QU’AUCUN EFFORT NE SOIT ÉPARGNÉ DANS NOTRE ACTION POUR ACCÉLÉRER LA MISE EN OEUVRE DE PROGRAMMES DE LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME, DÉCLARE KOFI ANNAN
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SG/SM/10265
AIDS/109
14 décembre 2005
QU’AUCUN EFFORT NE SOIT ÉPARGNÉ DANS NOTRE ACTION POUR ACCÉLÉRER LA MISE EN OEUVRE DE PROGRAMMES DE LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME, DÉCLARE KOFI ANNAN
(Publié le 27 décembre – retardé à la traduction)
On trouvera ci-après le texte du message adressé par le Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à la réunion de haut niveau du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme avec les Ministres de la santé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, tenue à Marrakech le 14 décembre, dont le Directeur exécutif d’ONUSIDA, M. Peter Piot, a donné lecture:
J’adresse tous mes vœux aux participants de la réunion de haut niveau des Ministres de la santé, qui coïncide avec la douzième session du Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Je tiens en particulier à exprimer ma reconnaissance à l’hôte de cette assemblée, le Gouvernement marocain.
L’efficacité de l’action à mener contre la pandémie de VIH/sida à l’échelon mondial est pour moi personnellement une priorité. Je suis donc heureux de l’occasion qui m’est ici offerte de renouveler mon appui au Fonds mondial, qui joue un rôle de premier plan pour mobiliser des ressources contre ce fléau.
La présente réunion de haut niveau se tient dans une région dont l’importance dans la lutte contre cette pandémie va croissant. En effet, d’après les dernières données épidémiologiques sur le SIDA communiquées par ONUSIDA et l’OMS le mois dernier, on enregistrera cette année 67 000 nouveaux cas de contamination au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. J’espère que vous saisirez l’occasion qui se présente ici pour mobiliser l’engagement politique nécessaire afin de relever ce défi et, en particulier, de combattre la condamnation sociale, le refus de la réalité et la discrimination qui contribuent à la propagation du VIH. Nous savons que dans le monde du sida, le silence est synonyme de mort.
Votre réunion mettra en évidence qu’il faut que des donateurs renforcent encore l’appui financier qu’ils apportent aux programmes nationaux et consolident la coopération et la coordination dans la région. Lors du Sommet mondial tenu en septembre, tous les États Membres de l’ONU se sont engagés à mettre en œuvre un train de mesures de prévention, de traitement et de soins du VIH, dans le but de se rapprocher le plus possible de l’objectif de l’accès universel aux soins d’ici à 2010. Dans cette intensification de la lutte, il sera essentiel de s’efforcer d’obtenir des ressources financières plus prévisibles dans les années à venir. Les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont une occasion sans précédent d’aider la communauté internationale à garantir la sécurité à long terme et la prévisibilité des ressources destinées à la lutte mondiale contre le sida, notamment par des mécanismes tels que le Fonds mondial. J’invite les gouvernements de la région non seulement à revoir leurs propres budgets consacrés à lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme, mais aussi à étudier les moyens de mobiliser leur aide au développement afin de relever, entre autres, les défis mondiaux que pose le sida.
Assurer plus durablement le financement de la lutte contre le VIH/sida doit être pour nous tous un objectif primordial. Les organismes des Nations Unies et moi-même restons fermement déterminés à collaborer avec le Fonds mondial à cette fin. Qu’aucun effort ne soit épargné dans notre action pour accélérer la mise en œuvre de programmes qui sauvent des vies là où les besoins sont les plus pressants.
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