CONVENTION SUR LES ARMES BIOLOGIQUES: RÉUNION D'EXPERTS DES ÉTATS PARTIES DU 19 AU 30 JUILLET
Communiqué de presse CD/G/624 |
CONVENTION SUR LES ARMES BIOLOGIQUES: RÉUNION D'EXPERTS DES ÉTATS PARTIES DU 19 AU 30 JUILLET
Les experts examineront les moyens de renforcer les mesures
nationales et internationales contre les agents infectieux transmis délibérément
(Publié tel que reçu)
GENÈVE, 5 juillet -- La deuxième réunion d'experts des États parties à la Convention sur les armes biologiques se tiendra du 19 au 30 juillet à Genève. Les travaux porteront en particulier sur les moyens de renforcer les mesures nationales et internationales contre les agents infectieux transmis délibérément. La réunion s'inscrit dans le cadre d'un processus, établi lors de la cinquième Conférence d'examen en novembre 2002, qui prévoit la tenue de réunions annuelles jusqu'à la prochaine Conférence d'examen de la Convention en 2006, en vue d'examiner des mesures efficaces pour une meilleure mise en œuvre de la Convention.
Cette réunion, qui sera présidée par M. Peter Goosen d'Afrique du Sud, poursuivra des travaux qui ont commencé en 2003. La première semaine, du 19 au 23 juillet, sera consacrée aux mesures à prendre pour renforcer et élargir les efforts institutionnels nationaux et internationaux et les mécanismes existants de surveillance, de détection, d'établissement de diagnostiques et de lutte contre les maladies infectieuses chez l'homme, les animaux et les plantes. Au cours de la semaine du 26 au 30 juillet, les travaux porteront sur le renforcement des capacités nationales en matière de réactivité, d'investigation et d'atténuation des conséquences en cas de recours présumé aux armes biologiques ou à toxines ou l'apparition suspecte de maladies.
Les experts examineront les aspects techniques liés aux mesures nationales et internationales à prendre contre les agents infectieux transmis délibérément, et prépareront le terrain pour la tenue de la réunion annuelle des États parties, qui doit se tenir du 6 au 10 décembre 2004. Outre les délégations de gouvernements, des experts de nombreuses organisations internationales participeront aux travaux, notamment l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Ces trois organisations assistent les États pour mettre au point des plans d'urgence pour répondre rapidement à l'apparition de maladies infectieuses.
Les leçons tirées récemment de l'épidémie de SRAS, de la grippe aviaire asiatique et de la fièvre aphteuse ont démontré que des systèmes efficaces de surveillance des maladies et de transmission de l'information sont essentiels pour la détection et le contrôle de nouvelles maladies infectieuses et de celles qui réapparaissent. De tels systèmes sont tout aussi nécessaires pour la détection précoce de l'utilisation d'armes chimiques et la réunion d'experts de cette année examinera comment les États parties à la Convention sur les armes biologiques peuvent contribuer à leur mise au point et à leur renforcement.
La Convention sur les armes biologiques, dont l'intitulé complet est «Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction», est entrée en vigueur en 1975. Elle est le premier traité multilatéral de désarmement interdisant toute une catégorie d'armes. Elle a été ratifiée par 151 pays et 16 autres l'ont signée sans l'avoir encore ratifiée.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter M. Richard Lennane, Secrétariat de la Conférence des États parties à la Convention sur les armes biologiques: Tél.: +41 22 917 1376 ou 7304; Fax: +41 22 917 0034; courriel: rlennane@unog.ch.
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