LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU SUR LES PMA TRACE LA VOIE À SUIVRE POUR LES CINQ PROCHAINES ANNÉES
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Assemblée générale
Soixante et unième session
Réunion de haut niveau sur les pays les moins avancés
9e séance plénière - matin
LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU SUR LES PMA TRACE LA VOIE À SUIVRE POUR LES CINQ PROCHAINES ANNÉES
Chefs d’État et de gouvernement adoptent une déclaration
à l’issue de l’examen à mi-parcours du Programme de Bruxelles
Les chefs d’États et de gouvernement et chefs de délégation ont adopté par consensus, ce matin, une déclaration* réaffirmant que le Programme d’action de Bruxelles jette les bases d’un partenariat mondial renforcé visant à obtenir plus rapidement une croissance économique soutenue, un développement durable et l’élimination de la pauvreté dans les pays les moins avancés (PMA). Ils y renouvellent leur engagement à répondre aux besoins spécifiques des États et reconnaissent que leur situation réclame une attention constante.
Dans le cadre de la Réunion de haut niveau sur l’examen global à mi-parcours du Programme d’action en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2001-2010, qui s’est tenue les 18 et 19 septembre au Siège des Nations Unies, les États Membres ont identifié les progrès réalisés et les défis restant à relever quant aux engagements qui y sont contenus. Adopté en mai 2001 à Bruxelles, en Belgique, ce Programme d’action vise à assurer le développement des PMA, groupe qui compte actuellement 50 États, les plus vulnérables de la communauté mondiale.
Nous avons tracé le chemin pour les cinq prochaines années, s’est félicité le représentant du Bénin au nom de son Président, M. Boni Yayi, également Président du Bureau de la coordination des pays les moins avancés. À ses yeux, la déclaration adoptée aujourd’hui constitue un « consensus équilibré ». Elle vient s’ajouter à la Stratégie de Cotonou, adoptée à l’issue de la Conférence ministérielle des pays les moins avancés qui s’est tenue au Bénin en juin dernier. Le représentant a fait valoir que cette Stratégie apportait des recommandations concrètes pour surmonter les difficultés et les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre du Programme d’action de Bruxelles.
« Dans le monde globalisé et interdépendant qui est actuellement le nôtre, aucune entreprise n’est possible et féconde si elle ne s’inscrit pas dans la logique d’une action concertée et complémentaire », a-t-il déclaré, invitant toutes les parties prenantes à apporter leur pierre à l’édifice pour bâtir une humanité digne et prospère, « à tout jamais libérée des affres de la faim et du spectre dégradant de la misère ».
Clôturant cet examen quinquennal auquel ont participé 75 représentants de haut niveau, Mme Haya Rashed Al Khalifa, Présidente de la soixante et unième session de l’Assemblée générale, a estimé que cette déclaration envoyait un message clair quant à l’engagement ferme des États Membres à lutter contre l’extrême pauvreté. Elle s’est félicitée de la détermination renforcée de tous les acteurs, y compris la société civile, les ONG et le secteur privé, à forger des partenariats plus efficaces pour honorer les engagements du Programme d’action. Face à l’ampleur de la tâche qui reste à accomplir, elle a appelé à redoubler les efforts collectifs afin de parvenir à améliorer de façon substantielle et urgente la vie des plus pauvres et des plus vulnérables.
Par l’adoption de cette déclaration, contenue dans un projet de résolution, les chefs d’État, de gouvernement et de délégations notent les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme d’action mais soulignent qu’au vue des tendances actuelles, il est probable qu’un grand nombre de pays figurant parmi les moins avancés n’atteindront pas les buts et objectifs qui y sont fixés. En outre, ils réaffirment que les PMA sont avant tout eux-mêmes responsables de leur propre développement, mais que leurs efforts doivent être concrètement et fortement appuyés au niveau international dans un esprit de responsabilité partagée et au moyen de véritables partenariats.
Aux termes de ce texte, les États Membres reconnaissent également qu’il est important d’atteindre en temps opportun les buts et objectifs du Programme d’action et, à cet égard, saluent l’élaboration de la Stratégie de Cotonou pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action de Bruxelles.
Enfin, la déclaration appelle la communauté internationale, le système et les organismes des Nations Unies à continuer d’appuyer la mise en œuvre du Programme d’action, en tenant compte des conclusions de cet examen global approfondi à mi-parcours. Elle invite aussi le Conseil économique et social à continuer d’examiner chaque année les résultats obtenus dans la mise en œuvre du Programme d’action de Bruxelles.
* Cette déclaration est contenue dans le projet de résolution publié sous la cote A/61/L.2.
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