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ENV/DEV/804-PI/1632

CONFÉRENCE DE MAURICE: LES PETITS ÉTATS INSULAIRES RÉFLÉCHIRONT AUX MOYENS D’AMÉLIORER LEUR PRÉPARATION AUX CATASTROPHES NATURELLES

05/01/2005
Communiqué de presse
ENV/DEV/804
PI/1632


CONFÉRENCE DE MAURICE: LES PETITS ÉTATS INSULAIRES RÉFLÉCHIRONT AUX MOYENS D’AMÉLIORER LEUR PRÉPARATION AUX CATASTROPHES NATURELLES


(Adapté de l’anglais)


NEW YORK, 4 janvier —- La Conférence de Maurice qui s’ouvrira le 10 janvier et qui sera une rencontre de toute première importance pour l’avenir des petits États insulaires en développement, accordera une attention prioritaire à la planification préalable en prévision de catastrophes naturelles comme les tsunamis et les cyclones.


Le Secrétaire général de cette Conférence des Nations Unies, Anwarul K. Chowdhury, Secrétaire général adjoint, a assuré les populations et les gouvernements des pays touchés par la catastrophe du tsunami, particulièrement ceux des petits États insulaires en développement, de sa profonde sympathie.  « L’énormité des pertes en vies humaines et des dégâts matériels dans les zones côtières a, une fois de plus, mis en évidence la vulnérabilité des petits États insulaires en développement », a-t-il fait remarquer.  Il a rappelé que ceux-ci avaient récemment été touchés par une série de catastrophes, ouragans et tempêtes tropicales dévastateurs, dus en grande partie aux changements climatiques.


Lors de la Réunion de Maurice, les 37 petits États insulaires en développement demanderont à la communauté internationale de les aider à surmonter les problèmes auxquels ils doivent faire face et qui vont des catastrophes naturelles et des conséquences des changements climatiques aux difficultés des échanges commerciaux à la menace du VIH/sida.


« Les petits États insulaires en développement sont extrêmement vulnérables  à toutes sortes de catastrophes naturelles et vu l’ampleur des destructions causées par te tsunami, la Conférence de Maurice, naturellement, concentrera son attention sur cette question », a dit M. Chowdhury, ajoutant qu’il est persuadé que « l’idée d’un système d’alerte global sera avancée par de nombreux participants ».


Plus de 2 000 participants des États insulaires, de leurs partenaires traditionnels des pays donateurs ainsi que d’autres pays, y compris quelque 25 chefs d’État et de gouvernement, assisteront, du 10 au 14 janvier à Maurice, à la Réunion internationale de l’ONU chargée d’examiner les progrès dans l’application du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement, programme adopté il y a 10 ans lors d’une Conférence mondiale tenue à la Barbade. 


La Réunion de Maurice doit adopter une stratégie dynamique pour renforcer la mise en œuvre du Programme d’action de la Barbade, qui touchait notamment des problèmes comme les changements climatiques, les catastrophes naturelles, les déchets, les ressources marines, l’eau douce, l’énergie, la biodiversité, les transports et le tourisme.  Cette stratégie portera également sur des problèmes émergents qui affectent de plus en plus les États insulaires, comme l’accès aux marchés, le VIH/sida, l’information et les nouvelles préoccupations touchant la sécurité, de même que sur les nouveaux débouchés offerts par les technologies de l’information et par les cultures insulaires. 


Des informations détaillées sur la Conférence sont disponibles sur le site Internet http://www.un.org/french/smallislands2005/.   


      Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Nosh Nalavala, chargé de l’information au Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement au tel.: 1(917) 367-2471, e-mail: nalavala@un.org; ou François Coutu, Département de l’information, Section du développement au tel.: 230-286-0567 (à Maurice), e-mail: mediainfo@un.org.


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