LE SECRETAIRE GENERAL CREE UN CONSEIL CONSULTATIF SUR L’EAU ET LES INSTALLATIONS SANITAIRES
Communiqué de presse SG/A/870 ENV/DEV/756 OBV/412 |
LE SECRETAIRE GENERAL CREE UN CONSEIL CONSULTATIF SUR L’EAU ET LES INSTALLATIONS SANITAIRES
Le Secrétaire général, Kofi Annan, a profité de la célébration de la Journée mondiale de l’eau pour annoncer la création d’un Conseil consultatif sur l’eau et les installations sanitaires, en vue de promouvoir les actions au niveau international dont des domaines qui visent l’éradication de la pauvreté et la réalisation d’un développement durable.
L’ancien Premier Ministre Ryutaro Hashimoto du Japon a accepté d’occuper les fonctions de président de cet organisme, qui sera composé d’un grand nombre de personnalités éminentes, d’experts techniques, et d’autres personnalités qui ont fait la preuve de leur leadership et de leurs capacités à travailler avec les gouvernements, les médias, le secteur privé et la société civile.
Le Secrétaire général demande au Conseil consultatif d’utiliser les compétences variées de ses membres pour attirer l’attention du public sur les questions touchant à l’eau et aux installations sanitaires, ainsi que pour aider à mobiliser des ressources en faveur des projets liés à ces questions, en vue d'encourager de nouveaux partenariats.
Le Conseil consultatif créé par le Secrétaire général se compose à l’heure actuelle comme suit: M. Mahmoud Abou Zeid, Ministre de l’irrigation et des ressources aquatiques de l’Egypte; M. Michel Camdessus, Représentant spécial du Président de la République française pour l’Afrique; Mme Juanita Castano, ancienne Vice-Ministre des affaires étrangères de la Colombie; Mme Uschi Eid, Secrétaire parlementaire du Ministère fédéral pour la coopération économique et le développement de l’Allemagne; M. Angel Gurria, ancien Ministre des finances du Mexique; M. Ryutaro Hashimoto, ancien Premier Ministre du Japon; M. Ronnie Kasrils, Ministre de l’eau et des forêts de l’Afrique du Sud; Mme Olivia la O’Castillo, Présidente de la table ronde philippines sur la prévention de la pollution; M. Eric Odada, Directeur du Département de géologie de l’Université de Nairobi; M. Gérard Payen, Vice-Président exécutif principal de la compagnie Suez; Mme Judith Rees, Directeur adjoint de la London School of Economics; Mme Christie Todd Whitman, ancienne Administratrice de l’Agence américaine de protection de l’environnement; M. Meter Woicke, Vice-Président exécutif de la Société financière internationale.
Rappel
Au Sommet du Millénaire, qui s’est tenu en 2000, les chefs d’Etat et de gouvernement s’étaient engagés à réduire de moitié, d’ici à l’année 2015, le nombre de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable. Ils s’étaient aussi engagés à mettre fin à l’exploitation non durable des ressources en eau en développant des stratégies de gestion de l’eau capables de promouvoir un accès équitable aux réserves aquatiques. Un objectif similaire, celui de réduire de moitié, en 2015, le nombre de personnes qui n’ont pas accès à des installations sanitaires de base, a été adopté à l’issue du Sommet Mondial pour le développement durable, qui s’est tenu à Johannesburg en 2002. L’objectif fixé plaçait la promotion d’installations sanitaires au centre des engagements visant l’élimination de la pauvreté. Les dirigeants mondiaux avaient alors décidé de développer, au plus tard en 2005, des plans intégrés de gestion des ressources en eau.
Les informations disponibles indiquent que 1,1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, tandis que 2,4 milliards vivent sans installation sanitaire. Ces statistiques montrent que pour réaliser les Objectifs du Millénaire en ce qui concerne l’eau, l’ensemble de la communauté internationale doit créer 270 000 adductions d’eau par jour, et plus du double de ce chiffre en ce qui concerne les installations sanitaires de base. Comme l’a déclaré le Secrétaire général dans son message lors de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, « bien que nous puissions nous féliciter de la réponse de la communauté internationale à la question de l’eau, les efforts déployés restent pour la plupart, inadéquats. Cette insuffisance crée un besoin urgent d’aller au-delà de solutions faciles ou traditionnelles ».
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