RDC: L’ONU EST PREOCCUPEE PAR LA DETRESSE HUMANITAIRE QUI AFFECTE DES MILLIERS DE CIVILS EN ETAT D’INSECURITE DANS LA ZONE DE WALIKALE
Communiqué de presse AFR/771 HR/4707 |
AFR/771
HR/4707
24 novembre 2003
RDC: L’ONU EST PREOCCUPEE PAR LA DETRESSE HUMANITAIRE QUI AFFECTE DES MILLIERS DE CIVILS EN ETAT D’INSECURITE DANS LA ZONE DE WALIKALE
New York, 24 novembre 2003 (Bureau de la coordination des affaires humanitaires) -- La mission d’évaluation qui s’est rendue récemment dans la zone de Walikale, située à 100 kilomètres de la frontière rwandaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté que la situation humanitaire y était particulièrement difficile, a déclaré aujourd’hui le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Bien que les combats qui ont opposé pendant six mois les forces du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) aux milices Maï-Maï aient pris fin en mars dernier, rendant ainsi possible le retour d’environ 10 000 réfugiés, des milliers de civils qui habitent le territoire de Walikale continuent de souffrir d’insécurité, de pénuries alimentaires, et de l’absence de services de base. L’acheminement de l’aide humanitaire à cette population a été entravé par la présence de nombreux groupes armés, la mauvaise qualité des routes et l’absence de ponts aériens.
La mission, qui était conduite par le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Jan Egeland, a également constaté qu’un grand nombre d’agriculteurs hésitent à cultiver leurs champs, craignant le pillage de leurs cultures par les groupes armés; et elle a pu se rendre compte que la population survivait grâce au riz, à l’huile de palme et au soja. De plus, seul un centre de santé, sur les 24 qui existent, est opérationnel dans la région qui manque, entre autres, de matériel médical et de vaccins contre la poliomyélite. L’organisation « Médecins sans frontières », qui est la seule ONG opérant dans la région, essaie de réhabiliter ce centre. Le système éducatif est pour sa part tellement dévasté qu’environ 40% des enfants en âge de scolarisation n’ont pas pu se rendre à l’école cette année. La mission d’évaluation se composait d’experts représentant cinq agences des Nations Unies: le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF); le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies. Deux organisations non gouvernementales, AVSI et Caritas, se sont jointes à mission.
Pour obtenir des informations complémentaires, veuillez contacter Stéphanie Bunker (OCHA, New York) aux numéros de téléphone: (212) 917-367-5126 et (212) 917-892-1679; ou Elizabeth Byrs, (OCHA, Genève) aux numéros de téléphone: (41) 22-917-2653, et (41) 0 –79-472-4570.
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