L’ONU DÉPÊCHE UNE ÉQUIPE DE COORDINATION AU BANGLADESH POUR SOUTENIR LES EFFORTS HUMANITAIRES FACE AUX CONSÉQUENCES DES INONDATIONS
Communiqué de presse IHA/932 |
L’ONU DÉPÊCHE UNE ÉQUIPE DE COORDINATION AU BANGLADESH POUR SOUTENIR LES EFFORTS HUMANITAIRES FACE AUX CONSÉQUENCES DES INONDATIONS
NEW YORK, le 30 juillet (OCHA) -- Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déployé une équipe des Nations Unies pour soutenir les efforts du Gouvernement du Bangladesh en matière de gestion des inondations qui ont frappé ce pays. Cette équipe vient renforcer la présence de l’Équipe de l’ONU pour la gestion des catastrophes (DMT) déjà sur place. La DMT a également décidé de lancer un appel de fonds d’urgence afin de trouver les moyens d’améliorer la situation.
La situation sur le terrain reste précaire. Alors que le niveau de l’eau commence à baisser doucement dans le nord, il continue de monter à Dhaka et dans la région du Centre. Jusqu’à présent, 30 millions de personnes ont été touchées et près de 2,5 millions d’habitations ont été partiellement ou totalement endommagées, alors que près de six millions de familles ont besoin d’une assistance humanitaire immédiate.
Le Gouvernement du Bangladesh se félicite de l’offre du Programme alimentaire mondial (PAM) d’entreprendre des opérations d’urgence. Ce qui manque le plus, ce sont des aliments séchés ainsi que des biscuits protéinés pour enfants. Actuellement la déshydratation est galopante, alors que les cas de diarrhées liés à l’insalubrité de l’eau se propagent. Pour ces raisons, l’UNICEF a offert au Gouvernement trois millions de tablettes de purification d’eau et deux millions de sachets de sels de réhydratation orale.
L’armée et la police du Bangladesh, ainsi que les forces de sécurité locales, ont été déployées dans certains districts afin de faciliter la distribution de l’aide humanitaire et assurer la sécurité. Des gouvernements et organisations du monde entier contribuent également à l’aide humanitaire, notamment en allouant des fonds tant nécessaires. Néanmoins, un des problèmes est que les efforts des gouvernements et des ONG sont entravés par la détérioration des routes.
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