LES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR LES ARMES BIOLOGIQUES TIENNENT LEUR RÉUNION ANNUELLE À GENÈVE DU 13 AU 24 JUIN
Communiqué de presse CD/2971 |
LES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR LES ARMES BIOLOGIQUES TIENNENT LEUR RÉUNION ANNUELLE À GENÈVE DU 13 AU 24 JUIN
Cette troisième réunion annuelle portera son attention sur le contenu, la promulgation et l'adoption de codes de conduite pour les scientifiques
(Publié tel que reçu.)
GENÈVE, 10 juin (Service d’information des Nations Unies) -– La troisième réunion annuelle des États parties à la Convention sur les armes biologiques se tient du 13 au 24 juin 2005 à Genève.
Ouverte à la signature en 1972 et entrée en vigueur en 1975, la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, a été ratifiée par 154 pays; 16 autres l'ont signée sans l'avoir encore ratifiée.
La réunion annuelle des États parties s'inscrit dans le cadre d'un programme triennal approuvé en 2002 par la Cinquième Conférence d'examen de la Convention qui avait alors décidé que les États parties se rencontreraient deux fois par an jusqu'à la prochaine Conférence d'examen de 2006, afin de discuter et de promouvoir une approche commune et une action efficace s'agissant de nombreuses questions en vue du renforcement de la Convention.
Cette année, l'accent sera mis sur la recherche d'une approche commune et d'une action efficace concernant le contenu, la promulgation et l'adoption de codes de conduite à l'intention des scientifiques. Les experts doivent examiner les options relatives à l'élaboration et l'application de codes de conduite qui permettraient d'éviter que l'utilisation de la science, en particulier dans les domaines des sciences de la vie et de la biotechnologie, ne se fasse d'une manière susceptible d'aboutir à une infraction à la Convention. La réunion se penchera probablement sur la manière dont les campagnes de sensibilisation et l'éducation des scientifiques au sujet des interdictions découlant de la Convention pourraient renforcer les garde-fous contre le développement et la prolifération, à des fins hostiles, de micro-organismes et toxines pathogènes et des équipements et technologies associés.
Cette réunion fait suite à des réunions de même nature tenues en 2003 et 2004 qui se sont avérées fructueuses et s'étaient penchées sur le renforcement des mesures nationales contre les armes biologiques par le biais de la législation nationale et de mesures dans le domaine de la biosécurité; sur le renforcement et l'élargissement des efforts institutionnels nationaux et internationaux pour la surveillance, la détection, le diagnostic et la lutte contre les maladies infectieuses affectant les humains, les animaux et les plantes; et sur le renforcement de la capacité de la communauté internationale à réagir à des cas présumés d'utilisation d'armes biologiques ou à l'apparition suspecte de maladies à enquêter sur ces cas et à en atténuer les effets.
Cette année, figurent parmi les participants des scientifiques gouvernementaux, des experts d'organisations internationales, des représentants d'académies des sciences régionales et internationales, des associations de professionnels, des institutions universitaires, des chercheurs scientifiques, des éditeurs scientifiques, des financiers de la recherche ainsi que des associations des industries biotechnologique et pharmaceutique.
La réunion des États parties de 2005 sera présidée par l'Ambassadeur John Freeman du Royaume-Uni.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter M. Richard Lennane, Secrétariat de la Conférence des États parties à la Convention sur les armes biologiques: tel: +41 (0)22 917 2230 ou 7144; Fax: +41 (0)22 917 0034; courriel: rlennane@unog.ch.
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