REPRISE DE LA SESSION D’ORGANISATION DE LA COMMISSION DU DESARMEMENT: LA SIERRA LEONE ÉLUE À LA PRÉSIDENCE
Communiqué de presse CD/2981 |
Commission du désarmement
266e séance – matin
REPRISE DE LA SESSION D’ORGANISATION DE LA COMMISSION DU DESARMEMENT: LA SIERRA LEONE ÉLUE À LA PRÉSIDENCE
L’ordre du jour au centre des discussions
La Commission du désarmement a repris, ce matin, les travaux de sa session d’organisation de 2005, interrompue en décembre 2004. Sous la présidence de M. Sylvester Rowe (Sierra Leone), élu ce matin, elle a sélectionné une partie des autres membres de son Bureau. À ce titre, Mme Maria Pavlova Tzotzorkova (Bulgarie) et M. Alisher Vohidov (Ouzbékistan) ont été élus respectivement Rapporteur et Vice-Président de la Commission. C’est en l’absence de consensus sur l’ordre du jour et malgré le fait que le Bureau n’est toujours pas entièrement constitué, que cette réunion s’est déroulée.
En fin de séance et après avoir entendu, en particulier, les délégations des États-Unis, de l’Indonésie, au nom du Mouvement des non-alignés, et l’Égypte sur un premier point de l’ordre du jour portant sur le désarmement nucléaire, la Commission a convenu de se réunir demain matin, à 10 heures. Auparavant, elle avait convenu du premier point de l’ordre du jour en acceptant, à l’initiative du Président, de formuler celui-ci comme suit: « Recommandations pour le désarmement nucléaire et la non-prolifération des armes nucléaires sous tous leurs aspects, en particulier en vue de parvenir à l’objectif de désarmement nucléaire ». Le Président a décidé d’examiner demain le second point de l’ordre du jour relatif aux mesures de confiance pratiques, y compris les mécanismes de vérification, dans le domaine des armes conventionnelles.
Dans sa déclaration liminaire, M. Rowe a rappelé que la Commission du désarmement, à l’instar de tous les organes compétents en la matière, faisait face à de graves problèmes de fonctionnement. Il a demandé aux délégations d’assumer leurs responsabilités d’États Membres de cette institution universelle chargée par l’Assemblée générale, au titre de sa résolution 59/105, de discuter de façon approfondie des questions de désarmement et de faire des recommandations concrètes. Paralysée depuis cinq ans du fait qu’il n’a pas été possible pour ses membres de s’accorder depuis sur son ordre du jour, la Commission du désarmement de l’ONU, à l’instar de l’ensemble des organes compétents en la matière, est aujourd’hui au point mort.
Pour autant, a déclaré le Président, « à l’extérieur de ses murs, le dossier du désarmement est bien vivant, il est à l’esprit et au cœur des milliers de victimes de l’utilisation d’armes qui, partout, détruisent la vie ». Il a ainsi exhorté les délégations à faire preuve d’engagement et d’esprit de compromis de sorte que la présente session soit l’occasion d’entamer des délibérations de fonds substantielles en vue du prochain Sommet mondial qui se tiendra au Siège de l’ONU en septembre de cette année.