LE SECRÉTAIRE EXÉCUTIF DE LA CEA PLAIDE POUR LA LEVÉE DES OBSTACLES QUI PÈSENT SUR LES ÉCHANGES COMMERCIAUX EN AFRIQUE
Communiqué de presse AFR/934 ECO/61 REC/165 |
LE SECRÉTAIRE EXÉCUTIF DE LA CEA PLAIDE POUR LA LEVÉE DES OBSTACLES QUI PÈSENT SUR LES ÉCHANGES COMMERCIAUX EN AFRIQUE
(Adapté de l’anglais)
Kampala, 18 mai (CEA) -- Les pays africains doivent faire davantage pour renforcer le rôle des politiques commerciales dans leurs stratégies de développement, a déclaré aujourd’hui le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), K.Y. Amoako, à l’ouverture de lavingt-troisième réunion du Comité d’experts de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique qui se tient durant les trois prochains jours à Kampala, en Ouganda.
Parmi les défis identifiés, la nécessité de renforcer les capacités africaines en matière de commerce international a été particulièrement soulignée, de même que l’urgence à trouver de nouvelles sources de financement pour de telles activités et des ressources permettant de combler les manques à gagner occasionnés par la diminution des tarifs douaniers. Le Secrétaire exécutif a par ailleurs insisté quant à la nécessité d’accélérer l’intégration régionale en Afrique, expliquant qu’elle favoriserait des échanges commerciaux intra-africains ainsi qu’une diversification des produits d’exportation.
Dans son allocution d’ouverture, le Ministre ougandais des finances, Gérald Sendaula, a admis que l’Afrique souffrait d’un manque d’infrastructures économiques et d’un environnement porteur dans ses efforts vers le changement. Grâce à une politique de libéralisation des échanges commerciaux, de privatisation et grâce aux réformes économiques engagées, l’Ouganda est parvenu à mobiliser davantage d’investissements étrangers et à diversifier ses exportations, a observé le Ministre.
Pour sa part, K.Y. Amoako a mis en garde les gouvernements africains contre des politiques de libéralisation engagées à l’aveuglette car, à terme, l’ouverture des marchés n’est pas toujours synonyme de croissance économique. Il faut que les politiques commerciales aillent au-delà des mesures protectionnistes trop souvent constatées et répondent à des stratégies de développement objectives, a-t-il ajouté, avant de considérer, s’agissant des négociations en cours à l’Organisation mondiale du commerce, que, si les Etats-Unis suivaient l’Union européenne dans son offre de suppression des subventions aux exportations, ces négociations pourraient prendre un tour positif.
La réunion des experts sera suivie, les 21 et 22 mai 2004, par la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
Pour plus d’informations sur ces réunions, prière de consulter le site Web de la CEA : http://www.uneca.org/cfm/
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