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SG/SM/9392-L/T/4384

KOFI ANNAN PLAIDE POUR L’APPLICATION DE L’INSTRUMENT HISTORIQUE QUE CONSTITUE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE

02/07/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9392
L/T/4384


KOFI ANNAN PLAIDE POUR L’APPLICATION DE L’INSTRUMENT HISTORIQUE QUE CONSTITUE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE


On trouvera ci-après le texte du message que le Secrétaire général, Kofi Annan, a adressé à la première session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et dont le Directeur général de l’Office des Nations Unies à Vienne, Antonio Maria Costa, a donné lecture à Vienne le 28 juin.


C’est un grand plaisir pour moi de m’adresser à la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée.  L’entrée en vigueur de la Convention et de deux de ses protocoles en si peu de temps est une étape décisive dans la lutte qui s’est engagée dans le monde contre la criminalité organisée et montre avec éclat que la communauté internationale est résolue à lutter contre ce fléau avec plus de détermination que jamais.


Parmi les nouveaux facteurs qui compromettent la paix et la sécurité, la criminalité organisée est l’un des plus néfastes car elle sape les efforts visant à assurer un développement durable et à faire respecter l’état de droit.  Le lien entre les conflits en cours et la constitution et le développement de réseaux criminels ne peut être ignoré.  Les pays se trouvant dans une situation d’après conflit sont particulièrement vulnérables à la menace que fait peser la criminalité organisée.


La pleine application de la Convention et de ses protocoles est donc un élément important des efforts que nous faisons pour conjurer les dangers des temps modernes.  Aujourd’hui, vous commencez à en mettre en place les mécanismes.  Mais il n’en incombe pas moins aux États parties de veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour lutter contre la criminalité organisée soient conformes à leurs obligations au regard du droit international, en particulier du droit international relatif aux droits de l’homme et du droit international humanitaire.


C’est à « l’esprit de Vienne » que l’on doit l’aboutissement des négociations relatives au texte de la Convention et des protocoles.  Je suis convaincu que le même esprit permettra d’assurer la pleine application de ces instruments.  Elle peut vraiment changer la vie de millions de personnes et contribuera largement à soustraire les générations futures, non seulement à la criminalité organisée elle-même, mais aussi au fléau de la guerre et à la misère qu’engendre la pauvreté.  L’Organisation des Nations Unies n’épargnera aucun effort pour vous aider dans votre entreprise.  Je vous adresse donc tous mes vœux de succès pour cette conférence.


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