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PNUE/266

LA 23E SESSION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE/FORUM MINISTÉRIEL MONDIAL SUR L'ENVIRONNEMENT - 21 AU 25 FÉVRIER 2005

22/02/2005
Communiqué de presse
PNUE/266


LA 23E SESSION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU PNUE/FORUM MINISTÉRIEL MONDIAL SUR L'ENVIRONNEMENT - 21 AU 25 FÉVRIER 2005


(Publié tel que reçu.)


NAIROBI, le 18 février (PNUE) -– Une réunion internationale de la société civile organisée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement aura un impact nul sur l’atmosphère. En effet, les émissions de gaz à effet de serre occasionnées par le transport aérien des participants à la conférence seront compensées par des projets en Afrique australe et occidentale.


Plus de 100 délégués en provenance d’Afrique, d’Amérique du Nord, d’Amérique latine et des Caraïbes, d’Asie et d’Europe se rendent au Kenya pour participer au Sixième Forum mondial de la société civile qui se tient au siège du Programme des Nations Unies pour l’environnement à Nairobi.


Les émissions de leurs vols auraient ajouté à la pollution automobile, industrielle et domestique mondiale de carbone qui est à la base des changements climatiques.


Mais cette fois-ci, le Forum sera une réunion « carbo-neutre ». Le PNUE, en collaboration avec « MyClimate », une organisation suisse, apporte son soutien à un projet de conversion de l’énergie solaire en Erythrée et un autre de production d’énergie à partir de déchets en Afrique du Sud.


La quantité de dioxyde de carbone économisée grâce au soutien du PNUE est égale à la quantité de carbone émise suite aux déplacements des délégués.


Klaus Toepfer, le Directeur exécutif du PNUE, a déclaré: « Le changement climatique représente le danger le plus important pour la planète et ses habitants. Les gouvernements doivent agir, les sociétés d’affaire doivent agir, nous devons tous agir afin de réduire notre contribution individuelle à cette catastrophe qui s’annonce. Compenser les émissions des déplacements, en plantant des arbres ou en investissant dans des programmes promouvant les énergies renouvelables et propres dans le monde en développement, est un cycle vertueux. Nous contribuons à la lutte contre le changement climatique, tout en augmentant la couverture forestière et la quantité d’énergie verte disponible. L’un et l’autre sont nécessaires dans les pays en développement pour assurer un environnement sain et un développement économique durable ».


Il s’est déclaré particulièrement ravi que le Forum veille à minimiser son empreinte climatique la semaine même de l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, le traité qui appelle à la réduction des émissions des pays développés.


« Nous possédons maintenant les fondations nécessaires pour œuvrer en faveur de réductions d’émissions encore plus ambitieuses de 60 pour cent primordiales afin de véritablement stabiliser l’atmosphère. J’espère que les organisateurs d’autres conférences aussi bien que les participants aux réunions qui se tiennent à travers le monde, veilleront également à neutraliser les émissions de carbone de leurs rencontres », a ajouté M. Toepfer.


Renat Heuberger, le directeur général de l’organisation MyClimate, basée à Zurich, a noté que : « Le soutien du PNUE finance un projet visant l’installation de 200 capteurs solaires pour l’alimentation de chauffe-eau dans des écoles, des hôpitaux et des habitations en Erythrée. Les capteurs sont fabriqués sur place et des instituteurs locaux suivent des formations dans la production de chauffage solaire, ce qui contribue au succès du projet. »


En Afrique du Sud, dans le Sebokeng Township à 30km au sud ouest de Johannesburg, les fonds servent à convertir du méthane, issu du traitement d’eaux usées, en électricité. Le méthane, un des plus grands gaz à effet de serre, est également un excellent carburant. En recueillant le méthane, jusqu’ici abandonné à l’évaporation, nous réduisons non seulement son impact sur le réchauffement planétaire mais compensons également l’électricité produite jusqu’alors par une centrale à charbon », a-t-il expliqué.


Le Forum, qui regroupe diverses agences dont des sociétés de protection de l’environnement, des syndicats, des groupes de jeunes, des associations de femmes, des experts en entreprises viables et des réseaux de peuples indigènes, se tient à la veille du Conseil d’administration du PNUE qui se déroulera du 21 au 25 février.


Les débats et les recommandations du Forum informeront les délégués du Conseil d’administration du PNUE du rôle que la société civile doit continuer à jouer dans la poursuite des efforts vers un développement durable et soucieux de l’environnement.  Une des questions clé pour le Forum est d’examiner comment les Organisations non gouvernementales pourront contribuer à la reconstruction et réhabilitation des zones dévastées par les raz-de-marée de l’Océan indien.


Certains projets de décisions devant le Conseil d’administration et la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement figurent aussi au nombre des questions qui seront étudiées. Les Objectifs du Millénaires pour le développement font l’objet d’une révision quinquennale en 2005.


Pour en savoir plus sur les projets en l’Érythrée et l’Afrique du Sud, ainsi que les activités de MyClimate et d’autres initiatives « carbo-neutre », veuillez consulter: www.unep.org/dpdl/civil_society/GCSF/carbon-neutral.asp.  L’adresse du site web consacrée au travail du PNUE avec la société civile est: www.unep.org/dpdl/cso et pour plus de renseignements sur le Conseil d’administration et le Forum ministériel mondial sur l’environnement, consultez www.unep.org/gc/gc23/french/index.asp.


Pour plus d’informations, veuillez prendre contact avec: Eric Falt, porte-parole du PNUE et Directeur de la Division de la communication et de l’information – tel +254 20 623292 ou par courriel eric.falt@unep.org; ou Nick Nuttall, Responsable des relations médias, aux tel + 254 20 623084, mobile 254 (0) 733 632755 ou par courriel nick.nuttall@unep.org.


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