IHA/830

LES MINES ET LES MAUVAISES ROUTES ENTRAVENT L’ACHEMINEMENT DE L’AIDE HUMANITAIRE EN ANGOLA

21/11/2003
Communiqué de presse
IHA/830


LES MINES ET LES MAUVAISES ROUTES ENTRAVENT L’ACHEMINEMENT DE L’AIDE HUMANITAIRE EN ANGOLA


New York, 21 novembre 2003 (OCHA) – Les mines, les mauvaises routes et des pluies torrentielles continuent à saper les efforts pour acheminer l’aide humanitaire aux Angolais, qui souffrent des effets cumulatifs de plusieurs décennies de guerre.  Le bureau de l’OCHA en Angola a rapporté neuf cas de personnes tuées ou blessées par des mines entre le 15 octobre et le 15 novembre.  De plus, les opérations humanitaires, y compris les activités de déminage, devraient être affectées par les fortes pluies prévues dans les prochains mois.


Les secours humanitaires ne parviennent plus dans certaines nombreuses zones en raison du mauvais état des routes et des ponts.  Ainsi par exemple, l’accès aux communes considérées comme vulnérables, comme les municipalités de Kamacupa et de N’harea, est impossible en raison d’un pont endommagé et de la réserve possible de mines.  A cause d’un pont détruit sur la rivière Kuquema, il n’est plus possible d’accéder aux municipalités de Caeio et Kinhinga, où 5000 familles attendent de l’aide.  En revanche, dans les zones accessibles, les agences humanitaires ont obtenu des résultats, notamment dans la province de Kuanza Sul où un pont neuf a été construit sur la rivière Quicombo.  Environ 70 % des personnes réinstallées l’ont fait sans aucun soutien des autorités locales ni des organisations humanitaires.  Et au plus fort des besoins d’urgence, en 2002, deux millions d’Angolais étaient menacés de mort et trois millions de personnes bénéficiaient d’une aide humanitaire directe. 


Les Nations Unies et des ONG se sont engagées à fournir une aide d’urgence à plus d’un million de personnes dans le besoin en 2004 – pour un montant total de 262,587,702 dollars américains, et cela à travers un processus d’appels consolidés.  Ainsi le HCR, avec d’autres partenaires comme le PAM et la FAO, assisteront directement les réfugiés, notamment pour leur transport ou leur abri et leur nourriture.  Les partenaires humanitaires apporteront également une aide sociale destinée à deux millions et demi de personnes.  


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