DANS UN TEXTE EXHAUSTIF, LE COMITE DE L’INFORMATION RECOMMANDE A L’ASSEMBLEE GENERALE DE SOULIGNER LE ROLE ESSENTIEL DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION EN TANT QUE VOIX DE L’ONU
Communiqué de presse PI/1480 |
Comité de l’information
9e séance – après-midi
Communiqué final
DANS UN TEXTE EXHAUSTIF, LE COMITE DE L’INFORMATION RECOMMANDE A L’ASSEMBLEE GENERALE DE SOULIGNER LE ROLE ESSENTIEL DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION EN TANT QUE VOIX DE L’ONU
Réaffirmant que la voix de l’ONU doit être entendue de façon claire et efficace et soulignant, en la matière, le rôle essentiel du Département de l’information (DPI), le Comité de l’information, a recommandé, cet après-midi, à l’Assemblée générale de se féliciter de la restructuration de ce Département. Conformément à son rôle central dans cette restructuration et dans la hiérarchisation des activités du DPI, le Comité de l’information a recommandé à l’Assemblée d’encourager le Département à poursuivre ses efforts pour réorienter ses activités et améliorer son efficacité et son rendement.
A cet égard, l’Assemblée générale devrait, selon le Comité, se féliciter de la décision du DPI d’inscrire l’évaluation dans son travail quotidien et d’institutionnaliser le suivi des résultats, en constatant que le Département est en train d’élaborer des méthodes et de procéder à une évaluation systématique de l’impact et du rapport coût-efficacité de toutes ses activités sur une période de trois ans.
A l’issue d’une vingt-cinquième session, commencée le 28 avril dernier et marquée par un débat de trois jours et la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème «les médias et les conflits armés», le Comité a entendu cet après-midi, une intervention du chef du DPI, qui a affirmé que l’adoption par le Comité du projet de résolution intitulé «l’information au service de l’humanité» traduisait «l’appui exprimé par le Comité aux changements structurels proposés par le Département» et constituait «une confirmation bienvenue des efforts de restructuration en cours».
Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Shashi Tharoor, a par ailleurs salué l’adoption d’un projet de résolution exhaustif relatif aux politiques et activités de l’ONU en matière d’information qui, en 90 paragraphes, couvre les questions liées aux activités générales du Département de l’information; aux nouvelles priorités de son programme; aux services de communication stratégique; aux services d’information; aux services de bibliothèques; et aux services de diffusion. M. Shashi Tharoor a notamment applaudi le fait que le Comité se soit prononcé sur les questions programmatiques avant leur examen par les Comités financiers et budgétaires appropriés.
Prenant note, en effet, des aspects liés au programme du budget-programme proposé par le Département de l’information pour l’exercice biennal 2004-2005, le Comité a recommandé à l’Assemblée générale d’approuver la nouvelle structure prévue pour les sous-programmes, qui comprend les services susmentionnés. Ces services ont désormais pour but de «contribuer à la réalisation des objectifs essentiels de l’ONU en faisant connaître de manière stratégique ses activités et préoccupations afin d’obtenir le plus large impact possible auprès du public». Quant au modèle opérationnel, il part du principe que le contenu de l’information émane des autres départements et services du Secrétariat et des organismes du système des Nations Unies, le DPI étant pour sa part chargé de la coordination, de la formulation, de la présentation et de la diffusion de cette information.
A ce propos, l’Assemblée devrait, selon le Comité, demander au Département de porter son attention sur les objectifs de développement de la Déclaration du Millénaire, tout en soulignant la nécessité de faire plus largement connaître la situation économique et sociale critique de l’Afrique, ainsi que les priorités du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Prenant note du fait que le rapport du Secrétaire général «Renforcer l’ONU: un programme pour aller plus loin dans le changement» et les dispositions de la résolution 57/300 de l’Assemblée générale relative au Département de l’information offrent l’occasion de prendre de nouvelles mesures pour améliorer l’efficacité du Département et maximiser l’emploi de ses ressources, le Comité de l’information, comme l’a dit le chef du DPI, «montre clairement la voie à emprunter par le Département».
Entre autres directives, le Comité a en outre recommandé à l’Assemblée de se féliciter des efforts du DPI pour revoir l’affectation de personnel et de ressources financières aux centres d’information des Nations Unies en vue de transférer éventuellement les ressources des centres d’information de pays développés vers des activités d’information dans les pays en développement, en mettant l’accent sur les besoins des pays les moins avancés et les autres activités prioritaires comme celles du multilinguisme sur le site Web et de l’évaluation des services. Quant aux moyens traditionnels de communication, l’Assemblée devrait entériner la proposition de faire en sorte que le projet pilote d’une capacité internationale de radio pour l’ONU devienne partie intégrante des activités du Département.
