SG/SM/10175

DANS UN MESSAGE ADRESSÉ AU COLLOQUE DE BEIJING, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DIT QUE LA TRANSFORMATION DE LA CHINE, SA POLITIQUE ET SON ENGAGEMENT AUPRÈS DE L’ONU INCITENT À JUSTE TITRE À L’OPTIMISME

24/10/2005
Secrétaire généralSG/SM/10175
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

DANS UN MESSAGE ADRESSÉ AU COLLOQUE DE BEIJING, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DIT QUE LA TRANSFORMATION DE LA CHINE, SA POLITIQUE ET SON ENGAGEMENT AUPRÈS DE L’ONU INCITENT À JUSTE TITRE À L’OPTIMISME


(Publié le 19 décembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte d’un message que le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a adressé aux participants à un colloque intitulé « La Chine et l’Organisation des Nations Unies », tel que le Coordonnateur résident de l’ONU en Chine, Khalid Malik, en a donné lecture aujourd’hui à Beijing:


Permettez-moi de vous adresser mes meilleurs vœux à tous à l’occasion de ce colloque.  Je trouve très encourageant, en tant que Secrétaire général, que les institutions et les dirigeants chinois attachent beaucoup de valeur aux relations entre la Chine et l’ONU, vu le caractère crucial que ces relations présentent pour l’Organisation et son avenir. 


Aujourd’hui, alors que nous célébrons les 60 ans de l’Organisation des Nations Unies, nous devons reconnaître que le monde actuel est très différent de ce qu’il était lorsqu’elle a été créée.  L’Organisation doit tenir compte de cette évolution et relever les défis dont elle est porteuse, notamment, et surtout, remédier au fait que des centaines de millions de personnes sont sans défense contre la faim, la maladie et la dégradation de l’environnement alors que la communauté internationale a les moyens de leur venir en aide.


Le mois dernier, les dirigeants mondiaux se sont réunis au Siège de l’ONU à New York pour essayer de trouver une solution à ces problèmes.  Au Sommet mondial de 2005, les dirigeants des pays riches aussi bien que des pays pauvres se sont engagés à appliquer des politiques précises qui, si elles sont pleinement mises en œuvre, pourraient réduire la faim et la pauvreté de 50% au cours des 10 prochaines années.  Ils ont décidé de créer de nouveaux organes au sein de l’Organisation pour promouvoir les droits de l’homme et consolider durablement la paix dans les pays déchirés par la guerre.  Ils ont promis de combattre le terrorisme sous toutes ses formes et, si nécessaire, de prendre des mesures collectives pour préserver les populations du génocide et d’autres crimes odieux.  Ils ont pris des décisions sur d’importantes réformes au Secrétariat de l’ONU.


Mais, pour ce qui est des changements climatiques et de la réforme du Conseil de sécurité, il n’y a pas eu beaucoup de progrès.  Et, au chapitre de la prolifération et du désarmement nucléaires, encore moins.


Nous avons donc encore beaucoup à faire.  Aujourd’hui, alors que nous célébrons le soixantième anniversaire de notre indispensable institution, je vous promets que je ferai ma part de ce travail.  Et je compte sur les gouvernements pour qu’ils fassent la leur.


Ce que fait la Chine et les résultats qu’elle obtient auront des incidences de plus en plus importantes en la matière.  Aussi bien sur notre aptitude à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) que sur notre capacité de trouver des solutions multilatérales pour garantir la paix internationale et la sécurité collective.


La transformation actuelle de la Chine, son rôle mondial toujours plus constructif et son engagement dynamique auprès de l’ONU nous incitent à juste titre à l’optimisme.  La Chine est déjà en voie d’atteindre la plupart des OMD, ensemble d’objectifs simples, puissants et centrés sur l’individu et les besoins humains fondamentaux que tous les hommes et toutes les femmes, de Beijing à Buenos Aires, peuvent aisément comprendre et appuyer.  Je suis particulièrement encouragé par l’étroite synergie des OMD et de la notion de Xiaokang, qui vise à la fois à garantir un développement équilibré et à privilégier le facteur humain.  Elle augure bien du respect de l’engagement que la Chine a pris au Sommet mondial de mettre en place, d’ici à l’année prochaine, des plans et des stratégies nationaux de réalisation des OMD.


C’est une bonne nouvelle pour la Chine mais aussi pour la communauté internationale tout entière.  Car, vu la taille du pays, ses résultats en matière de réalisation des OMD auront une influence déterminante sur ceux de l’ensemble de la planète.


Cependant, les défis demeurent colossaux.  Il faut, d’une manière ou d’une autre, que les ruraux pauvres puissent bénéficier de l’étonnante croissance économique du pays.  Des efforts urgents sont nécessaires pour enrayer la propagation du VIH.  Et il est indispensable de prendre des mesures pour protéger l’environnement.


Les organismes des Nations Unies présents en Chine travaillent en relation étroite avec le Gouvernement chinois pour résoudre ces problèmes et d’autres.  Nous sommes déterminés à aider ce grand pays à concrétiser la formidable promesse qu’il porte en lui.  Je vous remercie tous de l’intérêt que vous portez à toutes ces questions et je vous souhaite de tenir un colloque très constructif.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.