L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NOMME BAN KI-MOON HUITIÈME SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
Assemblée générale
Soixante et unième session
31e séance plénière – après-midi
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NOMME BAN KI-MOON HUITIÈME SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES
Ban Ki-Moon, qui prendra ses fonctions
le 1 janvier 2007, promet de poursuivre l’héritage de Kofi Annan
Le Ministre des affaires étrangères de la République de Corée, Ban Ki-Moon, a été nommé par acclamation par les membres de l’Assemblée générale*, cet après-midi, huitième Secrétaire général des Nations Unies. M. Ban, qui succèdera à Kofi Annan le 1er janvier 2007, pour un mandat de cinq ans s’achevant le 31 décembre 2011, s’est engagé à poursuivre son héritage. M. Annan a, quant à lui, salué un homme doué d’une vision réellement mondiale.
Le monde a plus que jamais besoin des Nations Unies, a déclaré le Secrétaire général désigné à la tribune de l’Assemblée générale. Le chemin qu’il faudra emprunter pour réaliser la paix et la sécurité dans le monde est semé d’embûches, a-t-il ajouté, assurant qu’il n’aurait de cesse de s’acquitter du mandat qui lui a été confié en essayant de trouver une solution pacifique à toutes les situations de crise. Soulignant que l’ONU était engagée dans un effort de réforme, il a exprimé sa volonté de maintenir le cap et de rationaliser les ressources intellectuelles et humaines disponibles. Le Secrétaire général désigné a félicité Kofi Annan pour avoir fait prendre à l’ONU le virage du nouveau Millénaire et s’est engagé à poursuivre son héritage.
« Au moment où vous prendrez ma relève l’an prochain, je vous invite à tirer pleinement parti des talents exceptionnels que vous trouverez dans le personnel de l’Organisation », lui a conseillé Kofi Annan. Secrétaire général est le meilleur métier possible du monde, a-t-il dit, prolongeant la citation de son lointain prédécesseur, le premier Secrétaire général de l’ONU, Trygve Lie, qui, à l’adresse de son successeur, Dag Hammarskjöld, avait dit: « Vous allez assumer la tâche la plus ingrate du monde ».
Le Conseil de sécurité avait, le 9 octobre dernier, recommandé à l’Assemblée générale de nommer M. Ban Secrétaire général de l’Organisation **. La résolution du Conseil de sécurité a été présentée par son Président pour le mois d’octobre, l’Ambassadeur du Japon, M. Kenzo Oshima.
La décision prise aujourd’hui nous donne l’espoir que nous pourrons nous acquitter d’une responsabilité collective et agir avec détermination sur les questions d’intérêt commun, a déclaré la Présidente de la soixante et unième session de l’Assemblée générale, Sheikha Haya Rashed Al Khalifa, qui a demandé aux États Membres d’accorder au nouveau Secrétaire général le plus grand soutien et de faciliter autant que possible une transition harmonieuse.
Les Présidents des Groupes régionaux et l’Ambassadeur des États-Unis, s’exprimant en tant que représentant du pays hôte, ont ensuite salué la nomination de M. Ban, tout en rendant hommage à l’actuel Secrétaire général.
La prochaine séance plénière de l’Assemblée générale aura lieu lundi 16 octobre, à 10 heures, et sera consacrée à l’élection de cinq membres non permanents du Conseil de sécurité.
* Résolution publiée sous la cote A/61/L.3
** Résolution publiée sous la cote A/61/501
NOMINATION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
Déclarations
S’exprimant en sa qualité de Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. KENZO OSHIMA (Japon) a rappelé que la résolution 1715 (2006), qui avait été adoptée le 9 octobre dernier, avait recommandé à l’Assemblée générale la nomination de M. Ban Ki-Moon au poste de prochain Secrétaire général des Nations Unies pour un mandat prenant effet le 1er janvier 2007 et expirant le 31 décembre 2011. Le Conseil souhaite remercier tous les États Membres ayant présenté des candidats, a ajouté M. Oshima, et se félicite du délai avec lequel l’Assemblée a entériné sa décision qui devrait permettre à M. Ban de se familiariser avec ses nouvelles fonctions au plus vite.