Le Comité, a déclaré son Président, M. Iftekhar Ahmed Chowdhury du Bangladesh, a pris des mesures pour accélérer la réalisation des objectifs qu’il s’est fixés. Soulignant la myriade de défis auxquels est confrontée l’ONU, le Président a estimé que le Comité de l’information a aidé le DPI à mieux définir sa part des défis. Nous lui avons fourni, a-t-il dit, «une feuille de route pratique» en l’encourageant peut-être à se montrer plus ambitieux. Souscrivant à ces propos, les représentants du Maroc (au nom du Groupe des 77 et la Chine), de la Grèce (Union européenne), de la République de Corée et de l’Arabie saoudite se sont félicités de l’issue heureuse des travaux, en rendant hommage à leurs collègues, au Bureau du Comité, au Secrétaire général adjoint, et au Secrétariat du Comité. L’Observateur du Canada s’est, en revanche, déclaré déçu que le Comité n’ait pas suivi l’élan donné par le Secrétaire général dans son rapport «Renforcer l’ONU: un programme pour aller plus loin», en particulier en ce qui concerne la réforme des centres d’information et des bibliothèques de l’ONU.
Outre le Président, les travaux du Comité ont été menés par un Bureau composé de trois Vice-Présidents, MM. Larbi Djacta de l’Algérie; Marius Ioan Dragolea de la Roumanie; et Sebastiao Filipe Coelho Ferreira du Portugal, ainsi que d’un Rapporteur, Mme Janice Miller de la Jamaïque. Le Bureau a été élu, cette année, pour un mandat de deux ans. Conformément à une décision adoptée également cet après-midi aux côtés du projet de rapport final tel qu’oralement amendé*, le Comité recommande à l’Assemblée générale d’approuver la candidature de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, la Suisse et le Suriname à devenir membres du Comité**.
* Le rapport final est disponible sous les cotes A/AC.198/2003/L.1 et A/AC.198/2003/L.2
** Les autres membres du Comité ont été cités dans notre communiqué de presse PI/1472 du 24 avril 2003.
EXAMEN ET ADOPTION DU RAPPORT QUE LE COMITÉ PRÉSENTERA À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À SA CINQUANTE-HUITIÈME SESSION
Projets de résolution (A/AC.198/2003/L.3)
Projet de résolution B intitulé «Politique et activités de l’Organisation des Nations Unies en matière d’information»
Notant que l’étude d’ensemble des activités du Département de l’information (DPI) et l’application de la première phase de réorientation offraient l’occasion de prendre de nouvelles mesures de rationalisation des travaux du Département en vue d’améliorer son efficacité et son rendement et de maximiser l’emploi de ses ressources, le Comité de l’information recommande, par cette résolution, à l’Assemblée générale de réaffirmer que l’ONU demeure le fondement indispensable d’un monde juste et pacifique et que sa voix doit être entendue de façon claire et efficace, et de souligner que le DPI a un rôle essentiel à jouer à cet égard. L’Assemblée réaffirmerait également que le Comité de l’information joue un rôle central dans les politiques et activités de l’ONU en matière d’information, y compris dans la restructuration du DPI et dans la hiérarchisation de ses activités. Elle prierait les Etats Membres de veiller à ce que les recommandations relatives au programme du DPI émanent du Comité et soient examinées par lui.
L’Assemblée demanderait en outre au DPI d’accorder une attention particulière aux grandes questions que sont l’élimination de la pauvreté, la prévention des conflits, le développement durable, les droits de l’homme, l’épidémie VIH/sida, la lutte contre le terrorisme et les besoins du continent africain, ainsi qu’à toutes les grandes questions qui sont abordées dans la Déclaration du Millénaire et dans les objectifs de développement qui y sont énoncés. Elle reconnaîtrait, avec le Secrétaire général, qu’il est nécessaire de renforcer l’infrastructure technologique du DPI afin d’élargir son audience et d’améliorer le site Web des Nations Unies.
