DÉCLARATION À LA PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Communiqué de presse SC/8109 AFR/955 |
DÉCLARATION À LA PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Vous trouverez ci-dessous la déclaration à la presse faite, le 2 juin, sur la République démocratique du Congo, par le Président du Conseil de sécurité, Lauro Baja (Philippines):
Les membres du Conseil de sécurité ont entendu ce matin un exposé du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo.
Les membres du Conseil ont fermement condamné les combats qui se sont déroulés récemment à Bukavu et qui ont coûté la vie à un certain nombre de civils innocents. Ils ont condamné ces actes de violence et les violations des droits de l’homme qui les ont accompagnés, et exhorté toutes les parties concernées à mettre immédiatement fin aux hostilités. Ils ont aussi condamné les appels à la haine, en particulier contre des membres de la population locale, et notamment ceux qui visent les Banyamulengé.
Les membres du Conseil ont réaffirmé leur appui sans réserve au processus de paix et de réconciliation nationale et aux institutions de la transition en République démocratique du Congo. À cet égard, ils ont condamné toute entrave au rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, y compris Bukavu, et en particulier toute entrave à la création d’une armée et d’une police nationales unifiées et intégrées. Ils se sont félicités de la retenue manifestée par les États voisins de la République démocratique du Congo, tout en rappelant les termes de la résolution 1493 (2003) du Conseil, et notamment ceux qui concernent la sécurité régionale dans les Grands Lacs. Ils ont exhorté ces États à coopérer étroitement entre eux en vue de renforcer la sécurité de leurs frontières communes.
Les membres du Conseil ont rendu hommage au personnel de la MONUC, dont la rapide intervention a contribué à protéger la population civile. Ils ont condamné l’assassinat d’un observateur militaire et exigé que les auteurs de ce crime soient rapidement identifiés et traduits en justice.
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