SHEIKHA HAYA RASHED AL KHALIFA (Bahreïn), Présidente de l’Assemblée générale, a félicité M. Ban Ki-Moon pour sa nomination en tant que huitième Secrétaire général des Nations Unies, qui intervient au moment où l’Organisation est fermement engagée dans un large processus de réforme depuis le Sommet de septembre dernier. Elle a également exprimé sa reconnaissance à M. Kofi Annan, pour sa vision globale face aux défis auxquels nous sommes confrontés au niveau mondial. Je suis convaincue, a-t-elle ajouté, que l’ONU saura s’appuyer sur les gains déjà réalisés pour devenir un organe encore plus efficace sous la direction de Ban Ki-Moon. La crédibilité des Nations Unies sera mise à l’épreuve par notre capacité à poursuivre notre travail ensemble et à satisfaire les attentes de millions de personnes à travers le monde. La décision prise aujourd’hui nous donne l’espoir que nous pourrons nous acquitter d’une responsabilité collective et agir avec détermination sur les questions d’intérêt commun, a-t-elle ajouté. La Présidente de l’Assemblée a demandé en conclusion aux États Membres d’accorder au nouveau Secrétaire général le plus grand soutien et de faciliter autant que possible une transition harmonieuse.
M. KOFI ANNAN, Secrétaire général des Nations Unies, a félicité chaleureusement son successeur, M. Ban Ki-Moon, ainsi que tous les États Membres pour ce choix. Il s’est dit ravi que son élection ait été rapide et se soit déroulée sans problème. Tout s’est bien passé parce que les États Membres étaient déterminés à parvenir à un dénouement rapide et parce que l’heureux candidat a des compétences exceptionnelles, a-t-il déclaré, saluant l’expérience de celui-ci, l’étendue de ses relations et son aptitude à opérer efficacement aux niveaux les plus élevés. Selon le Secrétaire général, son successeur est un homme remarquablement attentif aux sensibilités des pays et des peuples de tous les continents. L’homme qui s’apprête à diriger la seule Organisation universelle au monde est doué d’une vision réellement mondiale, a-t-il ajouté.
M. Annan a également invité M. Ban à tirer pleinement parti des talents exceptionnels qu’il trouvera dans le personnel de cette Organisation, le dévouement des membres de son personnel étant, a-t-il précisé, le plus précieux atout de l’ONU. Secrétaire général est le meilleur métier possible du monde, a dit M. Annan, poursuivant la citation de son lointain prédécesseur, le premier Secrétaire général de l’ONU, Trygve Lie, qui, à l’adresse de son successeur, Dag Hammarskjöld, avait dit: « Vous allez assumer la tâche la plus ingrate du monde ». M. Annan a souhaité à M. Ban force, courage et toute la chance possible, ainsi qu’un bon sens de l’humour.
M. CRISPIN GREY-JOHNSON (Gambie), qui s’exprimait au nom du Groupe des États africains, a déclaré que celui-ci appuyait entièrement la recommandation du Conseil de sécurité à l’Assemblée générale au sujet de la nomination de M. Ban Ki-Moon au poste de Secrétaire général. M. Ban dispose d’une expérience très riche et fut un diplomate accompli, a-t-il déclaré. Il a connu la période de transformation de son pays et y a grandement contribué, a-t-il ajouté, notant que M. Ban pourra se servir de cette expérience pour conduire la communauté internationale vers la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement. M. Ban rejoint l’Organisation alors que sa région traverse une période difficile, a-t-il poursuivi, estimant qu’il ne ménagera aucun effort pour aboutir à un règlement de la question de la sécurité dans la péninsule coréenne.
Selon le représentant, la préoccupation immédiate de l’Organisation est sa réforme. Il dispose très certainement des outils qui permettront d’aboutir rapidement à des solutions, notamment en matière de réforme de la gestion, et des réformes du Conseil de sécurité, du Conseil économique et social et de l’Assemblée générale. L’Afrique se réjouit de travailler avec lui, a-t-il dit, citant, entre autres, les dossiers prioritaires du maintien et de la consolidation de la paix ou de la pauvreté. Le représentant a également félicité le Secrétaire général sortant, M. Kofi Annan, pour son immense contribution au multilatéralisme et aux principes et objectifs des Nations Unies. M. Grey-Johnson s’est dit, au nom du Groupe des États africains, fier et très reconnaissant qu’à travers son service exemplaire en faveur de l’Organisation, pendant une décennie, l’Afrique ait pu jouer un rôle important dans le maintien de la paix mondiale, la promotion du développement humain durable, la prévention et le règlement des conflits.