Pour ce qui est des activités générales du Département de l’information, l’Assemblée se féliciterait des mesures prises pour restructurer le DPI, et encouragerait le Secrétaire général à poursuivre la réorientation et à continuer de s’efforcer d’accroître l’efficacité et la productivité du Département. Elle réaffirmerait que le DPI joue un rôle central dans l’élaboration des politiques d’information de l’ONU et constitue la principale source d’information concernant l’Organisation et ses activités, ainsi que celles du Secrétaire général. L’Assemblée encouragerait une intégration plus étroite des fonctions du DPI et des bureaux assurant les services du porte-parole du Secrétaire général. Elle se féliciterait également des progrès réalisés par le DPI sur les plans des résultats et de l’efficacité depuis le début de l’effort de réorientation, et de la décision qu’il a prise de réaliser une évaluation annuelle de l’impact des programmes, décision qui inscrit l’auto-évaluation dans le travail quotidien de tous les directeurs de programme et vise à institutionnaliser le suivi des résultats.
L’Assemblée encouragerait le Secrétaire général à renforcer la coordination entre le DPI et les autres départements du Secrétariat afin de définir les publics visés et d’élaborer des programmes d’information et des stratégies médias pour les questions prioritaires. Elle soulignerait que les activités d’information des autres départements devraient être placées sous la supervision du DPI. En outre, le Comite de l’information recommande à l’Assemblée d’apprécier les efforts déployés sans relâche par le DPI pour publier des communiqués de presse quotidiens, et de prier le Département de continuer d’offrir ce service inestimable aux Etats Membres et aux représentants des médias.
En outre, l’Assemblée approuverait le nouveau modèle opérationnel du DPI qui est décrit dans le rapport du Secrétaire général sur la réorientation des activités des Nations Unies dans le domaine de l’information et de la communication, et qui part notamment du principe que le contenu de l’information émane des autres départements et services du Secrétariat et des organismes du système des Nations Unies, le Département étant chargé pour sa part d’en assurer la coordination et la formulation, ainsi que la présentation et la diffusion, en étroite coopération avec les médias, les Etats Membres et des partenaires de la société civile.
Concernant le multilinguisme et l’information, le Comité de l’information recommande à l’Assemblée générale de souligner combien il est important de faire en sorte que toutes les langues officielles des Nations Unies soient traitées sur un pied d’égalité dans toutes les activités du DPI et de prier le Secrétaire général de s’assurer que le Département dispose des effectifs appropriés capables d’utiliser toutes les langues officielles pour mener à bien l’ensemble de ses activités, tout comme de mentionner dans les futurs budget-programme concernant le DPI qu’il est important d’utiliser les six langues pour toutes ses activités. Pour ce qui est de combler le fossé numérique, l’Assemblée rappellerait sa décision de tenir le Sommet mondial sur la société de l’information à Genève en décembre 2003 et à Tunis en décembre 2005, et se féliciterait des initiatives prises par le DPI en prévision de ce sommet. Quant aux nouvelles priorités dans le programme du DPI, le Comité de l’information recommande à l’Assemblée générale d’approuver la nouvelle structure prévue pour les sous-programmes, qui comprend les services de communication stratégique, les services d’information, les services de bibliothèque et les services de diffusion.
En ce qui concerne les Centres d’information des Nations Unies,l’Assemblée soulignerait que ces centres, antennes ou pôles régionaux, selon qu’il conviendra, doivent jouer un rôle important pour faire connaître au niveau local les travaux de l’Organisation et mobiliser un soutien en leur faveur, en gardant à l’esprit que c’est l’information dans les langues locales qui produit l’impact le plus fort sur les populations locales. Elle se féliciterait également des efforts que déploie actuellement le DPI pour revoir l’affectation de personnel et de ressources financières aux centres d’information en vue éventuellement de transférer des ressources de centres d’information des Nations Unies de pays développés vers des activités d’information menées par l’ONU dans les pays en développement, l’accent étant mis sur les besoins des pays les moins avancés, et d’autres activités prioritaires, comme celles qui ont trait au multilinguisme sur le site Web et à l’évaluation des services. L’Assemblée réaffirmerait en outre le paragraphe 15 de sa résolution 57/300, par lequel elle a pris note de la proposition faite par le Secrétaire général en vue de rationaliser le réseau des centres d’information des Nations Unies autour de pôles régionaux, selon qu’il conviendrait, en consultation avec les Etats Membres concernés, en commençant par la création d’un centre régional pour l’Europe occidentale, une démarche similaire étant ensuite adoptée pour les centres situés dans les pays développés où les coûts sont très élevés. Elle prierait le Secrétaire général de lui présenter un rapport de situation à ce sujet afin d’appliquer cette formule dans d’autres régions, en consultation avec les Etats Membres, là où elle permettrait de renforcer les courants et échanges d’informations dans les pays en développement.
