UNE RÉUNION POUR LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME D’ALERTE AUX TSUNAMIS DANS L’OCÉAN INDIEN S’EST TENUE AU SIÈGE DE L’UNESCO À PARIS DU 3 AU 8 MARS
Communiqué de presse IHA/1023 |
UNE RÉUNION POUR LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME D’ALERTE AUX TSUNAMIS DANS L’OCÉAN INDIEN S’EST TENUE AU SIÈGE DE L’UNESCO À PARIS DU 3 AU 8 MARS
(Adapté de l’anglais)
Des experts des Nations Unies et des pays de l’océan Indien touchés par le tsunami de décembre se sont retrouvés au siège de l’UNESCO à Paris du 3 au 8 mars derniers, afin de discuter de la mise en place d’un système d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien. C’est la Commission océanographique intergouvernementale (COI) qui a organisé cette réunion de cinq jours avec le soutien du secrétariat de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC) et d’autres organisations des Nations Unies.
Cette Réunion a abouti à l’adoption d’un communiqué énumérant une liste de principes qui permettront une action immédiate pour le développement d’un tel système d’ici fin 2006. Il a été convenu de la nécessité de voir ce système s’appuyer sur des centres nationaux d’alerte au tsunami et l’échange gratuit de données entre les pays concernés.
La Réunion de Paris a également soutenu la nécessité de développer rapidement un système provisoire d'alerteprécoce aux tsunamis, faisant ainsi sienne une proposition de la Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes tenue à Kobé au Japon des 18 au 22 janvier 2005. La réalisation de cette solution provisoire nécessite l’amélioration des stations d’observation existantes dans l’océan Indien combinée à la fourniture d’informations sismiques ou autres de la part de l’Agence météorologique japonaise et du Centre de prévention aux tsunamis dans le Pacifique, basé à Hawaï.
Par cette démarche provisoire, les pays seront en mesure, à partir du 1er avril, d’obtenir des données sismiques des stations de surveillance des tremblements de terre de Tokyo et d’Hawaï. Des techniciens mettront en place six stations marégraphiques dans l’océan Indien occidental, près de la Thaïlande, de l’Indonésie et de la Malaisie et en améliorant 15 sites existants. Les données de ces sites seront échangées gratuitement avec les autres pays.
Les participants à cette réunion ont décidé de se revoir du 14 au 16 avril à Maurice, afin d’affiner les détails de la mise en œuvre d’un système d’alerte précoce et de clarifier les responsabilités respectives des centres de prévention nationaux, sous-régionaux et régionaux.
Des pays d’autres régions ont, durant cette Réunion, souhaité la mise en place de systèmes d’alerte précoce de tsunami en particulier pour la mer de Chine du sud, le Pacifique sud, la mer des Caraïbes, l’océan Atlantique et les régions méditerranéennes, qui ont tous fait l’expérience d’un tsunami dévastateur.
Pour plus d’information on peut contacter Brigitte Leoni, Chargée des relations avec les médias, du Secrétariat interorganisations de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC)au tél +41 22 917 4968 ou par email à l’adresse leonib@un.org ou le site internet www.unisdr.org.