S’exprimant au nom des États Membres du Groupe des États asiatiques, M. KENZO OSHIMA (Japon) a félicité M. Ban Ki-Moon pour sa nomination au poste de Secrétaire général. C’est un rêve qui vient de se réaliser pour les pays de la région par la décision unanime que vient de prendre l’Assemblée générale, sur les recommandations du Conseil de sécurité. Il a ensuite remercié tous les Groupes régionaux, en particulier africain et d’Amérique latine, d’avoir très tôt apporté leur soutien à un candidat en provenance d’Asie. Les États d’Asie sont convaincus que M. Ban contribuera au renforcement de l’efficacité et du prestige de l’Organisation. Diplomate chevronné, il bénéficie de l’expérience nécessaire pour guider celle-ci à bien dans ses travaux. La région Asie est fière de ses progrès dans l’éradication de la pauvreté et de sa croissance économique, dont la République de Corée est un exemple représentatif. Faisant le bilan du processus de sélection, il se rend compte de la valeur des candidats qui ont été présentés, les remerciant de leur coopération. M. Ban pourra compter sur l’appui du Groupe des États asiatiques tout au long de son mandat, a assuré le représentant du Japon, et sur la poursuite des liens de coopération du Conseil de sécurité avec le Secrétaire général.
M. MILOŠ PRICA (Bosnie-Herzégovine), qui s’exprimait au nom du Groupe des États d’Europe orientale, a félicité M. Ban Ki-Moon pour sa nomination aux hautes fonctions de Secrétaire général des Nations Unies. Le monde a subi des mutations spectaculaires depuis 10 ans, et de nouveaux défis apparaissent à l’horizon, a-t-il affirmé. M. Ban a accepté cette tâche difficile et noble de diriger la communauté internationale vers un monde meilleur, dans un climat pacifique, sûr et sain. Il s’est dit convaincu que, sous sa direction prudente, M. Ban saura poursuivre le processus de revitalisation et de modernisation de l’Organisation. Il s’est dit certain, également, qu’au cours de son mandat, les Objectifs du Millénaire pour le développement atteindront le point où la communauté internationale pourra annoncer fièrement qu’ils auront été atteints. Le représentant a également souligné que le Secrétaire général nommé avait déjà fait montre d’engagement en faveur de la paix et la sécurité, la promotion du développement durable, la protection des droits de l’homme, un environnement sain, la justice sociale et la lutte contre la pauvreté. Le représentant a, enfin, exprimé sa gratitude au Secrétaire général sortant, M. Kofi Annan. Son legs continuera d’être le fondement des travaux de l’Organisation pendant les décennies futures, a-t-il conclu.
S’exprimant au nom du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes, M. DIEGO CORDOVEZ (Équateur) a assuré l’Organisation du soutien continu des pays de cette région, avant de remercier M. Kofi Annan pour l’héritage qu’il laisse, après 10 ans, à la tête de l’ONU. Les succès de M. Ban Ki-Moon seront également les nôtres, a-t-il poursuivi, car ses choix reflèteront aussi ceux de la communauté internationale. Ce changement à la direction de l’Organisation se produit à un moment d’incertitude quant au rôle de l’ONU dans le monde, l’opinion internationale réclamant en effet une action plus ferme du Conseil de sécurité. Il faudrait donc saisir l’ensemble des occasions qui se présentent pour prévoir et maîtriser les risques, a recommandé le représentant, et pour cela, le nouveau Secrétaire général devra s’employer à introduire les changements nécessaires pour permettre à l’ONU de s’acquitter plus efficacement de son action. Cette discussion, entamée dans les années 70, n’a pourtant pas eu d’autre effet, selon lui, que de laisser l’Organisation impassible, comme cela a été récemment le cas au Moyen-Orient. La mise en œuvre des réformes est donc indispensable, a conclu le représentant.