Pour ce qui est des services de communication stratégique, l’Assemblée générale constaterait que ces services seront chargés d’énoncer et de diffuser le message des Nations Unies, en élaborant des stratégies de communication en étroite communication avec les départements organiques, les fonds, programmes et institutions spécialisées des Nations Unies. Elle encouragerait le DPI à continuer de travailler dans le cadre du Groupe de la communication des Nations Unies à la coordination de la mise en œuvre des stratégies de communication et soulignerait par ailleurs, la nécessité de mettre l’accent sur le développement de l’Afrique, en particulier de faire plus largement connaître à la communauté internationale la situation économique et sociale critique de l’Afrique et les priorités du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique.
Venant au rôle des services d’information, le Comité de l’information recommande à l’Assemblée générale de souligner que la radio demeure l’un des moyens de communication traditionnels de très grande portée les plus efficaces dont le DPI dispose actuellement et de noter avec satisfaction le succès du projet pilote sur l’élaboration d’une capacité internationale de radiodiffusion pour l’ONU: L’Assemblée entérinerait la proposition du Secrétaire général tendant à ce que ce projet pilote fasse partie intégrante des activités du Département, tout en lui demandant de prêter l’attention voulue à la parité des six langues officielles dans l’expansion de cette capacité de radiodiffusion. Concernant le site Web des Nations Unies, l’Assemblée encouragerait le DPI à continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer l’accessibilité du site Web des Nations Unies aux personnes handicapées, et noterait avec préoccupation que le développement et l’enrichissement en plusieurs langues de ce site a été plus lent que prévu. A ce titre, elle soulignerait qu’il est nécessaire de prendre une décision, en envisageant notamment la possibilité d’une restructuration et de la création au Département d’information d’un groupe distinct pour chacune des six langues officielles de façon à assurer à celles-ci une parfaite égalité de traitement.
A propos des services de bibliothèque, le Comité de l’information recommande à l’Assemblée générale de se féliciter de la création du Comité directeur pour la modernisation et la gestion intégrée des bibliothèques de l’ONU qui est chargé d’arrêter et d’appliquer les stratégies visant à doter l’Organisation de services de bibliothèques plus modernes, plus efficaces et plus accessibles. Elle prierait le Secrétaire général de guider les travaux de ce comité, en tenant compte des spécificités et avantages comparatifs de chaque bibliothèque membre et en veillant à l’intégration, la cohérence et la coordination des pratiques et politiques de gestion des bibliothèques de l’ONU. En outre, l’Assemblée attendrait avec intérêt les résultats de l’examen approfondi général des services de bibliothèque.
Projet de résolution intitulé «L’information au service de l’humanité»
Aux termes de cette résolution, l’Assemblée générale demanderait instamment que tous les pays, le système des Nations Unies dans son ensemble et tous les autres intéressés –«réaffirmant leur attachement aux principes de la liberté de la presse et de la liberté de l’information et à ceux de l’indépendance, du pluralisme et de la diversité des médias»– coopèrent et agissent de manière concertée afin d’atténuer les disparités dans la façon dont l’information circule à tous les niveaux, en fournissant une assistance accrue pour développer les infrastructures et les capacités de communication dans les pays en développement; fassent en sorte que les journalistes puissent travailler librement et efficacement; s’efforcent de fournir aux pays en développement et à leurs médias publics, privés ou autres, en complément de la coopération bilatérale, tout l’appui et toute l’aide possibles, compte tenu de leurs intérêts et de leurs besoins dans le domaine de l’information et des mesures déjà prises par le système des Nations Unies; appuient sans réserve le Programme international pour le développement de la communication institué par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, qui devrait soutenir les médias publics aussi bien que privés.
Déclarations de clôture
M. MOHAMMED LOULICHKI (Maroc), au nom du Groupe des 77 et la Chine, s’est félicité de l’esprit de coopération et de compréhension mutuelle qui a prévalu aux travaux du Comité de l’information qui se sont soldés, à son avis, par un résultat satisfaisant. Le consensus auquel sont parvenus les membres du Comité pourra servir de base aux futures négociations du Comité, a-t-il ajouté.
M. MICHAEL DARATZIKIS (Grèce), au nom de l’Union européenne, a également salué les résultats obtenus par le Comité de l’information au cours de cette session et de l’esprit constructif qui a animé ses travaux.
