En cours au Siège de l'ONU

IHA/955-PAL/2013

LES AGENCES DES NATIONS UNIES ESTIMENT QUE LES VIOLENCES EN COURS POUSSENT À UNE CRISE HUMANITAIRE DANS LA BANDE DE GAZA

05/10/2004
Communiqué de presse
IHA/955
PAL/2013


LES AGENCES DES NATIONS UNIES ESTIMENT QUE LES VIOLENCES EN COURS POUSSENT À UNE CRISE HUMANITAIRE DANS LA BANDE DE GAZA


(Adapté de l’anglais)


JÉRUSALEM, 5 octobre 2004 (OCHA) -- Alors que la détérioration de la situation humanitaire atteint son paroxysme, 12 agences des Nations Unies travaillant à Gaza ont déclaré que les violences en cours poussent la population palestinienne dans une crise profonde.  À titre indicatif, en 2004, environ 45 Palestiniens ont été tués chaque mois à Gaza, où le taux de pauvreté atteint 72% de la population.  Et depuis le 28 septembre dernier, 82 Palestiniens ont été tués, parmi lesquels 24 enfants -contre 5 Israéliens dont 2 enfants. 


Dans le même temps, les mouvements de restriction des Forces de défense israéliennes empêchent la distribution effective de l’aide humanitaire, notamment dans le nord de Gaza.  De plus, la sécurité d’accès à Gaza n’a pas été assurée ces 14 derniers jours, ce qui fait au total 65 jours cette année où les Nations Unies n’ont pu y pénétrer. 


Les Agences des Nations Unies reconnaissent la légitimité d’Israël à s’occuper de sa propre sécurité, particulièrement pour stopper les roquettes et attaques de mortier palestiniens dans des zones civiles.  Mais ses actions pourraient se mettre en conformité avec le droit international humanitaire, estiment-elles.  C’est pourquoi les Agences appellent Israël à: garantir pour tous les personnels des agences humanitaires l’accès sans restriction et sécurisé à Gaza; assurer la liberté de mouvement aux personnes et aux denrées humanitaires à l’intérieur de la bande de Gaza; respecter les obligations qu’implique le droit humanitaire international en apportant la sécurité aux populations civiles palestiniennes.


Pour plus d’informations: David Shearer, OCHA: 972 (0) 545 627 841; ou Paul McCann, UNWRA: 972 (0) 57 721 4431 ou 972 (0) 59 428 008.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.