M. CHRISTIAN WENAWESER (Liechtenstein), qui s’exprimait au nom du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États, a félicité chaleureusement M. Ban Ki-Moon pour sa nomination et lui a souhaité la bienvenue à la tête de l’Organisation. Le palmarès et les accomplissements passés du Secrétaire général désigné inspirent confiance, a-t-il souligné. Il a, a-t-il dit, les compétences pour assumer ses fonctions avec efficacité et pour diriger l’Organisation dans l’accomplissement de ses tâches. Il va exercer ses fonctions à un moment où les enjeux de la communauté internationale sont nombreux et complexes, a-t-il estimé. Le représentant a plaidé en faveur d’une coopération étroite avec les États Membres. Une coopération productive est indispensable pour maintenir et renforcer le rôle des Nations Unies au sein du système international, a-t-il jugé. Nous devons offrir cette coopération aux peuples que nous représentons et à cette Organisation, a-t-il souligné. Il a enfin exprimé sa profonde gratitude pour le Secrétaire général sortant, M. Kofi Annan, pour ces longues années de service à la tête de Nations Unies.
M. JOHN BOLTON (États-Unis), s’exprimant en qualité de représentant du pays hôte, a félicité M. Ban Ki-Moon pour sa nomination comme nouveau Secrétaire général de l’ONU. Il s’est déclaré convaincu que M. Ban est la personne la mieux qualifiée pour diriger les Nations Unies en ce moment décisif de leur histoire, en particulier à un moment où l’Organisation peine à mettre en œuvre les propositions de la réforme approuvées par les dirigeants du monde en septembre 2005. M. Ban aura à poursuivre et achever la réalisation des modestes mesures de réformes adoptées à ce jour. Tous les États Membres devront œuvrer avec lui pour réaliser cet objectif.
Nous encourageons tous les États Membres, a poursuivi M. Bolton, d’accorder à M. Ban l’appui nécessaire pour agir de manière décisive afin de renforcer les Nations Unies, notamment au cours des premiers mois de son mandat, en adaptant le Secrétariat de l’ONU aux défis auxquels il est confronté. Je suis convaincu, a-t-il dit, que M. Ban maintiendra les normes d’intégrité les plus élevées. M. Bolton a ensuite félicité les autres candidats à ce poste et les États Membres qui les ont recommandés. Nous les remercions d’être entrés en lice pour représenter l’Organisation, ainsi que M. Kofi Annan pour le travail qu’il a accompli pendant les 10 ans où il a été Secrétaire général de l’ONU.
M. DUMISANI S. KUMALO (Afrique du Sud), qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, s’est dit encouragé par les assurances fournies par M. Ban Ki-Moon, le nouveau Secrétaire général que l’Assemblée générale vient de nommer par acclamation, selon lesquelles il compte consolider et renforcer les fondements jetés par le Secrétaire général sortant, M. Kofi Annan, et ses prédécesseurs. Le défi à relever sera de renforcer les progrès enregistrés à ce jour, en veillant à ce que le Secrétariat mette en œuvre les décisions et les mandats de l’Organisation, tout en maintenant l’élan obtenu jusqu’à présent. Le programme de développement est un pilier important de l’Organisation et des efforts considérables sont nécessaires, a-t-il expliqué. Les Nations Unies sont importantes pour la communauté internationale car elles se situent aux croisées des besoins et des désirs de l’humanité, a-t-il ajouté. Il est de notre intérêt que l’Organisation soit efficace, bien gérée et responsable envers les États Membres, a-t-il estimé. Il est impératif que le Secrétaire général nommé agisse dans l’intérêt des États Membres et écoute les vues de chacun et que ceux-ci, en retour, respectent la nature exclusivement internationale des responsabilités du Secrétaire général et ne cherchent pas à l’influencer dans l’exercice de ses fonctions, a-t-il poursuivi, avant de rendre un vibrant hommage au Secrétaire général sortant, M. Kofi Annan.
S’exprimant au nom de l’Union européenne, Mme KIRSTI LINTONEN (Finlande) a chaleureusement félicité M. Ban Ki-Moon pour sa nomination, convaincu de sa capacité à prendre la tête de l’ONU. Fervente adepte du multilatéralisme et des Nations Unies, l’Union européenne a assuré de son soutien au nouveau Secrétaire général de l’Organisation. Je suis convaincue, a ajouté la représentante, que sous sa direction, les États Membres pourront travailler à la promotion de la paix, de la sécurité, du développement et des droits de l’homme. Elle a également promis à M. Ban le soutien de l’Union européenne à la poursuite de la mise en œuvre des réformes des Nations Unies.