M. JERRY KRAMER (Canada) a, pour sa part, rappelé que sa délégation, ainsi que celle de l’Australie, accordaient une importance significative au concept de réforme du DPI, notamment pour ce qui concerne la régionalisation des Centres d’information des Nations Unies, et s’est déclaré déçu que le Comité ne soit allé plus loin en matière de réorganisation des CINU. Il a admis toutefois que le processus de réforme était en constante évolution.
De son côté, M. JONG-YOUN CHOO (République de Corée) a souligné que toute réforme était par définition évolutive, et que, par conséquent, sur certaines questions comme la réorganisation des CINU et le multilinguisme, les membres du Comité de l’information devraient reprendre leurs consultations.
M. AHMED AL-HARTHY (Arabie saoudite) a remercié tous les membres du Comité qui ont permis à sa délégation de devenir membre du Comité de l’information.
M. SHASHI THAROOR, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, a d’abord rappelé que, dans sa déclaration liminaire, il avait prié le Comité d’aider le Département de l’information à guider son action en cette période de renouveau et de transformation. Il a donc souligné que l’appui exprimé par le Comité aux changements structurels proposés par le Département est une confirmation bienvenue des efforts de restructuration en cours. Le Département, a-t-il précisé, n’interprète pas cette session comme une invitation à la complaisance. La réforme est, en effet, un processus continu. Le projet de résolution adopté aujourd’hui, a précisé M. Tharoor, montre clairement la voie que le Comité trace au Département. Le Secrétaire général adjoint s’est dit reconnaissant que le Comité se soit prononcé sur les questions programmatiques pour lesquelles le Département recherchait un appui, surtout avant leur examen par les organes financiers et budgétaires appropriés. M. Tharoor a rendu hommage au Président du Comité pour avoir fait preuve de compréhension concernant la dynamique du travail du Département et les défis liés à la communication du message de l’ONU à un moment où l’ONU traverse une période difficile.
Le Comité, a poursuivi M. Tharoor, a conforté le Département dans ses efforts de réforme et de revitalisation; de renforcement des activités orientées vers le client; et d’application de son nouveau modèle opérationnel. Il l’a aussi conforté dans sa détermination à s’adapter à un monde en évolution grâce à un processus constant d’évaluation. Le Département a dûment pris note des points de vue constructifs et des attentes des membres du Comité, a conclu le Secrétaire général adjoint, en insistant sur l’importance qu’attachait le DPI au maintien d’excellentes relations de travail avec le Comité de l’information, alors que le Département s’efforce de remplir sa nouvelle mission dans un climat
international complexe. «Je vous assure que nous respectons votre point de vue, suivrons vos directives et sommes déterminés à continuer de mériter votre appui», a déclaré le Secrétaire général adjoint. Le Département a essayé d’être dynamique, proactif et original dans son travail. Nous sommes en voie d’atteindre ces objectifs dotés du personnel déterminé, qualifié et motivé qui compose le DPI, a conclu M. Tharoor.
Soulignant les nombreux défis posés en ce moment aux Nations Unies, qui constituaient la trame de fond des travaux du Comité de l’information pendant cette session, M. IFTEKHAR AHMED CHOWDHURY, Président du Comité de l’information, a noté que cette situation avait incité les membres du Comité à plaider en faveur d’un Département de l’information revitalisé pour permettre à la «Voix des Nations Unies» de mieux se faire entendre. D’ailleurs, le projet de résolution B traduit précisément cette idée, a estimé M. Chowdhury, en citant le paragraphe 4 qui stipule que «l’Organisation des Nations Unies demeure le fondement indispensable d’un monde pacifique et que sa voix doit être entendue de façon claire et efficace». Fort de ce constat, le Comité a souligné le rôle essentiel que le DPI est amendé à assurer et a réitéré sa confiance à la direction du Département sous la conduite du Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Shashi Tharoor.
Rappelant que la responsabilité du Comité de l’information est notamment de guider le DPI dans la mise en œuvre de la deuxième phase de sa réorientation, M. Chowdhury a déclaré que le Comité s’était acquitté de cette tâche en contribuant à mieux définir les défis que devra relever le DPI et en l’aidant à être mieux équipé pour le faire. A cette fin, le Comité a proposé une «Feuille de route pratique» au DPI qui porte sur les politiques et programmes futurs, a poursuivi le Président. Il s’est en outre félicité de l’esprit de coopération qui a animé les travaux de cette 25ème session du Comité de l’information.
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