SG/SM/9931-AFR/1193

SI NOUS TRAVAILLONS ENSEMBLE, NOUS POUVONS CRÉER UN AVENIR DE PAIX ET DE PROSPÉRITÉ POUR TOUS LES AFRICAINS, DÉCLARE KOFI ANNAN

14/06/2005
Communiqué de presse
SG/SM/9931
AFR/1193


SI NOUS TRAVAILLONS ENSEMBLE, NOUS POUVONS CRÉER UN AVENIR DE PAIX ET DE PROSPÉRITÉ POUR TOUS LES AFRICAINS, DÉCLARE KOFI ANNAN


Vous trouverez ci-après le texte du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, tel que lu aujourd’hui par M. Tuliameni Kalomoh, Sous-Secrétaire général au Département des affaires politiques, à la Réunion ministérielle de suivi du Sommet Afrique-France à Paris:


La place prépondérante que la France donne au Sommet Afrique-France témoigne de l’intérêt qu’elle porte aux problèmes de développement du continent africain.  Depuis sa création, ce Sommet est l’occasion pour les deux parties de renforcer leurs relations privilégiées et d’entretenir le dialogue sur les politiques communes à mettre en place. 


Pour sortir du cercle vicieux du « retard de développement » et rendre espoir aux populations, l’Afrique a besoin plus que jamais du soutien de la communauté internationale en vue de consolider et d’accélérer les progrès dans les domaines socio-économique et politique.  Malgré le niveau inacceptable de pauvreté et l’instabilité dans certaines régions du continent, la croissance a repris, après une période de stagnation économique.  Le continent compte de plus en plus de gouvernements démocratiquement élus et les conflits armés y sont de moins en moins nombreux.


Depuis 2002, le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) joue un rôle moteur dans cette nouvelle dynamique.  Il témoigne de la volonté des Africains de prendre en main leur propre destin et d’engager les réformes qu’appellent le contexte régional et national et les particularismes locaux.  Ces réformes doivent permettre à l’Afrique, qui ne manque ni de richesses naturelles ni de ressources humaines, de participer pleinement aux échanges internationaux.  Ce n’est qu’en s’intégrant avec succès dans l’économie mondiale et en créant un environnement favorable à l’initiative privée et aux investissements étrangers que les pays africains pourront atteindre un taux de croissance élevé et espérer offrir à leurs populations un niveau de vie comparable à celui des autres pays émergents. 


La voie est tracée pour atteindre cet idéal.  Mais elle exige des pays africains une étroite collaboration entre eux et des réformes très ambitieuses.  Et elle exige des pays développés des initiatives au moins aussi ambitieuses, concernant l’allègement de la dette, l’accroissement de l’aide au développement et de l’assistance technique et financière, et l’ouverture des marchés aux produits africains.


L’année 2005 pourrait bien être une année charnière pour l’Afrique.  En septembre, les dirigeants du monde entier se retrouveront au siège de l’ONU à New York pour évaluer les progrès accomplis depuis l’adoption de la Déclaration du Millénaire.  Ce devrait être le moment de prendre des décisions, y compris des mesures audacieuses pour répondre aux besoins particuliers du continent africain.  Le rapport que j’ai présenté aux États Membres de l’ONU – « Dans une liberté plus grande » – comporte une large gamme de recommandations destinées à épauler les Africains dans leur quête de sécurité, de développement et d’un plus grand respect des droits de l’homme.  Le débat de l’Assemblée générale sur le financement du développement, qui se tiendra à la fin de ce mois, le Sommet du Groupe des Huit, prévu pour juillet, et le Sommet de septembre sont autant d’occasions décisives de susciter un plus grand soutien de la communauté internationale en faveur du développement de l’Afrique.


Pour ma part, je peux vous dire que l’appui du système des Nations Unies vous est acquis.  Si nous travaillons ensemble, nous pouvons créer un avenir de paix et de prospérité pour tous les Africains. 


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