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SOC/NAR/900-AFG/251

LE DIRECTEUR DE L’OFFICE DE L’ONU CONTRE LA DROGUE APPELLE LA CONFERENCE DES DONATEURS POUR L’AFGHANISTAN A RENFORCER LA LUTTE CONTRE LES NARCOTRAFIQUANTS AFGHANS

30/03/2004
Communiqué de presse
SOC/NAR/900
AFG/251


LE DIRECTEUR DE L’OFFICE DE L’ONU CONTRE LA DROGUE APPELLE LA CONFERENCE DES DONATEURS POUR L’AFGHANISTAN A RENFORCER LA LUTTE CONTRE LES NARCOTRAFIQUANTS AFGHANS


(Adapté de l’anglais)


Le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a lancé aujourd’hui, depuis Berlin, un appel à la mobilisation de ressources supplémentaires pour s’attaquer au problème grandissant de la drogue en Afghanistan.  Selon Antonio Maria Costa, la production afghane d’opium a atteint, en 2003, quelque 3 600 tonnes, soit une augmentation de 6% par rapport à l’année précédente.  De ces activités, les paysans et les trafiquants tirent respectivement 1 milliard et 1,3 milliard de dollars de revenus, soit 52% du produit national brut (PNB) afghan.  De l’avis du Chef de la lutte antidrogue de l’ONU, ces tendances ne se confirmeront pas tant que les mesures qui s’imposent ne seront pas prises.  


Seules des mesures juridiques crédibles, le renforcement de capacité de maintien de l’ordre et l’appui international au développement permettront de détourner les paysans de ce type d’activités.  « Nous invitons les participants à la Conférence de Berlin -qui se tiendra les 31 mars et le 1er avril- à prendre les mesures nécessaires pour appuyer fermement ces objectifs », a dit Antonio Maria Costa qui fait une distinction entre les paysans et les trafiquants et a préconisé que la lutte vise d’abord ces derniers.  Le rôle de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) et celui des forces de la coalition doivent être à la hauteur des besoins du pays en matière de sécurité et pouvoir empêcher que le problème de la drogue ne s’aggrave davantage, a-t-il souhaité. 


« Ce qu’il faut, ce sont des mesures visant la poursuite des trafiquants, le démantèlement des laboratoires d’héroïne et la neutralisation des terroristes et des seigneurs de la guerre, impliqués dans l’économie de l’opium », a-t-il précisé en arguant que de telles mesures permettront de développer l’économie légale et de faire progresser le processus constitutionnel ».  Le Directeur exécutif de l’Office contre la drogue et le crime a souligné la nécessité d’une plus grande coordination des efforts internationaux pour aider l’Afghanistan à mettre en œuvre le Plan d’action en cinq points, adopté par la Conférence de Kaboul en février dernier.  Le Plan porte sur le développement durable, le maintien de l’ordre, la capacité judiciaire, la réduction de la demande et la sensibilisation du public.  


Pour plus d’informations, veuillez contacter Ellen McGuffe au Département de l’information, 212 963-0499; ou Lucie Hrbkova au Bureau de l’Office à New York, 212 963-5634.


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