M. BAN KI-MOON, Secrétaire général désigné, a remercié les États Membres pour la confiance qu’ils lui avaient témoignée en le nommant huitième Secrétaire général des Nations Unies. Rappelant qu’il succédait à une liste prestigieuse de dirigeants, il a félicité M. Kofi Annan d’avoir fait prendre à l’ONU le virage du nouveau Millénaire et s’est engagé à perpétuer son héritage. Il a en outre affirmé qu’en le désignant aussi rapidement, les États Membres lui ont accordé un délai considérable pour qu’il se prépare à ses futures fonctions. Il a qualifié de véritable honneur le fait de devenir le deuxième Asiatique à prendre la tête de l’Organisation, et a rappelé que l’Asie était une région de diversité où l’on retrouve tous les défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté. L’Organisation est modeste dans ses moyens, mais pas dans ses valeurs, a-t-il ajouté, rappelant que ce n’était pas l’étendue des promesses qui permettait de mesurer le prestige des Nations Unies, mais ce qui était fait concrètement sur le terrain. Or, le monde a plus que jamais besoin des Nations Unies, a déclaré le Secrétaire général désigné, alors que des Balkans à l’Afrique, de l’Asie au Moyen-Orient, la communauté internationale a été témoin de situations nécessitant l’intervention de l’Organisation. Le chemin qu’il faudra emprunter pour réaliser la paix et la sécurité dans le monde est semé d’embûches, a-t-il ajouté, assurant qu’il n’aura de cesse de s’acquitter du mandat qui lui a été confié en essayant de trouver une solution pacifique à toutes les situations de crise. Soulignant que l’ONU était engagée dans un effort de réforme, il a affirmé qu’il fallait maintenir le cap et rationaliser les ressources intellectuelles et humaines disponibles pour renforcer l’Organisation.
M. Ban s’est également dit déterminé à gérer le Secrétariat d’une manière ouverte et responsable et a affirmé qu’il chercherait à établir un consensus articulé autour d’un échange libre d’idées et de critiques. C’est seulement au moyen d’une grande sincérité et d’une discussion ouverte sur les idées et les propositions que l’on sera à même de mieux identifier la façon de servir les peuples du monde entier, a-t-il souligné. Il a indiqué qu’il essaierait d’agir activement afin d’être à la disposition de tous les intéressés. Pour rendre l’ONU plus proche de l’humanité, il travaillera pleinement à ce que la société civile s’engage sur la voie du dialogue et fera en sorte d’obtenir la participation des organisations de soutien à des causes humanitaires, du monde des affaires et des autres composantes de la société civile à travers le monde. Il a promis que son mandat serait marqué par des efforts inlassables en vue d’établir des passerelles et de combler les écarts. Notant qu’un leadership harmonieux, exemplaire, refusant la division, et évitant trop de directives abruptes l’avait toujours servi, M. Ban a déclaré qu’il resterait fidèle, en tant que Secrétaire général, à ces principes.
M. Ban a par ailleurs affirmé qu’il se montrerait entièrement responsable de la gestion du Secrétariat. Le Secrétaire général désigné a également ajouté qu’il avait une profonde admiration et le plus grand respect pour les hommes et les femmes compétents, dévoués et courageux qui servent cette Organisation au jour le jour. Il leur a promis son plus grand appui, son dévouement et sa solidarité. L’objectif de la réforme des Nations Unies n’est pas, selon lui, de pénaliser mais de récompenser, afin que les compétences, l’expérience et le dévouement puissent être totalement mobilisés et utilisés comme il se doit. Il a expliqué qu’il œuvrerait à récompenser le travail difficile et l’excellence, à renforcer la morale, à rendre chacun responsable de son action ou de son inaction et à encourager un meilleur équilibre entre hommes et femmes, en particulier en haut de la hiérarchie. M. Ban a enfin demandé l’appui, la coopération et la confiance des États Membres, et s’est engagé à servir de tout son cœur et au mieux de ses capacités. « Travaillons de concert pour que les Nations Unies puissent faire plus et mieux », a-t-il conclu, se disant optimiste et plein d’espoir quant à l’avenir de l’Organisation mondiale.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel