ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL À WASHINGTON D.C. LE 23 SEPTEMBRE 2005

ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL À WASHINGTON D.C. LE 23 SEPTEMBRE 2005

(Adapté de l’anglais)

Le Secrétaire général, M. Kofi Annan, est arrivé à Washington D.C. le vendredi 23 septembre dans la matinée, pour participer à un forum intitulé « L’Afrique compte»  au Black Caucus du Congrès des États-Unis.  Il a ensuite eu une réunion bilatérale avec la Secrétaire d’État américain, Condoleezza Rice.

Dans ses remarques au Forum, le Secrétaire général a convenu de l’importance de l’Afrique, en déclarant que « tandis que les États africains s’attaquent à leurs problèmes avec une énergie et une volonté renouvelées, nous devons œuvrer et investir avec eux pour édifier cet avenir meilleur qui pourrait être le leur » (voir notre communiqué de presse SG/SM/10123).  Il a également rappelé l’effort humanitaire fait par les Nations Unies dans l’aide aux victimes du cyclone Katrina.

Le Secrétaire général a en outre évoqué les « engagements remarquables » pris par les dirigeants au Sommet mondial des Nations Unies.  Il a néanmoins rappelé que le résultat de ce Sommet restait en dessous de ses espoirs.

Lors de leur rencontre privée, le Secrétaire général et la Secrétaire d’État américain Condoleezza Rice ont abordé les thèmes suivants: la réforme des Nations Unies, Haïti, l’Iran, l’Iraq, l’Afghanistan et les opérations de maintien de la paix en Afrique.

Interrogé par la presse sur les informations faisant état de la volonté présumée du Gouvernement syrien cherchant à être en quelque sorte exonéré dans l’enquête menée par les Nations Unies sur l’assassinat de l’ancien Premier Ministre libanais, Rafik Hariri, le Secrétaire général a répondu qu’il n’avait pas encore reçu le rapport final de l’enquête, tout commentaire sur cette question étant donc prématuré.  Il a ajouté que les autorités syriennes n’avaient pas manifesté leur volonté de négocier quoique ce soit et a rappelé que, jusqu’à aujourd’hui, aucun Syrien n’avait été accusé.

Répondant à une question sur la réforme de l’Organisation, le Secrétaire général a émis l’espoir que le Document final du Sommet mondial aura convaincu le Congrès américain à renoncer à la disposition sur le paiement de la contribution des États-Unis au budget de l’ONU, comme le montre la détermination des États Membres de faire avancer le processus de réforme.  Tous les États Membres, a-t-il ajouté, doivent travailler ensemble à la réforme de l’Organisation et veiller à ce qu’aucune initiative susceptible de mettre en danger cette réforme ne soit prise.

Plus tard dans l’après-midi, le Secrétaire général a regagné le Siège des Nations Unies à New York.

À l’intention des organes d’information • Document non officiel