ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN SUISSE DU 10 AU 12 MAI 2005

ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN SUISSE DU 10 AU 12 MAI 2005

(Adapté de l’anglais)

Arrivé à Genève dans la matinée du mardi 10 mai, après une visite à Moscou, le Secrétaire général a rencontré, dans l’après-midi, le Président du Cameroun, Paul Biya, en prévision des réunions formelles prévues pour le lendemain.  Avant ces réunions mercredi, il a eu un petit déjeuner de travail avec le Président Olesegun Obasanjo du Nigéria.  Il s’est rendu au Palais des Nations Unies pour s’entretenir pendant plus d’une heure et demie avec les deux Présidents sur la situation relative à la péninsule de Bakassi.

S’adressant à la presse après ce sommet tripartite, le Secrétaire général a déclaré que la réunion avait permis d’évaluer le travail de la Commission mixte chargée de trouver les moyens d’assurer le suivi de la décision sur les frontières terrestre et maritime, rendue en 2002, par la Cour internationale de Justice (CIJ).  Il a été décidé durant ce Sommet qu’un nouveau programme de retrait des troupes nigérianes serait mis au point et convenu par les deux Présidents et le Secrétaire général. 

Les deux Présidents ont confirmé au Secrétaire général leur détermination de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection du bien-être et des intérêts des populations.  Les Présidents ont également accepté de poursuivre le processus de délimitation de leur frontière maritime sur la base de la décision de la CIJ.  Commentant les progrès enregistrés jusqu’ici, le Secrétaire général a rendu hommage aux deux Présidents pour les transferts d’autorité effectués sans heurts qui ont eu lieu le long de la frontière terrestre en 2004, ainsi que pour l’atmosphère généralement satisfaisante qui prévaut dans la région et pour les bonnes relations entre la population et les nouvelles autorités administratives.

Le Secrétaire général a aussi répondu à des questions sur la réforme des Nations Unies, y compris sa proposition de remplacer la Commission des droits de l’homme par un conseil des droits de l’homme de composition plus réduite.  Ceci, a-t-il estimé, contribuerait à renforcer les droits de l’homme.  Il a ajouté que le conseil travaillerait tout au long de l’année et ne serait pas confronté à la question de la sélectivité dans les questions qu’il examine. 

Cette même après-midi, le Secrétaire général s’est entretenu avec Gilchrist Olympio, le chef de l’opposition togolaise.  Il est rentré à New York le mercredi 12 mai.  

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