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IHA/866

LE BUREAU DE LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES DENONCE LA POURSUITE DES ATROCITES DANS LE NORD DE L’OUGANDA

23/02/2004
Communiqué de presse
IHA/866


LE BUREAU DE LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES DENONCE LA POURSUITE DES ATROCITES DANS LE NORD DE L’OUGANDA


(Adapté de l’anglais)


New York, le 23 février (OCHA) -- Les rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur ont brutalement attaqué, samedi dernier, dans le district de Lira, au nord-est de l’Ouganda, le camp Barlonyo qui abrite des personnes déplacées.  Les premières informations font état de 190 morts; en outre l’hôpital de Lira a accueilli un certain nombre de blessés.  L’attaque de samedi dernier suit celle du Camp Abia, perpétrée, il y a deux semaines, au cours de laquelle environ 70 personnes avaient été massacrées.


Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) se rendront sur place demain.  Les Nations Unies se tiennent prêtes à porter assistance aux survivants dès qu’un accès sécurisé y sera garanti.  Le Programme alimentaire mondial (PAM) est pour sa part prêt à fournir des vivres tandis que la Société de la Croix-Rouge ougandaise et les ONG se préparent à construire des abris.  En attendant, les 4 800 personnes qui vivaient dans le camp au moment de l’attaque ont été relogées dans la ville de Lira et ailleurs dans la région.  D’autres institutions des Nations Unies et ONG travaillent avec le Comité de la gestion des catastrophes de Lira pour évaluer les besoins.  Le district de Lira accueille quelque 120 000 personnes déplacées.


Le conflit qui secoue le nord et l’est de l’Ouganda a un impact dévastateur sur la région.  Près de 75% de la population, soit 1,4 million de personnes, selon les estimations, ont été déplacées.  Les enfants, en particulier, souffrent énormément.  Selon les estimations, 30 000 d’entre eux ont été enlevés depuis le milieu des années 90.  La peur des enlèvements et des attaques paralyse également les activités économiques, contraignant la plupart des personnes déplacées à devenir dépendantes de l’aide humanitaire. 


Depuis la visite dans le nord de l’Ouganda du Coordonnateur pour les secours d’urgence, Jan Engeland, les institutions des Nations Unies renforcent leur réponse aux besoins de cette partie du pays, la situation d’urgence la plus ignorée du monde.


Pour plus d’informations, veuillez contacter Stephanie Bunker, Bureau de la coordination des affaires humanitaires à New York, 917 367 5126 ou 917 892 1679; Elizabeth Byrs, Bureau de la coordination des affaires humanitaires à Genève, 41 22 917 2653 ou 41 (0) 79 472 4570.


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