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SG/SM/10267-GA/10435-IHA/1139

GRÂCE AU NOUVEAU FONDS CENTRAL D’INTERVENTION D’URGENCE, L’ONU AGIRA PLUS RAPIDEMENT POUR SAUVER DES VIES, AFFIRME KOFI ANNAN

15/12/2005
Secrétaire généralSG/SM/10267
GA/10435
IHA/1139
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GR Â CE AU NOUVEAU FONDS CENTRAL D’INTERVENTION D’URGENCE, L’ONU AGIRA PLUS RAPIDEMENT POUR SAUVER DES VIES, AFFIRME KOFI ANNAN


Pendant trop longtemps, l’aide humanitaire aux victimes

des catastrophes est restée un processus réactif et financée de façon inégale


(Publié le 17 février)


On trouvera ci-après les remarques du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de l’approbation du Fonds central d’intervention d’urgence par l’Assemblée générale, le 15 décembre 2005:


Je suis ravi que les États Membres aient approuvé l’amélioration du Fonds central autorenouvelable d’urgence mandatée par le Document final du Sommet mondial.  Grâce à cette résolution, le Fonds amélioré devient désormais le Fonds central d’intervention d’urgence.  La mesure prise aujourd’hui par l’Assemblée garantit que dans le domaine capital de l’aide humanitaire, l’Organisation des Nations Unies agira mieux et plus rapidement.


Comme les États Membres de l’ONU le savent mieux que quiconque, le Document final du Sommet mondial était un document très ambitieux, et son suivi est une tâche de grande ampleur.  Cela était clair dès le départ, mais il était aussi clair qu’il fallait une vision audacieuse pour préparer l’ONU au XXIe siècle.  Aujourd’hui, grâce aux efforts du Président Eliasson et de l’ensemble des Membres, nous fêtons notre premier succès.


Le Fonds d’urgence a été un élément capital d’une large réforme de l’action humanitaire.  Comme je l’avais signalé dans mon rapport intitulé « Dans une liberté plus grande », cette réforme doit permettre de disposer d’un financement plus rapide et plus prévisible et de capacités d’intervention humanitaire renforcées et d’avoir une meilleure coordination sur le terrain.


Pendant bien trop longtemps, l’aide humanitaire aux victimes des catastrophes est restée un processus réactif.  Les fonds pour les secours n’ont été recherchés qu’après que la catastrophe eut frappé.  Il est aussi inacceptable que différentes crises reçoivent un financement inégal, les souffrances médiatisées ou situées dans des lieux stratégiques bénéficiant d’une part disproportionnée de l’attention.  Cela a bien trop souvent signifié que, tandis que l’argent arrivait au compte-gouttes, des vies qui auraient pu et dû être sauvées ont été perdues. 


C’est pourquoi je me sens particulièrement encouragé par le large consensus qui s’est dégagé à l’Assemblée générale en faveur de ce nouveau Fonds en attente.  J’espère que cet appui se traduira immédiatement en un financement généreux.  Si c’est le cas, il sera possible d’assurer une distribution plus équitable des secours, reposant sur des besoins démontrés.  Nous pourrons aussi procéder à des dons d’urgence pour mener des activités de secours immédiatement après les catastrophes.  Cela sauvera tout simplement des vies.


Déjà, lors du sommet de septembre, les pays donateurs avaient promis 175 millions de dollars, à titre indicatif, pour appuyer le Fonds.  La majeure partie de cette somme a été promise par les États de l’Union européenne.  Je les remercie de leur générosité et j’invite les autres États Membres à contribuer tout aussi chaleureusement. 


Pour notre part, nous, le personnel du Secrétariat, mènerons des consultations avec les États Membres et avec d’autres parties prenantes pour définir des procédures administratives et de gestion pour le nouveau Fonds en attente.  Nous promettons de le gérer avec un maximum de transparence.  Nous rendrons des comptes, et nous produirons une comptabilité publique intégrale de toutes les donations et dépenses.


Je pense que, comme le Président l’a indiqué, cela permettra au Coordonnateur humanitaire et à tout notre personnel humanitaire d’intervenir beaucoup plus vite, et cela fournira un moyen essentiel pour le faire, qui leur a fait défaut au cours de l’année écoulée, comme nous l’avons vu dans les crises qui se sont succédé. 


J’espère que d’autres pièces du puzzle du suivi du Sommet tomberont prochainement en place.  À ce propos, j’attends avec intérêt l’adoption la semaine prochaine par les États Membres du projet de résolution amendé portant création de la Commission de consolidation de la paix.


En attendant, permettez-moi de vous féliciter, Monsieur le Président, ainsi que l’Assemblée, de cette réussite historique d’aujourd’hui.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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