SG/SM/9944-SIDA/103

N’ÉPARGNONS AUCUN EFFORT POUR METTRE PLUS RAPIDEMENT AU SERVICE DE CEUX QUI EN ONT LE PLUS BESOIN DES PROGRAMMES VITAUX POUR EUX, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

21/06/2005
Communiqué de presse
SG/SM/9944
SIDA/103


N’ÉPARGNONS AUCUN EFFORT POUR METTRE PLUS RAPIDEMENT AU SERVICE DE CEUX QUI EN ONT LE PLUS BESOIN DES PROGRAMMES VITAUX POUR EUX, DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


On trouvera ci-après le texte d’un message que le Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, a adressé à la réunion de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme qui s’est tenue à Rome le 20 juin, et dont M. Peter Piot, Directeur exécutif du programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), a donné lecture:


« Permettez-moi tout d’abord d’exprimer ma sincère gratitude au Ministre des affaires étrangères de l’Italie, M. Gianfranco Fini, ainsi qu’au Gouvernement italien, qui ont généreusement accepté d’accueillir cette importante réunion du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.  Permettez-moi également de saisir cette occasion pour réitérer mon plein appui au Fonds et exprimer de nouveau l’espoir que ce dernier recevra les fonds nécessaires à l’exécution de son mandat – par le biais notamment de son mécanisme de reconstitution par contributions volontaires dont j’assure la présidence.


Ce mécanisme est indispensable à la stabilité et à la planification à long terme des activités du Fonds.  Nous nous trouvons aujourd’hui à un stade critique puisque nous allons examiner ensemble les ressources nécessaires au bon déroulement du cinquième cycle.  Je suis heureux de constater que l’ONUSIDA et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont joints au Fonds pour inviter par écrit tous les donateurs à soutenir ce cycle et à maintenir la dynamique qui est en train de se créer au niveau des pays.


Nous abordons maintenant une nouvelle phase de la lutte contre la pandémie, à savoir la phase d’exécution.  Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a déjà apporté une contribution essentielle à l’expansion des programmes, comme l’ont fait le plan d’urgence pour la lutte contre le sida du Président des États-Unis d’Amérique, la Banque mondiale et les gouvernements eux-mêmes.  Pour que l’argent versé puisse bénéficier à la population, il nous faut renforcer la cohérence et la coopération entre toutes les parties concernées, notamment dans le cadre multilatéral.  Je suis reconnaissant au Fonds d’avoir participé aux travaux de l’Équipe spéciale mondiale chargée d’améliorer la coordination entre les institutions multilatérales et les donateurs internationaux dans le domaine de la lutte contre le sida; les recommandations de l’Équipe spéciale seront présentées au cours de la présente réunion.


Assurer un financement plus durable des interventions visant à lutter contre le VIH/sida doit être, pour nous tous, un objectif important.  Les membres de l’ONUSIDA et moi-même demeurons pleinement résolus à travailler avec le Fonds, notamment au niveau des pays, pour que les obstacles à la mise en œuvre puissent être surmontés.  N’épargnons aucun effort pour mettre plus rapidement au service de ceux qui en ont le plus besoin des programmes vitaux pour eux. »


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