MESSAGE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA
Communiqué de presse GA/SM/346 AIDS/88 OBV/456 |
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA
On trouvera ci-après le message du Président de l’Assemblée générale, Jean Ping, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sida, le 1er décembre 2004:
Le monde entier célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de la lutte contre le sida. C’est l’occasion d’évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre ce fléau des temps modernes, mais surtout aussi d’éveiller davantage la conscience collective sur les défis qui restent à relever en vue de son éradication.
La pandémie avance et continue de faire des ravages sur tous les continents. Aujourd’hui, environ de 40 millions de personnes vivent avec la maladie. Le sida affecte durement le progrès social et économique, notamment dans les pays en développement, compromettant ainsi fortement les efforts de lutte contre la pauvreté et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Les projections pour 2004 sont particulièrement alarmantes: une hausse de taux d’infection sans précédent, avec comme groupes les plus vulnérables les femmes et les jeunes filles.
Aujourd’hui encore, la riposte globale au sida passe par une information adéquate, un accès suffisant et équitable en matière de prévention et de traitement, ainsi que par une non discrimination des malades.
La perspective du 60e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies et de la réunion de haut niveau sur le VIH/sida du 2 juin 2005 constitue ainsi une occasion pour les pays du monde de mesurer le chemin parcouru et de réfléchir collectivement aux moyens de lutter plus efficacement contre le sida.
La lutte contre le sida est en effet l’affaire de tous. Il est urgent que la communauté internationale dans son ensemble mène des actions concrètes, continues et coordonnées, afin d’arrêter la progression de la pandémie du sida.
Le sida n’est pas une fatalité. Mobilisés, nous le vaincrons.
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