ECOSOC/6061

L'ECOSOC TIENT UNE REUNION-DEBAT SUR LE THEME «TRAVAILLER ENSEMBLE POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL»

09/07/03
Communiqué de presse
ECOSOC/6061


Conseil économique et social


L'ECOSOC TIENT UNE REUNION-DEBAT SUR LE THEME «TRAVAILLER ENSEMBLE POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL»


GENEVE, le 9 juillet -- Le Conseil économique et social a tenu, cet après-midi, une réunion-débat de haut niveau sur le thème «Travailler ensemble pour le développement rural en vue d'atteindre les objectifs de développement définis à l'échelle internationale».  Le modérateur de cette réunion était le Directeur de la Division pour le soutien et la coordination de l'ECOSOC du Département des affaires économiques et sociales, M. Sarbuland Khan.


Dans une déclaration liminaire, M. Abhimanyu Singh, Directeur de l'Unité de suivi de Dakar à l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), a notamment mis l'accent sur l'action de l'Unesco en faveur de l'éducation dans les zones rurales.


Le Chef du Service des investissements à forte intensité de main-d'œuvre au Bureau international du travail (BIT), M. Jean Majeres, a pour sa part a attiré l'attention du Conseil sur les programmes d'investissements publics, soulignant l'importance que revêt une croissance à forte intensité de main-d'œuvre pour la lutte contre la pauvreté.  Relevant que les postes les plus importants du PIP dans les pays en développement sont l'infrastructure et la construction, il a souligné que ces investissements ont un énorme potentiel de création d'emplois et de réduction de la pauvreté qui n'a pas encore à ce jour été entièrement exploité.


M. Eduardo Doryan, Représentant spécial de la Banque mondiale auprès de l'Organisation des Nations Unies, a quant à lui rappelé que les contraintes qui pèsent sur le développement rural ne sont pas nouvelles et insisté sur l'importance des questions de suivi et de mise en œuvre dans le contexte actuel d'interdépendance des nations et de croissance de la population mondiale.


Un représentant de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) a fait observer qu'au niveau interne, les pays les moins avancés sont pris au piège d'un cercle vicieux de pauvreté, de croissance démographique et de dégradation de l'environnement.  Au niveau international, ils sont confrontés au cercle vicieux d'une forte dépendance vis-à-vis des produits de base, d'un déclin ou d'une instabilité des prix du marché pour les produits de base non pétroliers, d'un faible niveau des revenus tirés des exportations, d'un faible niveau de capacités d'importation, ainsi que de la dette extérieure.  Pour sortir de cet engrenage, les pays les moins avancés doivent réduire les contraintes pesant du côté de l'offre et accroître leurs capacités productives.  Pour leur part, les partenaires du développement se doivent de promouvoir la réduction de la dette et d'accroître le niveau de leur aide publique au développement en faveur des pays les moins avancés.  Il est également essentiel que les pays donateurs améliorent l'accès aux marchés pour ces pays.


Un représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et la culture (FAO) a exposé le programme de sécurité alimentaire que la FAO a mis en place en faveur des populations des pays en développement.


Une représentante de l'Alliance coopérative internationale a également fait une déclaration dans laquelle elle a fait observer que les coopératives fournissent 100 millions d'emplois à travers le monde, soit 20% de plus que les entreprises multinationales et a donc invité le Conseil, lorsqu'il se penche sur la manière de mieux travailler avec les entreprises de tous types, à ne pas se limiter à la collaboration avec les grandes entreprises.


Au cours du dialogue qui s'est ensuite noué avec les intervenants, les représentants des pays suivants ont pris la parole: Pakistan, Ouganda, Afrique du Sud, Argentine et Éthiopie.


En fin de séance, le Vice-Président du Conseil, M. Murari Raj Sharma, a présenté ses condoléances au peuple soudanais suite à la catastrophe aérienne qui a coûté la vie à 120 personnes au Soudan.  Il a également transmis ses condoléances au peuple du Bangladesh suite au naufrage d'un bateau qui a entraîné la mort d'environ 400 personnes.


Demain matin, après des consultations informelles qui se tiendront à partir de 10 heures à huis clos, le Conseil économique et social tiendra son débat général consacré aux questions de coordination, questions relatives au programme et autres questions (calendrier des conférences concernant les domaines économique et social et les domaines connexes pour 2004 et 2005), ainsi que son débat général consacré aux questions relatives à l'économie et à l'environnement (environnement, coopération internationale en matière fiscale et transport de marchandises dangereuses).  Il examinera également la demande de transformation de l'Organisation internationale de protection civile, organisation intergouvernementale dotée du statut d'observateur auprès de l'ECOSOC, en institution spécialisée des Nations Unies, ainsi que la négociation d'un accord entre l'ONU et l'Organisation mondiale du tourisme en vue de la transformation de celle-ci en institution spécialisée des Nations Unies.


