A/61/L.11/Rev.2)
Explications de position
Le représentant de la Finlande, au nom de l’Union européenne, a affirmé que la protection et la promotion de tous les droits de l’homme et des libertés fondamentales sont centrales dans les efforts visant à renforcer le dialogue entre les religions et les cultures, et qu’une véritable compréhension mutuelle ne peut être établie qu’en respectant complètement la dignité et l’intégrité individuelles. Il a souligné que l’Union européenne attache une grande importance aux différentes initiatives pour renforcer le dialogue et la compréhension mutuelles. Il a ainsi mis l’accent sur le travail fourni dans le cadre de l’initiative pour une Alliance des civilisations
Le représentant des États-Unis s’est dit déçu que le texte mette en lumière des limites à la liberté d’expression, ce qui, a-t-il dit, peut avoir un effet négatif. Les États-Unis, a-t-il dit, soutiennent la liberté d’expression dans le cadre d’un dialogue interculturel et interreligieux qui ne peut être efficace que s’il est totalement ouvert et libre.
La représentante du Venezuela a précisé que le paragraphe 4 du préambule du Document final du Sommet mondial 2005 n’a pas valeur de mandat pour son pays.
Suite à donner aux textes issus du Sommet du Millénaire: projet de résolution « Journée mondiale du diabète » (A/61/L.39/Rev.1)
Explication de position
Le représentant du Bangladesh a estimé que ce vote unanime témoigne du fait que tous les membres peuvent être unis et lutter contre toute menace ou menace potentielle contre l’humanité. La communauté internationale a fait front commun contre le diabète, a-t-il précisé, avant de mettre l’accent sur la nécessité de lutter contre cette maladie avec dévouement, diligence et patience.
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