L’ONU DEMANDE 238 MILLIONS DE DOLLARS DE PLUS POUR VENIR EN AIDE AUX VICTIMES DU TREMBLEMENT DE TERRE AU PAKISTAN

L’ONU DEMANDE 238 MILLIONS DE DOLLARS DE PLUS POUR VENIR EN AIDE AUX VICTIMES DU TREMBLEMENT DE TERRE AU PAKISTAN

(Adapté de l’anglais)

GENÈVE/NEW YORK, 26 octobre (OCHA) –- Les Nations Unies ont révisé à la hausse leur appel d’urgence initial lancé pour venir en aide aux zones sinistrées du Pakistan du fait du tremblement de terre.  Elles demandent 238 millions de plus, s’ajoutant au montant du premier appel à contributions lancé le 11 octobre et dont le montant était de 312 millions de dollars.  Ces quelque 550 millions de dollars sont prévus pour venir en aide au cours des six prochains mois aux populations touchées par le séisme survenu le 8 octobre dernier.

En effet, la tragédie qui s’est abattue sur cette région n’a cessé de s’aggraver au cours des trois dernières semaines: c’est une catastrophe humaine et économique sans précédent dans l’histoire du sous-continent qui se présente aujourd’hui.  La totalité de la partie du Cachemire administrée par le Pakistan, ainsi que la province frontalière du Nord-Ouest, ont été touchées: des centaines de villes et de villages ont été complètement anéantis, en particulier Muzzaffarabad, Manshera, Balakot et Batagram.  Des milliers de villages, de hameaux et de communautés isolés se trouvent sur ce territoire de 28 000 kilomètres carrés.  Le séisme a détruit la plupart des hôpitaux, des écoles, des sièges des institutions gouvernementales et des infrastructures de communication.  En outre, la plupart des responsables locaux chargés d’apporter une réponse immédiate ont péri dans le tremblement de terre.

La majorité des routes et des ponts ont été ruinés.  Les secousses secondaires ont également entraîné de nombreux glissements de terrain, bloquant l’accès à des dizaines de milliers de personnes vivant dans des vallées.  Il est par ailleurs essentiel de noter que l’hiver arrive, ce qui aggrave la situation de milliers de blessés, déshydratés et sous-alimentés, qui, désormais exposés au grand froid, risquent la mort.  Le nombre actuel de 50 000 victimes pourrait doubler si l’aide n’est pas acheminée immédiatement vers les régions montagneuses.  Car, en dépit de ce qui a déjà été envoyé sur place, ce sont plus d’un million et demi de personnes qui pourraient se retrouver sans abris au début de l’hiver.  Dans ce contexte, l’aide d’urgence nécessite l’envoi d’équipements d’hébergement, sanitaires et hospitaliers, d’eau et de nourriture.  Une assistance aérienne spéciale est en outre requise pour permettre l’accès à ces régions les plus isolées, et ce avant l’arrivée de l’hiver.  

Pour plus d’information, veillez contacter Stéphanie Bunker, Bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA-New York; +1 (917) 367 5126; portable: +1 (917) 892 1679; Kristen Knutson, OCHA-New York, +1 (917) 367 9262; Elizabteh Byrs, OCHA-Genève, +41 22 917 2653; portable: +41 79 473 4570.

*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel