LA CHARTE DES DROITS ÉCONOMIQUES, LE PLAN STRATÉGIQUE 2006-2007 ET LA RÉUNION DU CONSEIL SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT À L’ORDRE DU JOUR DE L’ECOSOC
Communiqué de presse ECOSOC/6138 |
Conseil économique et social
Reprise de la session de fond de 2004
52e séance – après midi
LA CHARTE DES DROITS ÉCONOMIQUES, LE PLAN STRATÉGIQUE 2006-2007 ET LA RÉUNION DU CONSEIL SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT À L’ORDRE DU JOUR DE L’ECOSOC
Le Conseil économique et social (ECOSOC) s’est réuni cet après-midi, sous la présidence de Marjatta Rasi (Finlande), pour examiner des points reportés lors de sa session de fonds de juillet 2004 ou de sessions précédentes, concernant le financement du développement, la question recherche/développement et les élections pour pourvoir aux sièges vacants dans ses organes subsidiaires.
En prévision du Sommet d’examen de haut niveau à cinq ans qui se tiendra en septembre 2005 sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), l’ECOSOC s’est notamment félicité, dans un texte1 qui sera publié officiellement à une date ultérieure, des perspectives offertes par la prochaine réunion de haut niveau du Conseil sur le financement, au printemps 2005, en insistant en particulier sur le rôle des commissions régionales.
L’ECOSOC a également pris note du rapport2 du Secrétaire général qui propose à l’Assemblée générale de vérifier si l’examen quinquennal de l’application de la Charte des droits et devoirs économiques est toujours nécessaire, puisque l’on pourrait considérer qu’il est implicitement assuré dans le cadre du suivi intégré et coordonné des textes issus des grandes conférences des Nations Unies, et notamment du suivi de l’application du Consensus de Monterrey sur le financement du développement de 2002. Jusqu’à aujourd’hui, l’application de la Charte des droits et devoirs économiques des États, adoptée en 1974, est examinée tous les cinq ans par le Conseil économique et social. Établie pour améliorer le fonctionnement du système économique mondial, cette Charte codifie un certain nombre de principes, de règles et de normes concernant les relations économiques internationales.
L’ECOSOC a élu la Thaïlande à la Commission de la population et du développement pour un mandat commençant aujourd’hui et arrivant à échéance le 31 décembre 2005. Il a décidé de reporter les élections à trois sièges vacants de la même commission, dont deux reviennent aux États d’Amérique latine et des Caraïbes et un aux États d’Asie.
Il a aussi élu Liliane Muzangi Mbela3, de la République démocratique du Congo en tant qu’experte à l’Instance permanente sur les questions autochtones pour pourvoir le poste devenu vacant à la suite du décès récent de Njuma Ekundanayo, également de la RDC, et qui devait remplir un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2005.
L’ECOSOC a élu l’Argentine au Groupe de travail intergouvernemental d’experts des normes internationales de comptabilité et de publication, pour un mandat commencant aujourd’hui et se terminant le 31 décembre 2006. Par ailleurs, il a décidé de reporter les élections concernant six autres sièges laissés vacants au sein de cet organisme.
L’ECOSOC a pris note du Rapport du Comité du programme et de la coordination (CPC)4 ainsi que du projet de cadre stratégique pour l’exercice biennal 2006-20074 concernant l’amélioration des méthodes de gestion de l’Organisation, y compris les mesures visant à accroître la productivité et l’efficacité au Secrétariat.
En l’absence de consensus, il a par ailleurs décidé de reporter sa décision relative aux dates de la session de 20055 du Comité des organisations non gouvernementales (ONG) chargé de statuer sur les demandes d’admission au statut consultatif auprès de l’ECOSOC présentées par les ONG. La décision porte sur l’allongement de la durée de la session d’une semaine. Alors que la session était initialement prévue du 9 au 27 mai 2005, le projet de texte propose de tenir une session ordinaire du 5 au 18 janvier suivie d’une reprise de session du 9 au 20 mai 2005.
L’ECOSOC a aussi reporté l’examen d’un projet de résolution recommandant une série de moyens pour mettre la science et la technique6 au service du développement ainsi que celui de deux projets de décision relatifs respectivement à l’ordre du jour de la huitième session de la Commission de la science et de la technique au service du développement et à sa contribution au débat de haut niveau de l’ECOSOC. Par ces textes6, l’ECOSOC mettrait l’accent sur la contribution des sciences et techniques à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et recommanderait notamment aux gouvernements de porter leurs dépenses de recherche-développement à 1% du PIB et de renforcer la coopération Nord-Sud et Sud-Sud en la matière.
La prochaine réunion de l’ECOSOC sera annoncée dans le Journal.
1. distribué en anglais seulement
2. A/59/99 – E/2004/83
3. E/2004/L.1/Add 23
4. A/59/16, A/59/6 et E/EC.51/2004/7
5. E/2004/L.38
6. E/2004/31
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