ECOSOC/6072

L'ECOSOC ENTAME SON DEBAT GENERAL SUR LES QUESTIONS DE COORDINATION ET LES QUESTIONS RELATIVES AU PROGRAMME

17/07/2003
Communiqué de presse
ECOSOC/6072


Conseil économique et social


L'ECOSOC ENTAME SON DEBAT GENERAL SUR LES QUESTIONS DE COORDINATION

ET LES QUESTIONS RELATIVES AU PROGRAMME


GENÈVE, 17 juillet -- Le Conseil économique et social a entamé, cet après-midi, son débat général sur les questions de coordination, questions relatives au programme et autres questions.  Il a notamment entendu dans ce cadre les présentations de nombreux rapports qui lui sont soumis au titre de ces questions, qui portent en particulier sur les organes de coordination, le Programme coparrainé des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le budget-programme biennal, les technologies de l'information et des communications, l'assistance à Haïti et les pays africains sortant d'un conflit.


M. Patricio Civili, Secrétaire général adjoint pour la coordination de la politique et les affaires interinstitutions, a présenté le rapport du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination en insistant notamment sur la tendance à la responsabilisation du système des Nations Unies pour la réalisation des Objectifs de développement du millénaire.


Le Directeur exécutif du Programme commun coparrainé des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), M. Peter Piot, a présenté son rapport en soulignant que l'épidémie de VIH/sida continue de s'étendre dans le monde entier.  Il a attiré l'attention en particulier sur la difficulté de répondre aux besoins des pays fortement touchés -surtout en Afrique-, la mondialisation croissante de cette épidémie en Asie et en Europe de l'Est, la question du financement de la thérapie et de l'accès au traitement, et le phénomène de féminisation croissante de l'épidémie.


M. Sarbuland Khan, Directeur de la Division d’appui au Conseil économique et social et de coordination au Département des affaires économiques et social, a présenté le rapport du Secrétaire général sur les systèmes informatiques de l'ONU ainsi que le premier rapport annuel du Groupe d'étude sur les technologies de l'information et des communications (TIC).  Au nom de M. José Maria Figueres, Représentant spécial du Secrétaire général sur les TIC, il a souligné que le Groupe d'études a mis au point une stratégie visant à utiliser les TIC pour parvenir à réaliser les Objectifs de développement du millénaire et à contribuer au Sommet mondial sur la société de l'information.


M. Khan a aussi présenté le rapport du Secrétaire général sur le Programme à long terme d'aide à Haïti en soulignant que la normalisation de la vie politique en Haïti est un préalable au retour des principaux bailleurs de fonds, dont l'aide est nécessaire à la satisfaction des besoins des populations et à la mise en œuvre de politiques économiques et sociales porteuses d'avenir.  Les représentants d’Haïti, des États-Unis, du Chili, du Maroc (au nom du Groupe des 77 et de la Chine) et du Soudan sont intervenus à ce sujet.


Le Président du Groupe consultatif spécial pour la Guinée-Bissau, M. Henri Rubenheimer, a présenté le rapport du Groupe consultatif spécial en indiquant qu'à l'issue de sa mission sur le terrain, le Groupe est convaincu de la nécessité d'appuyer le processus électoral en Guinée-Bissau pour éviter que le pays ne retombe dans un conflit.


Le Vice-Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), M. Roberto Blois, a tenu le Conseil informé des préparatifs de la première partie du Sommet mondial sur la société de l'information qui doit se tenir à Genève au mois de décembre prochain.


M. Morteza Mirmohammad, Président du Comité du programme et de la coordination, a présenté le projet de budget-programme pour l'exercice biennal 2004-2005 et M. William Bunch, Chef de la planification centrale et de la coordination à la Division des services de conférence à Genève, a présenté le calendrier des conférences concernant les domaines économique et social et les domaines connexes.


Les délégations suivantes ont participé au débat général qui a suivi les présentations de rapports Maroc (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), Italie (au nom de l'Union européenne), États-Unis, Jamaïque, Fédération de Russie, Suisse, République de Corée, Ukraine, Tanzanie, Chili et Japon.  Les représentants de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) sont également intervenus.


La plupart des intervenants ont commenté le rapport d'ONUSIDA ou apporté leurs points de vue sur les préparatifs du Sommet mondial sur la société de l'information.  Le représentant de la Suisse a regretté que le financement du processus préparatoire de ce Sommet mondial n'ait pas encore été assuré dans sa totalité et a vivement encouragé la communauté internationale, y compris le secteur privé, à continuer d'y apporter son soutien.


Suite à l'adoption par le Conseil, lors de consultations informelles, de la résolution portant création du Groupe consultatif spécial pour le Burundi, Mme Séraphine Wakana, Ministre de la planification, du développement et de la reconstruction du Burundi, a déclaré que le Burundi s'achemine petit à petit vers la fin de la guerre qui l'a endeuillé depuis dix ans.  Il faut espérer qu'avec les pressions internationales, le groupe rebelle qui reste en dehors de ce processus de paix et continue à tuer des innocents lors d'attaques aveugles contre les quartiers populaires de Bujumbura rejoindra la table des négociations.  Sans assistance économique et sans aide budgétaire, le processus de paix peut déraper ou même échouer, a averti la Ministre.


Le Conseil entamera demain matin, à 10 heures, l'examen des questions relatives à la coopération régionale en tenant une réunion-débat informelle avec les secrétaires exécutifs des commissions régionales sur le thème des «incidences des négociations commerciales sur le développement - une perspective régionale».


Présentation de rapports au titre des questions de coordination, des questions relatives au programme et autres questions


M. PATRIZIO CIVILI, Secrétaire général adjoint à la coordination des politiques et aux affaires interinstitutions, a présenté le rapport du Rapport d'ensemble annuel du Conseil de coordination des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour 2002 (E/2003/55).  Il a insisté en particulier sur la tendance à la responsabilisation du système de l'ONU pour la réalisation des Objectifs de développement pour le millénaire.  Il a rendu compte des actions Conseil de coordination des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies (CCS) dans cette décennie qui a été qualifiée de «décennie de mise en œuvre».  Il a déclaré que le CCS souhaite renforcer sa contribution aux travaux de l'Assemblée générale et de l'ECOSOC.  Il a fait état du changement qualitatif qui est intervenu, sous l'impulsion du CCS, dans la présentation de rapports aux commissions techniques.  Il a expliqué qu'il s'efforçait de maintenir l'information de l'ECOSOC à jour.  Il a également suggéré que l'ECOSOC souhaitera peut-être envisager des moyens de faire des rapports des institutions intergouvernementales de véritables instruments de dialogue, qui viennent appuyer ses travaux en tant qu'organe chargé de veiller à la coordination des activités opérationnelles et de suivi de l'application des résultats issus des grandes conférences.


M. PETER PIOT, Directeur exécutif du Programme commun coparrainé des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), a présenté son rapport (E/2003/66) en soulignant que l'épidémie de VIH/sida continue de s'accroître dans le monde entier, et que son impact se fait sentir plus vivement que jamais.  Il a rappelé que l'étendue des progrès accomplis vers la réalisation des buts de la Déclaration sur le VIH/sida de la session extraordinaire de l'Assemblée générale de 2001 sera examinée en détail au mois de septembre prochain par l'Assemblée générale.  M. Piot a assuré que le sida est un problème ayant une solution et a souligné que des preuves empiriques de cela nous parviennent de tous les continents.  Le défi consiste désormais à fournir les solutions à grande échelle là où on en a le plus besoins et où, aujourd'hui, elles manquent cruellement.


M. Piot a indiqué que les cinq principaux enjeux résident dans la difficulté de répondre aux besoins des pays fortement touchés, dont la plupart sont en Afrique; dans la mondialisation croissante de cette épidémie en Asie et en Europe de l'Est (c'est en effet en Europe de l'Est que cette épidémie croît le plus rapidement actuellement); dans le financement, eu égard au fait qu'il faudra disposer annuellement de dix millions de dollars pour assurer la prévention dans les pays à revenus faibles et moyens; dans la nécessité d'étendre l'accès au traitement; ainsi que dans la nécessité de contrer la féminisation croissante de l'épidémie.  Sur ce dernier point, M. Piot a souligné que les taux d'infection des jeunes femmes en Afrique sont actuellement cinq fois supérieurs à ceux des jeunes hommes du continent.  C'est pourquoi l'ONUSIDA et ses principaux partenaires,  tels que le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) sont en train d'élaborer une initiative des femmes visant à tirer parti des forces que recèlent les femmes à travers le monde afin de répondre à l'épidémie de VIH/sida.


Le rapport du Directeur exécutif d’ONUSIDA (note du Secrétaire général E/2003/66) recommande à l'ECOSOC d'entériner les décisions que le Conseil de coordination du Programme a prises en décembre 2002 et dans lesquelles il demande notamment à ONUSIDA d'accroître son appui aux initiatives et aux activités de sensibilisation menées à l'échelle mondiale et d'intensifier l'appui au suivi et à l'évaluation des programmes nationaux relatifs au sida.  Il est également recommandé à l'ECOSOC d'adopter les cinq points multisectoriels applicables à tous les niveaux d'ONUSIDA (initiative et mobilisation en faveur d'une lutte efficace contre l'épidémie; information stratégique nécessaire pour guider l'action des partenaires; suivi de l'évolution de l'épidémie et suivi et évaluation de la riposte; participation de la société civile et mise en valeur des partenariats; mobilisation des ressources).  Il est aussi recommandé à l'ECOSOC d'applaudir ONUSIDA en tant qu'exemple réussi de réforme permanente à l'intérieur du système des Nations Unies et de demander instamment aux fonds, programmes et institutions spécialisées des Nations Unies d'admettre, par le truchement des coordinateurs résidents, les coordonnateurs de pays ONUSIDA dans les équipes de pays des Nations Unies en vue de renforcer la coordination de la lutte que les Nations Unies mènent contre le VIH/sida au niveau des pays.


M. MORTEZA MIRMOHAMMAD, Président du Comité du programme et de la coordination, a présenté le projet de budget-programme pour l'exercice biennal 2004-2005 (E/2003/16) en appelant l'attention du Conseil sur plusieurs sections du Budget-programme, notamment les sections consacrées à la coordination et à l'évaluation, au commerce et au développement, aux programmes de coopération technique, et aux comptes de développement.  Il a indiqué que le Comité avait examiné le rapport annuel du Conseil de coordination des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies (CCS) et lui avait demandé à l'avenir de présenter des rapports axés sur les résultats.  Il a recommandé que le CCS facilite l'échange d'informations sur les pratiques permettant de mesurer les résultats des programmes, qu'il renforce la coordination entre les institutions des Nations Unies.  Le Comité recommande également au CCS de jouer un plus grand rôle de coordination dans les analyses des problèmes auxquels se heurtent les pays et dans l'élaboration de nouvelles méthodologies dans ce domaine.  En outre, le Comité a souligné le rôle de coordination du CCS à l'égard du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et a demandé de favoriser la coopération dans le cadre du NEPAD.  Il a recommandé au CCS d'inclure également une section dans son prochain rapport sur la coordination en matière de financement. 


M. SARBULAND KHAN, Directeur de la Division de la coordination et de l'appui au Conseil économique et social de et de la coordination au Département des affaires économiques et sociales, a présenté le rapport du Secrétaire général sur les systèmes informatiques de l'ONU (E/2003/75) et la note du Secrétaire général transmettant le premier rapport annuel du Groupe d'étude sur les technologies de l'information et des communications (TIC) (E/2003/56 et corr.1).  Il a donné lecture d'une déclaration transmise par M. José María Figueres, Représentant spécial du Secrétaire général sur les TIC et Président du Groupe d'étude susmentionné, dans laquelle M. Figueres indique que le rapport annuel de son Groupe fournit un examen global de l'environnement dans lequel opère le Groupe ainsi qu'une évaluation des progrès réalisés au cours de cette première année, tout en mettant l'accent sur la stratégie et le plan d'action concertés pour les deuxième et troisième années du mandat initial du Groupe d'étude.


Dans sa déclaration, M. Figueres souligne que si le développement exponentiel des TIC a un profond impact sur l'économie mondiale, des milliards d'individus de par le monde restent à l'écart de cette révolution.  Le fossé entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas accès aux technologies est en train d'exacerber le fossé entre riches et pauvres, que ce soit au sein même des pays ou entre les pays.  M. Figueres indique en outre que le Groupe d'études a mis au point une stratégie visant à utiliser les TIC pour parvenir à réaliser les Objectifs de développement pour le millénaire et à contribuer au Sommet mondial sur la société de l'information.  S'agissant de l'éducation, secteur qui figure au rang des Objectifs pour le millénaire, le Groupe d'étude est en train d'élaborer une initiative globale visant à connecter toutes les écoles secondaires du monde en développement, précise notamment M. Figueres dans sa déclaration.  Le Groupe d'étude constitue une plate-forme unique pour accompagner l'évolution vers une société de l'information véritablement mondiale, intégratrice et orientée vers le développement humain.


M. ROBERTO BLOIS, Vice-Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications, a présenté rapport du Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications sur les préparatifs en cours du Sommet mondial sur la société de l'information (A/57/74-E/2003/58).  Il a expliqué que le Comité préparatoire devait consacrer trois réunions à l'organisation de la première phase du Sommet qui se déroulera du 10 au 12 décembre 2003 à Genève.  La seconde phase se tiendra à Tunis du 16 au 18 novembre 2005.  Les deux premières réunions du Comité préparatoire ont eu lieu à Genève du 1er au 5 juillet 2002 et du 17 au 28 février 2003, respectivement, a-t-il précisé.  Cinq conférences préparatoires régionales ont également été organisées dans le cadre de la première phase du Sommet à Bamako (25-30 mai 2002), à Bucarest (7-9 novembre 2002, après une conférence régionale tenue à Bichkek), à Tokyo(13-15 janvier 2003), à Bavaro, en République dominicaine (29-31 janvier 2003) et à Beyrouth (4-6 février 2003), a-t-il indiqué.  Ainsi le Comité préparatoire a établi les documents de travail de base en vue de l'élaboration du projet de déclaration finale.  La troisième réunion du Comité préparatoire aura lieu à Genève du 15 au 26 septembre 2003 et sera précédée d'une réunion intersessions qui se tiendra à Paris du 15 au 18 juillet 2003.  Il a apporté quelques précisions sur la phase du Sommet qui se tiendra à Genève et devrait comporter diverses tables rondes.  En outre, divers événements parallèles seront organisés.  Par ailleurs, il a ajouté que l'Équipe spéciale des Nations Unies sur les TIC apporterait une contribution importante au Sommet.  Il s'est dit reconnaissant pour les contributions déjà apportées pour la préparation de ce Sommet, mais a estimé que des efforts plus importants devaient être consentis pour assurer le financement du Sommet dont le coût est estimé à environ 5,9 millions de francs suisses pour chacune des deux phases.


M. WILLIAM BUNCH, Chef de la planification centrale et de la coordination à la Division des services de conférence à Genève, a présenté le calendrier des conférences concernant les domaines économique et social et les domaines connexes, tel que figurant au document (E/2003/L.7) en y apportant quelques rectifications.  Il a ainsi précisé que le Groupe de travail sur les communications du Comité des droits de l'homme se réunirait du 8 au 12 mars 2004.  Il a également indiqué que la quatre-vingtième session du Comité des droits de l'homme se tiendrait du 15 mars au 2 avril 2004.  Il a en outre précisé que la douzième session de la Commission du développement durable se tiendrait du 19 au 30 avril 2004 (la Commission étant réunie en organe préparatoire au cours de la semaine précédente).  M. Bunch a par ailleurs indiqué que la treizième session de la Commission du développement durable se tiendrait à New York du 15 mars au 2 avril 2004, après une réunion intergouvernementale préparatoire en vue de cette treizième session qui se tiendra fin février-début mars de la même année.


M. HENRI RUBENHEIMER, Président du groupe consultatif spécial pour la Guinée-Bissau a rendu compte des visites du Groupe en Guinée-Bissau et de la rencontre organisée à New York à laquelle ont participé le Ministre des affaires étrangères et le Ministre des finances de la Guinée-Bissau, ainsi que des représentants des donateurs et des institutions de Bretton Woods.  Il a ensuite souligné la bonne coopération du Groupe consultatif ave le Conseil de sécurité, qui a renforcé le message du Groupe à l'endroit des autorités de Guinée-Bissau.  Il a précisé que, le 19 juin dernier, le Président du Groupe consultatif avait été invité à participer à la réunion du Conseil de sécurité sur la Guinée-Bissau.  Il a ensuite rendu compte des rencontres du Groupe consultatif et du Groupe du Conseil de sécurité avec le Président, le Premier Ministre, le Chef des forces armées et divers représentants des partis politiques et de la société civile de ce pays.  Il a fait savoir qu'à l'issue de sa mission sur le terrain, le Groupe s'était déclaré convaincu de la nécessité d'appuyer le processus électoral en Guinée-Bissau pour éviter que le pays ne retombe dans un conflit.  Il a fait savoir que le Président Yala avait annoncé des élections pour le 12 octobre 2003 et s'est félicité que plusieurs donateurs aient déjà signifié leur appui à ce processus.  À cet égard, il a recommandé aux donateurs d'appuyer ce processus en apportant des contributions au Fonds de contributions volontaires du Programme des Nations Unies pour le développement à cette fin.  En dernier lieu, M. Rubenheimer a exprimé son appui à la demande du Burundi en faveur de la création d'un Groupe consultatif spécial pour le Burundi.


Débat général


S'agissant de la coopération dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, M.ADBELLAH BENMELLOUK (Maroc au nom du Groupe des 77 et la Chine) s'est félicité de la recommandation selon laquelle le Groupe de travail spécial sur l'informatique joue un rôle important en tant que seule tribune permettant aux délégations de discuter de leurs besoins en technologies de l'information et a estimé que son mandat devrait être élargi en conséquence.  Il a demandé que le mandat du Groupe de travail spécial soit prorogé d'un an et a demandé à tous les membres du Conseil d'appuyer le projet de résolution sur cette question.


M. PAOLO BRUNI (Italie, au nom de l'Union européenne) a commenté le rapport des organes de coordination, en particulier celui du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination (CCS), en indiquant que l'Union européenne est favorable à un renforcement de la coordination à l'ONU, en particulier pour assurer un suivi intégré des résultats des grandes conférences des Nations Unies.  La coordination entre le système des Nations Unies et les autres institutions internationales telles que celles de Bretton Woods est également essentielle, a-t-il souligné.  Il a plaidé en faveur d'efforts concertés visant à mettre en œuvre les résultats des sommets et conférences de Monterrey, de Johannesburg et de  l'Assemblée du millénaire.  Le représentant italien a également plaidé en faveur d'un renforcement du dialogue entre le Conseil économique et social et le CCS.


Commentant le rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le représentant italien a fait part de la profonde préoccupation de l'Union européenne face aux effets de la pandémie du VIH/sida sur la croissance et le développement des pays en développement.  L'Union européenne est également préoccupée par l'extension actuelle de l'épidémie.  Des efforts continus de prévention et de soins s'avèrent donc indispensables.  L'Union européenne se déclare en outre préoccupée par la féminisation croissante de l'épidémie et se félicite de l'initiative lancée par l'ONUSIDA sur les femmes et le sida.  L'Union européenne a contribué à hauteur de 472 millions de dollars au Fonds mondial sur le sida en 2001-2002 et est disposée à apporter une contribution globale à plus long terme comme elle l'a annoncée hier lors de la Conférence de Paris.


M. SICHAN SIV (États-Unis) a rappelé que son pays s'est engagé à renverser la tendance en matière de VIH/sida et indiqué que le Président Bush s'était engagé à verser les fonds nécessaires pour ce faire.  En effet, il faut se souvenir qu'en matière de VIH/sida, le temps joue contre nous, a-t-il dit avant de recommander à toutes les institutions intergouvernementales de travailler ensemble pour lutter contre ce fléau.  Il s'est félicité du renforcement de l'action d'ONUSIDA au plan national en vue d'aider les chefs de gouvernements à lutter contre la stigmatisation des victimes de la pandémie.  Il a fait savoir que les États-Unis continuerait à appuyer l'action d'ONUSIDA et à contribuer généreusement au Fonds mondial pour la lutte contre le sida, le paludisme, la tuberculose et autres maladies transmissibles.


M. STAFFORD O. NEIL (Jamaïque) s'est réjoui des travaux réalisés par la Commission de la science et de la technologie au service du développement lors de sa sixième session.  Il a souscrit à la recommandation contenue dans ce rapport selon laquelle, pour promouvoir les technologies de l'information et des communications (TIC), il faut renforcer le partenariat entre gouvernements, secteur privé, organisations non gouvernementales et milieux universitaires.  Il a approuvé les conclusions de ce rapport selon lesquelles, si les TIC présentent d'énormes opportunités d'innovation, elles présentent également de nouveaux défis pour les pays qui ne disposent pas des capacités, des compétences ou des infrastructures adéquates.  Le représentant jamaïcain a par ailleurs souligné que son pays a procédé en 2001 à une forte libéralisation de l'industrie des télécommunications, la téléphonie cellulaire s'étant fortement développée sur l'île.  Ces changements intervenus dans la politique de télécommunications de la Jamaïque ont été propices à l'instauration d'un climat favorable au développement des TIC en Jamaïque.  La science et la technologie, en particulier la biotechnologie, ont en outre commencé à être appliquées au secteur agricole, dont l'importance est capitale pour un petit pays en développement comme la Jamaïque, a précisé le représentant.


S'agissant du rapport d'ONUSIDA, M. NIKOLAI FETISOV (Fédération de Russie) a exprimé des préoccupations du fait que l'épidémie de VIH/sida épuise les ressources des pays et sape les perspectives de développement durable des pays les moins avancés, notamment en Afrique.  Il s'est inquiété du fait que le nombre de personnes atteintes en Fédération de Russie ait continué d'augmenter.  Il a souligné le rôle important que devait jouer ONUSIDA au plan de l'information et de la prévention.  À cet égard, il s'est félicité de l'intention d'ONUSIDA d'appuyer les pays au niveau de la prévention et de la collecte de données.  Il a rendu compte de diverses initiatives prises en Russie pour enrayer la propagation de la maladie et pour étudier les conséquences sociales de la pandémie.  Il a fait savoir que la Russie prenait une part active au programme de lutte contre le VIH/sida dans les pays de la Communauté des États indépendants.  Il s'est félicité du début du fonctionnement du Fonds mondial dont il faut toutefois augmenter les ressources afin qu'il puisse démontrer ses possibilités concrètes dans le domaine de la lutte contre la pandémie.  À cet égard, il a estimé qu'il fallait stimuler la participation du secteur privé à cette lutte.  Pour ce qui est des perspectives d'avenir, il a observé qu'il faudrait accorder plus d'attention à l'information et à la prévention, notamment à destination des populations vulnérables telles que les migrants.  S'agissant des aspects sociaux et juridiques du VIH/sida, il a recommandé que l'on concentre les efforts sur la mise au point de principes directeurs qui devraient être respectés dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida.


S'agissant de l'Équipe spéciale des Nations Unies pour les technologies de l'information et des communications, le représentant russe s'est félicité des rapports présentés, mais a estimé que l'Équipe spéciale devait multiplier ses liens avec le secteur privé.  Il s'est félicité du travail accompli en prévision du Sommet mondial sur la société de l'information. 


M. JEAN-MARC BOULGARIS (Suisse) a affirmé que le Sommet mondial de la société de l'information, qui se tiendra en deux phases à Genève puis à Tunis, offre une occasion à la communauté internationale d'élaborer un plan d'action visant à exploiter au mieux le potentiel des technologies de l'information et de communication pour le bien-être des sociétés.  L'un des principaux défis du Sommet consistera à réduire le fossé numérique et à faciliter l'accès aux réseaux de communication, ces derniers permettant de véhiculer et de promouvoir la diversité culturelle et la pluralité linguistique.  La mise en œuvre du plan d'action ne peut se réaliser avec succès sans l'appui et l'engagement de la société civile et du secteur privé.  Par conséquent, la participation de ces derniers tout au long du processus est fondamentale, a souligné le représentant suisse.  Il s'est donc félicité que les dernières réunions préparatoires les intègrent et a exprimé l'espoir qu'il en sera de même lors des deux phases du Sommet, à Genève et à Tunis.  Le représentant suisse a par ailleurs fait part de l'intention de son pays d'organiser une plate-forme «ICT4D» (technologies de l'information et des communications pour le développement) afin de discuter des récentes applications des technologies de l'information et des communications dans les programmes de développement.  Estimant que la pluralité et la qualité des médias est de grande importance dans la formation de l'opinion publique et constitue un des fondements d'une société démocratique et ouverte, la Suisse s'est en outre engagée activement dans les préparatifs de ce forum mondial ainsi que dans son financement.  Le représentant suisse a par ailleurs regretté que le financement du processus préparatoire de ce Sommet mondial de l'information n'ait pas encore été assuré dans sa totalité et a vivement encouragé la communauté internationale, y compris le secteur privé, à continuer d'y apporter son soutien.


M. BERNARD GARDINER, Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a estimé qu'il fallait envisager une nouvelle approche pour lutter efficacement contre la pandémie du VIH/sida.  Il a suggéré que cette nouvelle approche reconnaisse l'interconnexion de tous les secteurs et tous les acteurs afin d'aborder l'ensemble des problèmes.  Il importe également d'adopter une perspective à long terme et de renforcer les capacités locales de manière durable, a-t-il recommandé.  Il a ensuite précisé les termes de la collaboration de la Fédération internationale avec ONUSIDA.  Cette collaboration vise notamment à réduire la stigmatisation et à mobiliser les communautés.  M. Gardiner a rendu compte de la collaboration avec le réseau mondial des personnes vivant avec le sida et a recommandé qu'ONUSIDA s'efforce d'assurer un meilleur financement des groupes nationaux de personnes vivant avec le sida. 

Pour ce qui est de la mobilisation des communautés, le représentant a rappelé que c'est un élément important contre la stigmatisation et pour l'apport de conseils en matière de soins et de prévention.  Il a précisé l'action des volontaires de la Fédération qui font un travail de porte à porte.  Il a recommandé que les États veillent à assurer des programmes d'échange de seringues pour les toxicomanes et qu'ils recommandent l'usage de préservatifs.  Il a estimé, à cet égard, qu'un véritable travail d'information devait être fait à ce niveau afin que les chefs d'États privilégient une approche scientifique de la prévention.


Mme KYUNG-WHA KANG (République de Corée) a affirmé que les technologies de l'information et des communications sont un instrument de première importance pour accroître la productivité, favoriser la croissance économique et, en fin de compte, promouvoir le développement dans les pays en développement.  Elle a salué les travaux réalisés par le Groupe d'étude des Nations Unies sur les TIC, qui est parvenu à atteindre les objectifs à court terme énoncés dans son plan d'action, notamment en ce qui concerne l'organisation de séminaires nationaux sur la stratégie Internet (e-strategy).  Elle a toutefois exprimé l'espoir que le second rapport du Groupe d'étude soit en mesure de fournir davantage d'informations détaillées concernant les entreprises et les pays spécifiques avec lesquels le Groupe a établi des liens.  Il faut en outre espérer que le fait qu'il y ait eu en 2001 davantage de demandes d'abonnement à la téléphonie mobile dans les pays en développement que dans les pays développés atteste réellement d'une tendance à la réduction du fossé numérique, a poursuivi la représentante.  Elle a souhaité que le Groupe d'étude puisse contribuer de manière déterminante à l'élaboration de l'ordre du jour du prochain Sommet mondial sur la société de l'information qui s'ouvrira en décembre prochain à Genève pour se poursuivre en 2005 à Tunis.


M. MYKHAILO SKURATOVSKYI (Ukraine) s'est félicité des actions entreprises par ONUSIDA en application des recommandations figurant dans la déclaration de la vingt-sixième Session extraordinaire de l'Assemblée générale sur le VIH/sida.  Dans ce contexte, il a indiqué que l'Ukraine avait adopté un programme sur la prévention du VIH/sida en Ukraine pour la période 2001-2003.  S'agissant de l'évaluation quinquennale des activités d'ONUSIDA, le représentant ukrainien s'est félicité des résultats de ces cinq ans qui ont permis la création d'un programme unique de lutte contre le VIH/sida et a appuyé les efforts d'ONUSIDA pour assurer la mise en œuvre des recommandations découlant de l'évaluation.  S'agissant des actions d'ONUSIDA sur le terrain, il s'est félicité des efforts faits pour sensibiliser les États à tous les aspects de la maladie, car cela a favorisé la création de partenariats plurisectoriels.  Il a recommandé qu'ONUSIDA fournisse une assistance aux pays pour mesurer l'impact du VIH/sida.  Il s'est ensuite félicité de l'aide apporté par ONUSIDA à l'Ukraine pour l'élaboration d'une stratégie de lutte contre le VIH/sida, surtout dans la mesure où l'Ukraine est confrontée à une accélération de la propagation de la pandémie.  En dernier lieu, il a souscrit aux recommandations et mesures proposées au chapitre 4 du rapport du directeur exécutif d'ONUSIDA.


Mme R. MSUYA (République-Unie de Tanzanie) s'est dite alarmée par les statistiques décrivant la gravité de la crise du VIH/sida qui frappe 28,1 millions de personnes en Afrique sub-saharienne sur un total de 42 millions de personnes vivant avec le VIH/sida à travers le monde.  À ce jour, près de deux millions de personnes ont été infectées par le VIH/sida en Tanzanie, a-t-elle souligné.  En dépit de ces statistiques inquiétantes, la prévention du VIH n'atteint qu'une personne sur cinq exposées à des risques d'infection, a-t-elle souligné.  Quant au traitement du VIH, il n'atteint que 1% des Africains qui en ont besoin, a-t-elle

ajouté.  Elle a indiqué que son pays a récemment signé un accord de prêt de 5,4 millions de dollars en faveur de la prévention du VIH/sida sur cinq ans, qui met l'accent sur les jeunes et les groupes vulnérables dans une douzaine de districts du pays.  La Tanzanie exhorte toutes les parties concernées à financer pleinement le programme ONUSIDA durant l'exercice biennal 2004-2005 et à soutenir le Fonds mondial sur le sida, la tuberculose et le paludisme.


M. CLAUDIO ROJAS (Chili) a souligné le travail d'ONUSIDA, notamment en collaboration avec les organisations de la société civile, pour élaborer une stratégie de prévention au Chili.  Il a précisé que le Chili avait créé un comité ministériel chargé d'assurer la mise en œuvre de cette stratégie.  Le Chili participe également aux initiatives régionales en vue de partager les expériences, les bonnes pratiques et les informations en la matière.  Ainsi, le groupe de coopération horizontale contre le VIH/sida a pu lancer 21 programmes dans la région, effort qui est relayé par les collectivités locales.  Il a fait savoir que le Chili avait cette année entamé des négociations sur la distribution des antirétroviraux au niveau andin, ce qui a permis un accord avec les industries pharmaceutiques en vue de faire baisser le prix des médicaments dans la région.  Le représentant chilien a estimé que les efforts des pays doivent prendre en compte les aspects sociaux en prêtant une attention particulière aux groupes vulnérables tels que les prostitués et les toxicomanes.  S'agissant des technologies de l'information et de la communication, le représentant chilien a estimé que les travaux dans ce domaine devaient avoir pour objectif de combler le fossé numérique.  Il a recommandé la création d'une structure, de favoriser l'accès aux nouvelles technologies, de lancer des actions de formation et de renforcer les capacités de prise en charge locale.  Il a appuyé les travaux menés dans le cadre de l'Équipe spéciale sur les nouvelles technologies et a recommandé que l'on accorde une attention particulière à l'accès des femmes aux nouvelles technologies et à l'éducation. 


M. GEORGES MALEMPRÉ (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture - UNESCO) a mis l'accent sur les exigences de l'émergence d'une société de l'information et a insisté sur la nécessité de combler le fossé numérique.  Il a appelé l'attention sur le défi de l'accès à l'information et a estimé qu'il fallait aborder les questions éthiques liées à l'émergence de la société de l'information.  Il a recommandé que l'on examine les questions liées, par exemple, au risque d'uniformisation.  Il a préconisé que la notion de société de l'information soit élargie à la notion de société du savoir, reposant sur le principe de la diversité linguistique et culturelle.  Il a fait savoir que le fait que le droit à l'éducation ne soit pas garanti constituait à présent une réelle entrave aux possibilités de développement des États.  À cet égard, il a souligné le rôle des parents, des enseignants et de la société civile dans son ensemble, car il s'agit d'apprendre à apprendre, d'apprendre à être et d'apprendre à vivre ensemble.  Il a rappelé que la diversité culturelle était aussi indispensable à la société humaine que la biodiversité l'était au vivant.


M. KIYOSHI WADA (Japon) a souligné que la réforme de l'ONUSIDA est d'une importance capitale pour que ne soit pas perdu l'élan de la communauté internationale en faveur de la lutte contre le VIH/sida.  Traiter la question du VIH/sida exige d'adopter une approche globale, a-t-il déclaré.


Mme SERAPHINE WAKANA, Ministre de la planification, du développement et de la reconstruction du Burundi, a déclaré que l'adoption, lors de consultations informelles, de la résolution portant création du Groupe consultatif spécial pour le Burundi lui fournit l'occasion de féliciter tous ceux qui ont œuvré en faveur de la création ce Groupe.  Le Burundi s'achemine petit à petit vers la fin de la guerre qui l'a endeuillé depuis dix ans, comme en témoigne l'accord de paix signé en août 2000 et les accords de cessez-le-feu signés en décembre 2002 avec trois mouvements rebelles.  Il faut espérer qu'avec les pressions internationales, le groupe rebelle qui reste en dehors de ce processus de paix et continue à tuer des innocents lors d'attaques aveugles contre les quartiers populaires de Bujumbura rejoindra la table des négociations.  Sans assistance économique et sans aide budgétaire, le processus de paix peut déraper ou même échouer, a averti la Ministre burundaise.  La nouvelle initiative de l'ECOSOC de cette année revêt donc une importance capitale dans ce contexte.  Hier, a-t-elle rappelé, les donateurs exigeaient d'abord la mise en place des institutions de transition, puis il a été question de l'alternance au sommet de l'État.  Aujourd'hui, ces conditions sont réunies et il ne faudrait pas que demain on cherche d'autres conditionnalités.  Mme Wakana a invité le Groupe consultatif spécial à effectuer une mission au Burundi dès que possible pour se rendre compte de l'ampleur des besoins économiques et sociaux et discuter avec les autorités burundaises des voies et moyens de rendre l'assistance internationale effective, significative et cohérente.


Déclarations concernant le programme à long terme d'aide à Haïti


Intervenant après la présentation du rapport sur le Programme à long terme d'aide à Haïti, Mme RIA THOMAS (États-Unis) a recommandé l'adoption du projet de résolution élaboré par les «amis d'Haïti» à New York.


M. CLAUDIO ROJAS (Chili) a estimé que l'élément essentiel était d'assurer la stabilité politique d'Haïti et de favoriser l'instauration de la démocratie dans ce pays.  Il a rendu compte de la participation de sa délégation à la rédaction du projet de résolution soumis à l'adoption du Conseil.


M. ABDELLAH BENMELLOUK (Maroc, au nom du Groupe des 77 et de la Chine) a appuyé la démarche adoptée par le Groupe des «amis d'Haïti» et s'est déclaré favorable à l'adoption du projet qui est soumis à l'adoption du Conseil.


M. JEAN C. ALEXANDRE (Haïti) s'est félicité du projet de résolution qui a recueilli le consensus du Groupe des amis d'Haïti.  Il a remercié tous les États Membres qui ont appuyé son pays et plus particulièrement la Jamaïque.  Il a regretté que certains bailleurs de fonds aient suspendu leur aide au Gouvernement alors qu'elle est fondamentale pour mettre en œuvre les recommandations du Conseil.  Le représentant haïtien a fourni des précisions sur les difficultés que rencontre Haïti et présenté le programme de réponse intégré qui vise à soulager les catégories les plus pauvres de la population.  Il a rappelé qu'en 1998, le Conseil de sécurité avait identifié la reconstruction économique comme l'une des principales tâches du Gouvernement et avait constaté qu'Haïti avait besoin de l'aide internationale à long terme


M. OMER BASHIR MANIS (Soudan) a félicité le Conseil pour la décision qu'il ne devrait pas manquer de prendre afin d'apporter une aide à long terme à Haïti, seul pays figurant au nombre des PMA de toute la région des Amériques.  Il a déploré que l'assistance économique internationale en faveur de ce pays se soit ralentie et s'est réjoui des mesures audacieuses prises par le Gouvernement haïtien, qui a notamment créé un conseil électoral.

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