En cours au Siège de l'ONU

CD/G/626

FIN DE LA RÉUNION DES EXPERTS DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR LES ARMES BIOLOGIQUES

2/8/2004
Communiqué de presse
CD/G/626


FIN DE LA RÉUNION DES EXPERTS DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION

SUR LES ARMES BIOLOGIQUES


Les experts ont examiné les moyens de renforcer les mesures nationales

etinternationales contre les agents infectieux transmis délibérément


(Publié tel que reçu)


GENÈVE, 2 août-- Les experts des États parties à la Convention sur les armes biologiques ont achevé, vendredi 30 juillet, leur deuxième réunion de la Convention qui se tenait au Palais des Nations à Genève depuis le 19 juillet dernier.  Les travaux ont porté en particulier sur les moyens de renforcer les mesures nationales et internationales contre les agents infectieux transmis délibérément.  La réunion s'inscrit dans le cadre d'un processus, établi lors de la cinquième Conférence d'examen en novembre 2002, qui prévoit la tenue de réunions annuelles jusqu'à la prochaine Conférence d'examen de la Convention en 2006, en vue d'examiner des mesures efficaces pour une meilleure mise en œuvre de la Convention.


Près de 450 experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), ainsi que des représentants de gouvernements de États parties à la Convention, ont participé à ces travaux qui ont porté sur deux points : les mesures à prendre pour renforcer et élargir les efforts institutionnels nationaux et internationaux et les mécanismes existants de surveillance, de détection, d'établissement de diagnostiques et de lutte contre les maladies infectieuses chez l'homme, les animaux et les plantes; et le renforcement des capacités nationales en matière de réactivité, d'investigation et d'atténuation des conséquences en cas de recours présumé aux armes biologiques ou à toxines ou l'apparition suspecte de maladies.


Les participants à ces travaux, sous la présidence de M. Peter Goosen d'Afrique du Sud, ont fait des présentations techniques et diverses propositions sur les deux points examinés au cours de la session.  Plusieurs experts ont souligné l'importance du renforcement de la surveillance dans la lutte contre les maladies infectieuses.  Les exposés faits par les experts de l'OMS, l'OIE et la FAO ont montré également les moyens d'améliorer les mécanismes existants de surveillance.  D'autres présentations ont abordé la question d'un besoin réel de coordination au niveau national et d'une gestion des organisations régionales et internationales.


Le Président a présenté une liste de conclusions, de recommandations et de perspectives ainsi que les propositions faites au cours des présentations des experts.  Ces documents serviront lors de la réunion annuelle des États parties qui doit se tenir du 6 au 10 décembre 2004.


La Convention sur les armes biologiques, dont l'intitulé complet est «Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction», est entrée en vigueur en 1975.  Il s'agit du premier traité multilatéral de désarmement interdisant toute une catégorie d'armes.  Elle a été ratifiée par 151 pays et 16 autres l'ont signée sans l'avoir encore ratifiée.


Pour de plus amples informations, veuillez contacter M. Richard Lennane, Secrétariat de la Conférence des États parties à la Convention sur les armes biologiques: tél: +41 22 917 1376 ou 7304; fax: +41 22 917 0034; courriel: lennane@unog.ch.


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