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ENV/DEV/746-L/T/4380

LA CONFERENCE DE MILAN CONCLUT SES TRAVAUX PAR UN APPEL A UNE ACTION COORDONNEE D’URGENCE SUR LES CHANGEMENTS DE CLIMAT

12/12/2003
Communiqué de presse
ENV/DEV/746
L/T/4380


LA CONFERENCE DE MILAN CONCLUT SES TRAVAUX PAR UN APPEL A UNE ACTION COORDONNEE D’URGENCE SUR LES CHANGEMENTS DE CLIMAT


(adapté de l’anglais)


Milan, 12 décembre (CCNUCC) - La réunion ministérielle annuelle des 188 Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a conclu ses travaux aujourd’hui par l’adoption de près d’une vingtaine de décisions juridiques, et par l’étude d’un vaste éventail de mesures à envisager pour la limitation des émissions de gaz à effet de serre, et pour l’adaptation à l’impact des changements du climat.


Ayant réuni plus de 5000 participants, dont 95 ministres, la conférence visait à pour but de stimuler la prise de mesures nouvelles par les gouvernements nationaux, la société civile et le secteur privé, et à préparer l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto.  Les ministres ont convenu que les changements climatiques constituaient un des défis les plus redoutables qui se posent à l’humanité, dont les effets se font déjà sentir dans le monde.  Le Protocole de Kyoto constitue un progrès notable dans la réalisation des objectifs de la Convention. Les ministres ont aussi noté que la croissance économique et les politiques relatives au climat étaient compatibles, et que des gains économiques pouvaient être obtenus si des mesures étaient prises suffisamment tôt. Notamment, les projets encourageant l’efficacité énergétique peuvent permettre de briser le lien entre croissance économique et croissance des émissions, outre qu’ils peuvent apporter des bénéfices en matière sociale et environnementale. De nombreuses technologies existent déjà à cet effet. Les « mécanismes flexibles » du Protocole, le mécanisme pour un développement propre (MDP), la mise en œuvre conjointe et l’échange de droits d’émission – permettront d’assurer l’investissement technologique et sa diffusion.


Le cadre institutionnel du Protocole de Kyoto sera renforcé, notamment par l’établissement de nouvelles directives pour le relevé des émissions. Les modalités et le champ des projets de gestion des forêts pour l’absorption de carbone ont aussi été fixés, ce qui étend la portée de l’accord. Deux fonds, le Fonds spécial pour les changements climatiques, et le Fonds pour les pays les moins avancés appuieront les transferts de technologie, et leur adaptation.  L’Union européenne, le Canada, l’Islande, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et la Suisse ont réitéré leur engagement à apporter chaque année 410 millions de dollars en contributions aux pays en développement.


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