LA VIOLENCE VA AGGRAVER LA CRISE HUMANITAIRE EN COTE D’IVOIRE

(adapté de l’anglais)

New York, 2 décembre 2003 (OCHA) – En raison de la montée des tensions à Abidjan, M. Jan Egeland, Coordonnateur des secours d’urgence, s’est dit préoccupé par la situation des civils pris au piège dans ce conflit. 

La Côte d’Ivoire a été plongée dans une crise humanitaire après l’éclatement d’un conflit consécutif au coup d’Etat manqué de septembre 2002.  Le pays a commencé à se stabiliser à la mi-2003 et les agences humanitaires ont répondu à des besoins croissants.  Alors que le processus de paix piétinait plus tard dans l’année, les conditions de sécurité se sont détériorées, en particulier dans le nord et l’ouest du pays, et les tensions ethniques se sont amplifiées.

M. Egeland a également exprimé sa préoccupation face à l’accroissement des tensions entre les divers groupes ethniques qui se sont soldées par une éruption de la violence.  Le mois dernier à Gagnoa, située à quelque 100 kilomètres au nord-ouest d’Abidjan, plus de 200 fermiers ont été chassés de leurs terres.  Il a appelé toutes les parties au conflit à mettre un terme à la violence contre les civils. 

Un éclatement de l’ordre public, en particulier dans le nord, pourrait remettre en question la capacité de chacun à se nourrir.  Le harcèlement et les taxes imposées par les groupes armés aux points de passage et aux barrages entravent le transport de produits du nord au sud.  « Il existe une production alimentaire, mais les fermiers ne peuvent transporter leurs biens au marché et leurs consommateurs habituels sont devenus trop pauvres pour les acheter», a indiqué M. Egeland.

Pour de plus amples informations, contacter Froydis Dybdahl, OCHA-Abidjan 225 22 44 40, Brian Grogan, OCHA NY, 917 367 5126, cellulaire 917 892 1679, Elizabeth Byrs, OCHA Geneva, 41 22 917 2653, cellulaire 41(0)79 472 4570.

*   ***   *