SG/SM/10083

MESSAGE ADRESSÉ PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL À LA CONFÉRENCE DE HELSINKI POUR DEMANDER QUE SOIT PRIS L’ENGAGEMENT RÉSOLU DE « CONCRÉTISER LA PROMESSE DE SOLUTIONS COLLECTIVES »

8/9/2005
Secrétaire généralSG/SM/10083
Department of Public Information • News and Media Division • New York

MESSAGE ADRESSÉ PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL À LA CONFÉRENCE DE HELSINKI POUR DEMANDER QUE SOIT PRIS L’ENGAGEMENT RÉSOLU DE « CONCRÉTISER LA PROMESSE DE SOLUTIONS COLLECTIVES »


(Publié le 14 décembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte du message adressé par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Kofi Annan, à la Conférence d’Helsinki de 2005: « Mobiliser la volonté politique », tel que lu aujourd’hui par José Antonio Ocampo, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales:


Je salue le Président Halonen et le Président Mkapa, ainsi que les nombreux représentants de gouvernements, d’organisations internationales, de groupes de la société civile et du secteur des affaires qui participent au processus d’Helsinki sur la mondialisation et la démocratie.  Je vous félicite d’avoir lancé cette initiative il y a deux ans.  Et je suis particulièrement heureux que vous vous rencontriez en cette occasion importante pour mobiliser la volonté politique de s’attaquer à toutes les questions cruciales pour le développement humain, la sécurité et les droits de l’homme dans le monde d’aujourd’hui.


Il y a six mois, j’ai présenté aux États Membres des Nations Unies mon rapport « Dans une liberté plus grande: développement, sécurité et respect des droits de l’homme pour tous ».  Le message essentiel de ce rapport est, je crois, identique au vôtre: la famille humaine ne parviendra pas au développement sans la sécurité, elle ne parviendra pas à la sécurité sans le développement, et elle ne parviendra ni à l’un ni à l’autre si les droits de l’homme ne sont pas respectés.  Nous ne pouvons relever ces défis que si nous cherchons des solutions globales et si nous agissons de concert.


Vous connaissez tous les propositions que j’ai faites aux États Membres.  Mon seul but en les faisant était d’aider les États Membres à convenir de changements importants lors du Sommet de la semaine prochaine.  Depuis des mois, ils s’emploient à rédiger un document final sous la conduite éclairée du Président de l’Assemblée générale.  Les questions dont ils débattent présentent une importance vitale: financement du développement, stratégies de développement national globales, santé et environnement, terrorisme et non-prolifération, relèvement après un conflit, droits de l’homme et réforme de l’Organisation elle-même.  Et bien qu’il existe de véritables divergences d’opinion parmi les États Membres sur certaines de ces questions, nombre d’entre eux sont aussi véritablement déterminés à aplanir leurs différences de façon que les dirigeants politiques du monde entier puissent approuver la semaine prochaine un ensemble de modifications importantes.  Ces modifications doivent imprimer un nouvel élan à ce dont il a été convenu dans la Déclaration du Millénaire et aller plus loin, en s’attaquant à de nouveaux problèmes.


Quel que soit le résultat du Sommet, il ne s’agit pas de croire que ces quelques jours vont représenter la fin d’un processus.  En fait, ils marqueront seulement le début d’une nouvelle phase d’activité, au cours de laquelle nous nous efforcerons d’appliquer ce qui aura été convenu et d’aplanir les différences qui subsisteront sur d’autres points.  Parce qu’elles tendent à réduire le déficit de mise en œuvre, les initiatives comme la vôtre ont un rôle particulièrement important à jouer en appelant à la participation de toutes les parties prenantes et en convenant de mesures concrètes visant à donner aux mots une expression concrète.  En dernière analyse, la valeur de ce qui sera décidé la semaine prochaine – et de ce que vous déciderez au cours de cette conférence – sera mesurée à l’aune de ses répercussions sur la vie d’hommes et de femmes dans le besoin.  C’est dans le domaine de leur sûreté et de leur sécurité, de leur prospérité et des débouchés qui s’offrent à eux, que nos progrès seront les plus visibles et nos échecs le plus cruellement ressentis.


Alors que nous nous apprêtons à fêter le soixantième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies, que chacun de nous prenne la ferme résolution de faire son possible pour concrétiser la promesse de solutions collectives et collaborer à l’édification d’un monde plus libre, plus équitable et plus sûr pour tous ses habitants.  Je vous remercie de votre importante contribution à la réalisation de cet objectif.


*   ***   *


À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.