SG/SM/10069-AFR/1246

LA PAIX EST UN DROIT INALIÉNABLE, COMME LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET LES DROITS À LA VIE ET À LA SANTÉ, DONT LES PEUPLES D’AFRIQUE CENTRALE DOIVENT POUVOIR PLEINEMENT JOUIR, SOULIGNE KOFI ANNAN

01/09/2005
Secrétaire généralSG/SM/10069
AFR/1246
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA PAIX EST UN DROIT INALIÉNABLE, COMME LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET LES DROITS À LA VIE ET À LA SANTÉ, DONT LES PEUPLES D’AFRIQUE CENTRALE DOIVENT POUVOIR PLEINEMENT JOUIR, SOULIGNE KOFI ANNAN


On trouvera ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, prononçé aujourd’hui à Brazzaville, par M. Amadou Ouattara, Représentant de la FAO en République du Congo,à la vingt-deuxième réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale:


Je tiens à remercier le peuple et le gouvernement congolais qui accueille pour la deuxièmefois consécutiveles travaux du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.  Cette vingt-deuxième réunion ministérielle du Comité se tient à un moment où les pays de l’Afrique centrale se préparent à participer, en septembre, avec les autres nations du monde à la réunion plénière de haut niveau de la soixantième session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, réunion qui examinera les progrès accomplis dans la réalisation des engagements énoncés dans la Déclaration du Millénaire.


La sous-région de l’Afrique centrale présente encore un tableau mitigé sur le plan de la sécurité et la paix.  En dépit de certains progrès, telles que la réussite des processus électoraux en République centrafricaine et au Burundi, ainsi que la poursuite de la transition politique et l’enregistrement des électeurs en République démocratique du Congo, la situation demeure préoccupante, en raison notamment de la persistance de l’insécurité transfrontalière, de la circulation illicite des armes légères, des flux massif de réfugiés et de déplacés, des violations des droits de l’homme et de l’existence de tensions latentes.  Tous ces facteurs constituent des entraves majeures à la consolidation de la paix et à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement en Afrique centrale.


L’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies le 14 juillet dernier, d’un projet de résolution sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), illustre l’attachement de l’ONU à la promotion de la paix et de la sécurité dans la sous région.  Cette résolution vise à aider la CEEAC à renforcer ses capacités en matière de maintien de la paix et de la sécurité, ainsi que dans le domaine de la reconstruction.


La paix est un droit inaliénable, comme la liberté d’expression et les droits à la vie et à la santé, dont les peuples de l’Afrique centrale doivent pouvoir pleinement jouir.  Et cela n’est possible qu’au sein d’États respectueux des principes démocratiques et de la bonne gouvernance.


Votre Comité a contribué au renforcement de la confiance entre vos pays et à la ratification d’un important pacte de non-agression entre ses États membres.  Ces réalisations n’auraient pas été possibles sans l’esprit de dialogue, de concertation et de solidarité dont vous faites preuve dans le cadre du Comité consultatif.  J’espère que vous manifesterez autant de détermination et de volonté politique pour la mise en oeuvre des recommandations qui seront adoptées à l’issue de vos travaux.


Soyez assurés que l’Organisation des Nations Unies continuera à vous fournir tout l’appui nécessaire.  Je vous souhaite plein succès dans vos travaux.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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