En cours au Siège de l'ONU

CD/G/609

LA CONFERENCE DU DESARMEMENT OUVRE LE 19 JANVIER LES TRAVAUX DE SA SESSION DE 2004

16/01/2004
Communiqué de presse
CD/G/609


LA CONFERENCE DU DESARMEMENT OUVRE LE 19 JANVIER LES TRAVAUX DE SA SESSION DE 2004


GENEVE, le 16 janvier -- La Conférence du désarmement, unique instance multilatérale de la communauté internationale pour les négociations sur le désarmement, ouvrira, le 19 janvier à Genève, les travaux de sa session de 2004.  La première séance plénière aura lieu le mardi 20 janvier à partir de 10 heures.  À cette occasion, le Secrétaire général de la Conférence et Directeur général de l'Office de Nations Unies à Genève, M. Sergei Ordzhonikidze, donnera lecture d'un message adressé à la Conférence du désarmement par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan.


La session s'ouvrira sous la présidence de Mme Amina Mohamed, Représentante permanente du Kenya auprès de la Conférence du désarmement, qui assumera ces fonctions pour une période de quatre semaines.  La présidence est assurée à tour de rôle par un pays membre de la Conférence pour une période de quatre semaines de travail, conformément au principe de la rotation selon l'ordre alphabétique anglais.  Elle sera donc assumée, au cours de la première partie de la session, à tour de rôle par la Malaisie, le Mexique, la Mongolie, le Maroc et le Myanmar.  La session annuelle est divisée en trois parties: la première partie, d'une durée de dix semaines, durera jusqu'au 26 mars; la deuxième partie, de sept semaines, se déroulera du 10 mai au 25 juin; la troisième partie, également d'une durée de sept semaines, se déroulera du 26 juillet au 10 septembre.


Conformément à son règlement intérieur, la Conférence du désarmement doit adopter son ordre du jour au début de la session en tenant compte des recommandations de l'Assemblée générale des Nations Unies, des propositions de ses membres et des décisions de la Conférence.  L'an dernier, la Conférence avait décidé d'examiner les questions suivantes: cessation de la course aux armements nucléaires et désarmement nucléaire; prévention de la guerre nucléaire et questions connexes; prévention d'une course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique; arrangements internationaux efficaces pour garantir les Etats non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes; nouveaux types et systèmes d'armes de destruction massive et armes radiologiques; programme global de désarmement; transparence dans le domaine des armements; examen et adoption de rapports à l'Assemblée générale.


Toutefois, comme les quatre années précédentes, la Conférence n'est pas parvenue, à l'issue de sa session de 2003, à traduire cet ordre du jour en programme de travail, en dépit d'initiatives présentées par divers membres de la Conférence, notamment le groupe dit des «Cinq Ambassadeurs», composé des ambassadeurs d'Algérie, de Belgique, du Chile, de la Colombie et de la Suède.  Cette initiative était fondée sur la proposition (CD/1624) faite en août 2000 par l'ambassadeur du Brésil, qui était à l'époque M. Celso Amorim, l'actuel Ministre brésilien des relations extérieures.  Elle propose la création de quatre comités spéciaux chargés d'examiner, respectivement, les questions suivantes: les garanties négatives de sécurité, le désarmement nucléaire, un traité interdisant la production de matières fissiles pour la fabrication d'armes et autres dispositifs explosifs nucléaires, et la prévention de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique.


Au cours des séances plénières de la Conférence, qui se tiennent habituellement le mardi ou le jeudi matin, les Etats membres interviennent sur d'autres questions qui sont pour eux prioritaires dans le cadre de l'ordre du jour de la Conférence et sur les moyens de sortir de l'impasse dans laquelle se trouvent ses travaux.


La Conférence sera saisie, au début de la session, des résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies à sa dernière session concernant les questions relatives au désarmement et à la sécurité internationale.


Membres de la Conférence du désarmement


La Conférence du désarmement compte soixante-cinq Etats membres: Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Cuba, Egypte, Equateur, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, Fédération de Russie, Finlande, France, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Irlande, Israël, Italie, Japon, Kazakhstan, Kenya, Malaisie, Maroc, Mexique, Mongolie, Myanmar, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Pologne, République arabe syrienne, République de Corée, République démocratique du Congo, République populaire démocratique de Corée, République islamique d'Iran, Roumanie, Royaume-Uni, Sénégal, Slovaquie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Tunisie, Turquie, Ukraine, Yougoslavie, Venezuela, Viet Nam et Zimbabwe.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.