Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA COMMISSAIRE AUX RELATIONS EXTÉRIEURES DE LA COMMISSION EUROPÉENNE ET DU COMMISSAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT ET L’AIDE HUMANITAIRE

13/09/2005
Communiqué de presseConférence de presse
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Conférence de presse                                        13 septembre 2005


CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA COMMISSAIRE AUX RELATIONS EXTÉRIEURES DE LA COMMISSION EUROPÉENNE ET DU COMMISSAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT ET L’AIDE HUMANITAIRE


Mme Benita Ferrero-Waldner, Commissaire aux relations extérieures et à la politique de voisinage de la Commission européenne, a exprimé des sentiments mitigés quant au projet de document final qui doit être adopté par Sommet prochainement.  Expliquant que l’Union européenne nourrissait de grandes ambitions à l’égard de ce texte, elle s’est félicitée de la décision de créer une Commission de consolidation de la paix.  Elle a par contre exprimé quelques réserves à l’égard du Conseil des droits de l’homme, qu’elle a qualifié de simple « changement de nom », jugeant que ce Conseil devait avoir un statut bien plus important que celui qui lui est conféré dans le projet de document final.  La commissaire s’est également exprimée sur le statut du Secrétaire général, estimant que ce dernier devait non seulement avoir « les responsabilités d’un patron, mais également son autorité ».  Mme Ferrero-Waldner a enfin expliqué que l’Union européenne aurait souhaité que l’environnement et le développement durable aient occupé une place plus importante dans le projet de document final, expliquant que ces derniers étaient cruciaux à la lutte contre la pauvreté.


Au cours de la même conférence de presse, M. Louis Michel, Commissaire européen pour le développement et l’aide humanitaire, a rappelé que l’Union européenne (UE) représentait plus de la moitié de l’aide mondiale au développement.  En 2004, l’UE consacrait 0,36% de son PIB à l’aide au développement, a-t-il affirmé, indiquant que ses pays membres s’étaient engagés à accroître leur aide au développement au niveau de 0,56% de leur PIB d’ici à 2010.  Louis Michel a également expliqué qu’au moins la moitié de cette augmentation de l’aide au développement serait consacrée à l’Afrique subsaharienne.  La solidarité constitue une « obligation morale », a-t-il conclu, invitant la communauté internationale à s’aligner sur les engagements de l’Union européenne en matière d’aide au développement.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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