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SG/SM/9419

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL REMERCIE LE PERSONNEL DES NATIONS UNIES EN POSTE À BANGKOK DE L’ATTACHEMENT À LA MISSION DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES DANS LE MONDE DONT IL FAIT PREUVE

12/07/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9419


LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL REMERCIE LE PERSONNEL DES NATIONS UNIES EN POSTE À BANGKOK DE L’ATTACHEMENT À LA MISSION DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES DANS LE MONDE DONT IL FAIT PREUVE


On trouvera ci-après le texte de l’allocution que le Secrétaire général, Kofi Annan, a prononcée devant le personnel des Nations Unies en poste à Bangkok le 12 juillet 2004:


C’est un grand plaisir pour moi que de me trouver ici, à Bangkok, et de vous voir tous réunis en ces lieux. Depuis que je suis venu ici pour la dernière fois, en février 2000, il s’est passé beaucoup de choses à l’échelle internationale et au sein de l’ONU.


Ce grand lieu d’affectation animé, qui regroupe des entités très diverses, est d’une importance cruciale pour l’ONU, ses fonds et ses institutions spécialisées. J’aimerais pouvoir y venir en visite plus souvent. Vous êtes les représentants de l’Organisation dans une région où elle accomplit une part énorme de ses travaux et où se trouve une proportion élevée de la population mondiale, en particulier des pauvres et des personnes vulnérables. Je vous remercie donc tous de votre contribution et de tout le travail que vous fournissez.


Comme nous ne passerons qu’un court moment ensemble et que je tiens à écouter vos observations et à répondre à vos questions, je me contenterai de dire quelques mots avant de vous laisser la parole.


Les quelque 12 mois qui viennent de s’écouler ont été difficiles pour l’Organisation, dont la guerre en Iraq a remis l’efficacité en question. Certains de nos collègues ont péri lors du terrible attentat qui a été perpétré contre le siège de l’Organisation à Bagdad. Nous tentons de faire face avec difficulté à l’augmentation du nombre des opérations de maintien de la paix. Il y a eu une avalanche de remarques désobligeantes et d’attaques en règle dans les médias concernant divers aspects de nos travaux. Et vous-mêmes, dans le cadre de la récente enquête sur la perception de l’intégrité, avez dit très clairement que le mode de fonctionnement de l’Organisation et le comportement de son personnel ne sont pas ce qu’ils pourraient et devraient être.


Mais les périodes de tension offrent aussi des possibilités. Et de fait, aujourd’hui, un très riche débat s’est instauré sur la sécurité collective et sur la manière d’ouvrir plus largement l’Organisation à la société civile et au secteur privé et les autres mesures à prendre pour l’adapter aux temps futurs. Je reste donc optimiste, convaincu que les États Membres sauront tirer les enseignements de l’expérience récente et que l’Organisation est capable de se renouveler.


Je suis par ailleurs persuadé qu’en cette période d’adversité, il est bon que nous concevions l’Organisation comme une seule et même organisation et mettions un terme aux stupides luttes tribales que se livrent parfois certaines de ses entités. Pour la population du globe, il n’y a qu’une Organisation des Nations Unies, qui devrait se comporter comme telle. Il faut aussi bien voir que les États Membres de l’Organisation attendent mieux d’elle à cet égard.


Dans la conduite des travaux de l’Organisation, votre bien-être et votre sécurité sont constamment présents à mon esprit. En Iraq et ailleurs, des mesures ont été prises pour remédier aux lacunes des systèmes de sécurité mises à jour lors des enquêtes sur l’attentat de Bagdad, et même avant l’attentat. On ne peut, bien entendu, écarter tous les risques mais je crois que nous apprenons à mieux y faire face.


J’espère que vous avez remarqué, ici à Bangkok, que l’Organisation prend la sécurité plus sérieusement qu’auparavant. Sinon, ou si vous pensez qu’elle ne réagit pas assez vite, dites-le moi. Je demande aussi instamment à chacun de vous d’être vigilant et de vous garder de tout sentiment de complaisance en ces temps difficiles.


Je vous remercie à nouveau de l’attachement à la mission de l’ONU dans le monde dont vous faites preuve. C’est grâce à votre loyauté que l’Organisation peut continuer à aller de l’avant.


Et maintenant, place à vos questions et observations.


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