LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RECOMMANDE L’EXAMEN DE DEUX NOUVEAUX POINTS AU COURS DE CETTE SESSION
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
Assemblée générale
Soixante et unième session
Bureau
3e séance - après-midi
LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RECOMMANDE L’EXAMEN DE DEUX NOUVEAUX POINTS AU COURS DE CETTE SESSION
Le Bureau de l’Assemblée générale a recommandé, cet après-midi, l’inscription de deux nouveaux points à l’ordre du jour de sa soixante et unième session, l’un sur la Commémoration du bicentenaire de l’abolition de la traite transatlantique des esclaves*, le second sur la prorogation des mandats des juges ad litem du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR)**.
Le Bureau a recommandé que ces deux questions soient examinées directement en séance plénière de l’Assemblée générale.
La représentante de Saint-Vincent-et-les Grenadines, au nom de la Communauté des Caraïbes, a présenté la demande d’inscription sur la « Commémoration du bicentenaire de l’abolition de la traite transatlantique des esclaves » qu’a formulée Sainte-Lucie. L’année 2007, a-t-elle dit, marquera le bicentenaire de cette abolition qui a déclenché le processus qui allait aboutir à l’abolition de l’esclavage au sein de l’Empire britannique. Selon elle, une manifestation spéciale que l’ONU organisera en 2007 à ce titre permettra à la communauté internationale d’honorer la mémoire des millions d’individus qui sont morts à cause de l’esclavage, notamment durant la traversée de l’Atlantique, pour s’être révoltés et pour avoir résisté à leur asservissement. Elle aidera aussi le monde à comprendre que les séquelles de l’esclavage sont au cœur de situations d’inégalité sociale et économique profonde, de haine, d’intolérance, de racisme et de préjugés dont continuent de pâtir à ce jour les personnes d’ascendance africaine.
La représentante a également souligné que l’esclavage et la traite des esclaves étaient à compter parmi les plus graves violations des droits de l’homme de l’histoire de l’humanité et représenteront toujours le comble de la brutalité humaine. Il aura fallu pourtant près de 200 ans à la communauté internationale pour qu’elle les reconnaisse comme crimes contre l’humanité, a-t-elle ajouté, notant que la question des réparations et de l’indemnisation de ces crimes demeurait également aujourd’hui sans réponse.
Les délégués de la Jamaïque, des Philippines, du Nigeria, de l’Ouganda, de la Chine, du Chili, d’Haïti, de l’Indonésie, du Zimbabwe, de la Guinée, du Cameroun, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Royaume-Uni, de l’Algérie, du Bhoutan, du Koweït et du Bénin ont également pris la parole pour s’associer à l’initiative prise par Sainte-Lucie.
L’examen de la question sur la prorogation des mandats des juges ad litem du Tribunal pénal international pour le Rwanda avait été demandé par le Secrétaire général dans une lettre adressée à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité. Il leur demandait de l’autoriser à proroger jusqu’au 31 décembre 2008 les mandats de ces juges, lesquels arrivent à expiration le 24 juin 2007.
Le statut du TPIR ne prévoit pas en effet la prorogation des mandats des juges ad litem. En l’absence d’une telle disposition, l’approbation du Conseil de sécurité, qui a créé le Tribunal, et celle de l’Assemblée générale, qui élit ses juges, sont donc de fait nécessaires pour proroger leurs mandats jusqu’au 31 décembre 2008.
Par ailleurs, la Présidente de la soixante et unième session, Sheikha Haya Rashed Al Khalifa (Bahreïn), a annoncé que l’Assemblée générale se prononcerait sur ces deux questions le vendredi 20 octobre.
* A/61/233
** A/61/234
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel