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ENV/DEV/720

LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE CONSULTE LES GRANDS GROUPES SUR SON PROGRAMME DE TRAVAIL FUTUR ET SES METHODES DE TRAVAIL

02/05/03
Communiqué de presse
ENV/DEV/720


Commission du développement durable

séance publique – matin


LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE CONSULTE LES GRANDS GROUPES SUR SON PROGRAMME DE TRAVAIL FUTUR ET SES METHODES DE TRAVAIL


La Commission du développement durable (CDD) a tenu ce matin un échange de vues avec les parties prenantes sur les dispositions contenues dans les projets de décision présentés hier par son Président et Ministre de l’environnement et du tourisme de l’Afrique du Sud, Valli Moosa, sur le programme futur et les méthodes de travail de la Commission.  D’emblée, la représentante du Groupe des femmes a jugé que les questions de parité et de sexospécificité devraient être intégrées dans chacun des cycles biennaux et faire l’objet d’un mécanisme institutionnel au sein de la Commission du développement durable.  Le rôle d’UNIFEM dans la mise en œuvre du Plan d’application du Sommet de Johannesburg doit être également spécifié dans le programme de travail de la Commission.  Les grands groupes ont par ailleurs soutenu la poursuite du dialogue avec les experts et le renforcement des démarches régionales dans les domaines de l’éradication de la pauvreté, de la gestion durable des ressources naturelles et des changements dans les modes de production et de consommation. 


Pour le monde des affaires, la mise en œuvre des partenariats de type II –qui consistent en des engagements et coalitions axés sur l’action- devrait reposer en priorité sur l’objectif du renforcement des capacités, de l’échange d’expériences et d’informations.  La participation d’experts scientifiques, notamment économistes et sociologues, doit faire l’objet de dispositions claires, ont également estimé les milieux d’affaires qui ont plaidé pour des synergies entre les processus de Doha, de Johannesburg et de Monterrey.  La Commission du développement durable a par ailleurs été invitée par les syndicats à se pencher sur l’assistance à apporter aux grands groupes des pays en développement pour les aider à se structurer.  Les syndicats devraient être représentés dans les délégations officielles participant aux sessions de la Commission du développement durable, ont ajouté les responsables syndicaux, qui ont plaidé en outre pour la mise en place de forums de concertation sur les questions clés du développement durable au sein des entreprises.  La Commission doit également analyser l’impact sur le développement économique et social et sur l’environnement des décisions de l’Organisation mondiale du commerce concernant les syndicats. 


Les collectivités locales ont défendu la nécessité de définir des règles claires pour la participation des grands groupes au processus de la Commission du développement durable.  La communauté scientifique et technologique a, pour sa part, défendu l’idée du renforcement du rôle des experts scientifiques dans la mise en œuvre des objectifs du développement durable au niveau régional, en particulier dans le cadre des réunions préparatoires.  Les grands groupes ont dans leur ensemble souhaité que la Commission joue un rôle de point focal pour la mobilisation des partenariats et les agriculteurs ont proposé que les grands groupes puissent participer aux cycles de deux ans, y compris durant l’année d’élaboration des politiques à mettre en œuvre. 


De l’avis du Groupe des jeunes, le concept de durabilité doit figurer en priorité dans le document présenté par le Président de la Commission et une meilleure coordination du travail des grands groupes doit se traduire concrètement par la création d’un mécanisme approprié sous la forme d’un centre d’échange d’expériences sur les initiatives mises en œuvre par les parties prenantes à l’égard des trois piliers du développement durable, à savoir la croissance économique, le développement social et l’environnement.  Les questions d’éducation et de sensibilisation pour un développement durable doivent aussi faire l’objet d’une définition claire et élargie.  Les organisations non gouvernementales ont souhaité que les parties prenantes soient clairement identifiées dans le processus du développement durable.  Elles ont insisté sur les questions de lutte contre la pauvreté, de protection des ressources naturelles, de changements dans les modes de production et de consommation, de développement de l’Afrique et des petits États insulaires en développement. 


Les ONG ont refusé toute renégociation d’Action 21 et proposé la création d’un groupe de travail chargé d’examiner la question de la participation des grands groupes aux travaux de la Commission du développement durable.  Les communautés autochtones ont mis en avant les notions de paix, de sécurité, de respect de la diversité culturelle et ethnique comme éléments clés du développement durable devant être couverts par les thèmes des cycles de deux ans.  Les communautés autochtones ont également proposé que le Groupe des personnes âgées participe aux travaux de la Commission du développement durable aux côtés des enseignants, des handicapés et des consommateurs. 


La Commission du développement durable se réunira en groupes de travail à partir du lundi 5 mai, à 10 heures. 


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