AIDS/78 - SOC/NAR/911

ANTONIO MARIA COSTA SOULIGNE L’IMPORTANCE DE LA TOXICOMANIE COMME MODE DE TRANSMISSION DU SIDA

12/7/2004
Communiqué de presse
AIDS/78
SOC/NAR/911


ANTONIO MARIA COSTA SOULIGNE L’IMPORTANCE DE LA TOXICOMANIE COMME MODE DE TRANSMISSION DU SIDA


(Adapté de l’anglais)


VIENNE, 12 juillet (Service d’information des Nations Unies) -– Le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Antonio Maria Costa, a déclaré à la Conférence sur le sida qui se tient à Bangkok jusqu’au 16 juillet que la drogue et le crime n’étaient pas suffisamment pris en considération dans les facteurs de contamination du VIH/sida.


Le Comité des organisations coparrainantes d’ONUSIDA -présidé par l’ONUDC jusqu’au 30 juin 2005- devra servir, dans ce contexte, de centre de décisions sur les stratégies  à mettre en place dans les quatre domaines suivants: l’usage de drogues par injection, les prisons, la traite des personnes, les situations de conflit et post-conflictuelles.


A l’appui de ses propositions, Antonio Maria Costa a ainsi indiqué que l’on recense dans le monde plus de 13 millions d’usagers de drogues par injection, et que tous s’exposent à de grands risques de contamination.  Dans les pays en voie de développement, à l’exception de l’Afrique sub-saharienne, la pandémie de sida a commencé parmi les populations d’usagers de drogues par injection, a-t-il précisé. 


S’agissant des prisons, Antonio Maria Costa a expliqué que les populations carcérales contaminées constituaient un foyer de diffusion important de la pandémie vers la population générale.  Il préconise que le problème posé par l’échange de seringues en milieu carcéral soit traité à l’échelle des gouvernements nationaux, en collaboration avec l’ONUDC.  La traite des personnes, notamment des femmes exploitées sexuellement, représente un autre vecteur de propagation du sida, a-t-il poursuivi.


Ces sujets de préoccupations pour l’ONUDC s’ajoutent à la question du VIH/sida dans les situations de conflits et post-conflictuelles.  Le continent africain compte à lui seul  17 pays en conflit ou sortant de conflit, ce qui sape leurs efforts visant à éliminer la pauvreté.


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