Déclarations liminaires


M. ABHYMANYU SINGH, responsable du suivi de Dakar à l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), a rappelé les objectifs établis lors du Forum de Dakar en vue d'assurer l'éducation pour tous et mis l'accent sur l'action de l'Unesco en faveur de l'éducation dans les zones rurales où l'analphabétisme adulte est plus répandu que dans les zones urbaines.  L'éducation est la seule façon de permettre aux pauvres de participer aux processus de prise de décision et de lutter effectivement contre la faim et la pauvreté, a-t-il fait valoir.  En effet, les effets de l'éducation sur le renforcement de la productivité agricole et sur la santé des femmes ne sont plus à démontrer.  L'orateur a ensuite mis en lumière les obstacles qui rendent l'apprentissage plus difficile et a proposé diverses solutions, notamment l'aménagement des calendriers scolaires sur les rythmes agricoles.  À cet égard, il a donné les détails d'un partenariat mis en œuvre avec la FAO en vue de surmonter le décalage entre les zones rurales et urbaines en matière d'éducation.  Il a ensuite présenté le partenariat mis en place avec le Programme alimentaire mondial en vue d'assurer une meilleure alimentation des enfants scolarisés, car on a observé que la fourniture d'un repas scolaire avait des répercussions positives sur le taux de scolarisation.  Enfin, il a apporté des précisions sur les partenariats mis en œuvre avec la société civile et a insisté sur le fait que les organisations non gouvernementales étaient des partenaires importants au niveau local.  En conclusion, il a déclaré que l'Unesco avait mis l'accent sur la collaboration et le partenariat pour la réalisation des objectifs de Dakar et l'évaluation de l'état d'avancement des programmes mis en œuvre dans les pays.


M. Jean Majeres, Chef du Service des investissements à forte intensité de main-d’œuvre au Bureau international du travail (BIT), a attiré l'attention du Conseil sur les programmes d'investissements publics (PIP) et a souligné l'importance que revêt une croissance à forte intensité de main d'œuvre pour la lutte contre la pauvreté.  Des investissements accrus et durables, tant publics que privés, constituent le moteur de la croissance et des investissements également accrus et durables en faveur des groupes à faible revenu constituent le moteur de la réduction de la pauvreté, a-t-il souligné.  Il a ajouté que l'emploi est un facteur clef car il contribue à accroître la production et reste le meilleur moyen de répartir le revenu.


En réponse à la question de savoir si les programmes d'investissements publics ont été utilisés efficacement aux fins de la promotion des objectifs de création d'emplois et de réduction de la pauvreté, M. Majeres a rappelé que selon des chiffres publiés par la Banque mondiale en 1994, les postes les plus importants du PIP dans les pays en développement sont l'infrastructure et la construction, qui représentent à elles seules entre 40% et 60% du total des investissements publics (soit 200 milliards de dollars annuels).  Or, ces investissements ont un énorme potentiel de création d'emplois et de réduction de la pauvreté qui n'a pas encore à ce jour été entièrement exploité, a poursuivi M. Majeres.  Il a souligné que les investissements publics ont un rôle particulier à jouer en tant que catalyseur chargé de promouvoir et de soutenir un certain nombre d'objectifs politiques tels que la création d'emplois, la décentralisation ou encore la création de capacités pour le secteur privé.


M. EDUARDO DORYAN, représentant spécial du groupe de la Banque mondiale auprès des Nations Unies et ancien ministre de l'éducation du Costa Rica, a rappelé que les contraintes qui pèsent sur le développement rural ne sont pas nouvelles; il a insisté sur l'importance des questions de suivi et de mise en œuvre dans le contexte actuel d'interdépendance des nations et de croissance de la population mondiale.  Ainsi, il importe de construire une véritable architecture de mise en œuvre, ce qui est l'un des rôles essentiels de l'ECOSOC.  Il convient donc de réfléchir au rôle de l'ECOSOC en relation avec les gouvernements, le système des Nations Unies et la société civile.  Il faut pour cela établir des mécanismes clairs de transmission des informations vers les gouvernements, qui doivent connaître précisément leurs responsabilités dans la mise en œuvre des résultats des grandes conférences; vers le système de l'ONU, afin de créer de véritables synergies pour l'application; et vers la société civile, par exemple en aidant les gouvernements à communiquer cette information.  M. Doryan a en outre recommandé que l'on s'applique à mettre en place de véritables stratégies nationales qui prennent en considération les objectifs de développement du millénaire.  Il a estimé que l'élaboration de stratégies par pays doit également privilégier une approche du bas vers le haut pour ce qui est de l'évaluation de la mise en œuvre.


