LE GROUPE D'EXPERTS À LA CONVENTION SUR LES ARMES CLASSIQUES ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA HUITIÈME SESSION
Communiqué de presse CD/G/625 |
LE GROUPE D'EXPERTS À LA CONVENTION SUR LES ARMES CLASSIQUES ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA HUITIÈME SESSION
(Publié tel que reçu)
GENÈVE, 16 juillet -- Le Groupe d'experts gouvernementaux des États parties à la Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination (Convention sur certaines armes classiques) a achevé aujourd'hui les travaux de sa huitième session qui se tenait au Palais des Nations à Genève depuis le 5 juillet dernier.
Les travaux du Groupe étaient présidés par l'Ambassadeur Gordan Markotić de la Croatie, qui est également Président désigné de la Réunion des États parties qui se tiendra les 18 et 19 novembre 2004. Deux groupes de travail ont été chargés respectivement des questions relatives aux débris de guerre explosifs et des mines autres que les mines antipersonnel. L'Ambassadeur Jayant Prasad de l'Inde était le coordonnateur du Groupe sur les débris de guerre explosifs et l'Ambassadeur Markku Reimaa de Finlande était le coordonnateur sur les mines autres que les mines antipersonnel.
S'agissant de la question des débris de guerre explosifs, le Groupe a tenu deux réunions. Deux réunions d'experts militaires ont également été organisées sous la présidence du lieutenant colonel Bernard Jeanty, de la Suisse. Le Groupe a examiné les questions relatives à la mise en œuvre des instruments humanitaires existants dans ce domaine, ainsi que les mesures préventives visant à améliorer la conception de certaines armes de façon à en réduire les risques humanitaires et éviter qu'elles ne deviennent des débris de guerre explosifs. Les travaux ont notamment porté sur l'échange d'information, l'assistance et la coopération dans ce domaine.
Neuf réunions ont été consacrées à la question des mines autres que les mines antipersonnel, ainsi que deux séances d'experts militaires qui ont été présidées par le général de brigade Juha Kilpiä, de la Finlande. Le Groupe a examiné des aspects spécifiques de ces mines, qui peuvent avoir des conséquences humanitaires considérables, notamment les détonateurs sensibles, le marquage et l'installation de clôtures, ainsi que les dispositifs anti-manipulation, dans le but d'élaborer des recommandations appropriées sur les mines autres que les mines antipersonnel en vue de les soumettre à la prochaine Réunion des États parties à la Convention.
L'Ambassadeur Gordan Markotić a également présidé deux réunions qui ont examiné les moyens de promouvoir le respect des dispositions de la Convention et de ses Protocoles. Les débats ont porté sur les moyens d'améliorer les mécanismes existants. Le Groupe tiendra sa neuvième session du 8 au 16 novembre 2004.
La Convention de 1980 sur certaines armes classiques est entrée en vigueur le 2 décembre 1983 et compte actuellement 94 États parties. Le 28 novembre 2003, la Réunion des États parties avait adopté le Protocole V sur les débris de guerre explosifs. À cet égard, le Groupe s'est félicité que la Suède ait déposé son instrument de ratification du Protocole V auprès du Secrétaire général, devenant ainsi le premier État partie à la Convention à le faire.
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