IHA/896

TCHERNOBYL: LES BESOINS RESTENT IMPORTANTS 18 ANS APRES L’ACCIDENT

26/04/2004
Communiqué de presse
IHA/896


TCHERNOBYL: LES BESOINS RESTENT IMPORTANTS 18 ANS APRES L’ACCIDENT


Le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU transmet

le dossier au PNUD dans l’optique d’un développement à long terme de la région


(Adapté de l’anglais)


New York, le 26 avril (OCHA) -– A l’occasion du 18ème anniversaire de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, M. Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, exhorte la communauté internationale à ne pas tourner le dos à la population locale, qui reste touchée par l’accident nucléaire le plus grave jamais survenu.


« La communauté internationale doit réitérer ses efforts pour aider les populations des régions affectées à reprendre la maîtrise de leurs vies.  Les conséquences de l’accident de Tchernobyl sont tout simplement trop lourdes pour que les populations des zones contaminées du Bélarus, de la Fédération de Russie et d’Ukraine puissent s’en sortir seules.  Nous ne pouvons pas leur tourner le dos », a déclaré M. Egeland, qui est aussi Coordonnateur des Nations Unies pour la coopération internationale pour Tchernobyl.


Il y 18 ans aujourd’hui, en effet, près de 8,4 millions de personnes étaient exposées à des rayonnements dans ces trois pays.  Un diamètre de près de 150 000 kilomètres, représentant la moitié de l’Italie, a été contaminé.  Une zone agricole couvrant 52 000 km2, soit la taille du Danemark, a été détruite.  Près de 400 000 personnes ont été relogées mais des millions d’autres ont continué à vivre dans un environnement exposé.


Près de six millions de personnes vivent aujourd’hui encore dans des zones affectées, et les conséquences de la stagnation économique et des retombées sanitaires, dans ces régions, sont très graves.  Dans certaines régions du Bélarus, par exemple, le nombre de cas de cancer de la thyroïde chez les enfants a crû de plus de 100%.


Les Nations Unies mettent l’accent sur le redéveloppement et l’autonomisation des communautés à long terme, afin d’atténuer les effets à long terme de la catastrophe.  A cette fin, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a décidé de charger une agence des Nations Unies plus adaptée, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du suivi de ce dossier. 


Pour de plus amples informations, veuillez contacter Stephanie Bunker, OCHA New York, tel.: 917 367 5126, portable: 917 892 1679; ou Elizabeth Byrs, OCHA Genève, tel.: 41 22 917 2653, portable: 41 (0) 79 473 4570.


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