LA CONFÉRENCE DE L’ONU SUR LA PRÉVENTION DES CATASTROPHES NATURELLES CONCLUT SES TRAVAUX AVEC L’ADOPTION D’UN PLAN D'ACTION SUR 10 ANS (2005-2015)
Communiqué de presse IHA/1005 |
IHA/1005
25 janvier 2005
LA CONFÉRENCE DE L’ONUSUR LA PRÉVENTION DES CATASTROPHES NATURELLES CONCLUT SES TRAVAUX AVEC L’ADOPTION D’UN PLAN D'ACTION SUR 10ANS (2005-2015)
(Adapté de l’anglais)
KOBÉ, Hyogo Japon, 22 janvier –-Un mois après le drame du tsunami dans l’océan Indien qui a causé la mort de plus de 230 000 personnes, la communauté internationale a adopté, au terme de la Conférence mondiale de l'ONU pour la prévention des catastrophes naturelles quis’est tenue à Kobé, du 18 au 22 janvier, un Plan d'action sur 10 ans (2005-2015) pour réduire les risques liés à ces catastrophes, ainsi qu'une déclaration encourageant le développement d’une culture de la prévention à tous les niveaux.
« Nous avons élaboré un plan d'action qui comprend une série d'objectifs pour assurer, au cours des 10 prochaines années, la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles dans le monde », a déclaré Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires. Les 168 délégations réunies à la Conférence ont ainsi décidé de faire de la. Le « Plan d'action Hyogo: 2005 – 2015 » prévoit, dans les pays sujets aux catastrophesnaturelles, le renforcement des capacités à lutter contre ces catastrophes etun investissement massif dans la prévention.
« Ce nouveau plan permettra de réduire le fossé qui existe entre ce que l'on sait et ce que l'on fait, l'élément fondamental étant l'engagement politique », a souligné Jan Egeland.
« Ces cinq jours passés à Kobé vont faire une réelle différence dans notre manière d'appréhender les catastrophes naturelles et de nous engager véritablement sur la route d'un monde plus sûr », a déclaré pour sa part Yoshitaka Murata, Président de la Conférence.
Les participants à la Conférence ont également adopté la « Déclaration de Hyogo » -du nom de la préfecture ou se trouve le port de Kobé-qui recommande notamment qu’« une culture de la prévention des catastrophes » soit encouragée « à tous les niveaux » et qui reconnaît les liens entre la réduction des catastrophes, le développement durable et laréduction de la pauvreté.
Ces documents non contraignants serviront de schéma directeur pour aider les nations et les individus à construire des communautés capables de résister aux catastrophes. Élaborés à partir des engagements pris à Yokohama, au Japon, il y a 10 ans, le nouveau plan d’action appelle la communauté internationale à poursuivre une approche intégrée à l’égard du développement durable et tenant compte des risques multiples afin de réduire l’incidence et la gravité des catastrophes naturelles ».
La Déclarationde Hyogo réaffirme aussi le rôle capital du système des Nations Unies à tous les niveaux dans la réduction desrisques liés aux catastrophes.
C'est d'ailleurs les Nations Unis qui ont été chargées de superviser la mise en place d'un système d'alerte rapide aux tsunamis dans l'océan Indien -une décision prise la semaine dernière par les délégués de la Conférence de Kobé lors d'une session extraordinaire consacrée à la prévention des tsunamis. De manière plus générale, la Conférence de Kobé a décidé, la semaine dernière également, la création d'un système d'alerte mondial aux catastrophes naturelle– sécheresses, inondations, typhons, ouragans, glissements de terrain, éruptions volcaniques et tsunamis.
« Le monde ne sera pas plus sûr la semaine prochaine mais il le sera lorsque nous aurons commencé à travailler ensemble sur les engagements que nous avons pris ici pour qu'ils deviennent réalité », a conclu M. Egeland.
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