M. LEV KOMLEV (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, CNUCED) a rappelé que le développement rural se trouve au cœur du développement durable.  Ceci est particulièrement vrai pour les pays les moins avancés (PMA), a-t-il souligné.  En effet, le développement rural est un préalable indispensable pour la réduction de l'extrême pauvreté et pour la promotion des objectifs de développement.  Au niveau interne, les PMA sont pris au piège d'un cercle vicieux de pauvreté, de croissance démographique relativement élevée et de dégradation environnementale assez forte.  Au niveau international, ils sont confrontés au cercle vicieux d'une forte dépendance vis-à-vis des produits de base, d'un déclin ou d'une instabilité des prix du marché pour les produits de base non pétroliers, d'un faible niveau des revenus tirés des exportations, d'un faible niveau de capacités d'importation, ainsi que de la dette extérieure.  Pour aider les PMA à sortir de cet engrenage, il convient de promouvoir une approche intégrée du développement rural, a souligné M. Komlev.  Les PMA se doivent de réduire les contraintes pesant du côté de l'offre en améliorant, par exemple, les infrastructures ou encore en réduisant les coûts des transactions.  Ils se doivent en outre d'accroître leurs capacités productives en améliorant leur compétitivité ainsi que leurs niveaux de production.  La diversification de la production et la promotion des secteurs non agricoles ne constituent pas seulement une étape essentielle du développement économique des PMA; ils constituent aussi un préalable fondamental à la durabilité de l'environnement dans ces pays.


Pour leur part, a poursuivi M. Komlev, les partenaires du développement se doivent d'aider les PMA en leur fournissant des ressources suffisantes.  À cette fin, ils devraient promouvoir la réduction de la dette et accroître le niveau de leur aide publique au développement (APD) en faveur des PMA.  Il est également essentiel que les pays donateurs améliorent l'accès aux marchés pour les PMA et revoient les barrières non tarifaires qui protègent actuellement leurs marchés.


M. THEMBA MASUKU (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture - FAO) a expliqué que les partenariats mis en place par la FAO répondent aux objectifs fixés au plan international.  Ainsi, la FAO fournit des services de secrétariat pour la mise en œuvre de certains programmes et collabore avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) sur les questions d'alimentation.  Il a ensuite présenté le programme spécial de sécurité alimentaire à destination des populations des pays en développement.  Il a expliqué que la FAO a un rôle de chef de file dans la mise en œuvre.  La FAO est chargée d'informer les gouvernements, d'apporter une aide dans les stratégies de mise en œuvre, de participer à l'identification des priorités nationales et de servir d'intermédiaire dans la recherche de partenaires auprès des bailleurs de fonds et des organisations de la société civile, mais aussi des institutions spécialisées et des fonds et programmes du système de l'ONU.  Il a précisé les mécanismes d'évaluation de l'application de ce programme, qui s'applique aussi à renforcer les capacités locales de production, notamment par la diversification des productions et un meilleur contrôle de l'eau.  Il a ensuite donné les détails de la coopération avec les organisations de la société civile au plan local et national ainsi qu'avec les bailleurs de fonds et les institutions financières.  Par exemple, huit projets en Afrique ont pu être mis en œuvre avec la participation de la Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement.  Le représentant a ensuite présenté les programmes de coopération Sud-Sud qui continuent à prendre de l'ampleur.


MME MARIA ELENA CHÁVEZ (Alliance coopérative internationale) a souligné que son organisation représente les entreprises coopératives d'une centaine de pays, soit au total 760 millions d'individus.  Les coopératives sont des entreprises particulières qui mettent en commun leurs intérêts économiques et sociaux et recherchent des partenariats afin d'atteindre les objectifs de développement définis par leurs membres, a-t-elle expliqué.  Elle a souligné que leur force procède du fait qu'elles sont des entreprises et que, de ce fait, elles ne produisent pas seulement des biens et des services, mais aussi des emplois et des revenus dont chacun sait l'importance pour le développement, en particulier dans les zones rurales.  Aussi, alors qu'il se penche sur la manière de mieux travailler avec les entreprises de tous types, le Conseil ne devrait pas se limiter à ce que l'on considère traditionnellement comme étant le secteur privé ou les grandes entreprises.  Les coopératives fournissent 100 millions d'emplois à travers le monde soit 20% de plus que les entreprises multinationales, a souligné Mme Chávez.


Dialogue interactif


Le représentant du Pakistan a exprimé des inquiétudes concernant la croissance de l'économie mondiale, ce qui risque d'entraîner les pays vers plus de protectionnisme, et a demandé si, dans ce contexte, il ne valait pas mieux rechercher d'autres terrains d'action que le commerce pour réaliser les objectifs du millénaire.


Pour sa part, le représentant de l'Argentine a demandé aux intervenants d'apporter des précisions sur le rôle de leurs organisations respectives en prévision des négociations de l'OMC à Cancún.


Répondant à ces questions, M. MAJERES a estimé que le système de production intérieure des pays en développement devrait être progressivement orienté vers la satisfaction des besoins de la population et non en perspective des marchés internationaux.  Il convient principalement de réduire la dépendance des pays vis-à-vis de l'extérieur, ce qui peut être fait en réorientant la production et en privilégiant les projets à forte densité de main d'œuvre plutôt que les projets qui reposeraient sur l'importation de matériels et de technologie.  Il a insisté sur la nécessité pour les pays en développement de donner la priorité aux besoins nationaux et aux marchés nationaux. 


M. DORYAN a estimé que la prise en compte des besoins réels de la population locale, notamment en ce qui concerne les infrastructures, entraîne aussi un phénomène de création d'emplois et s'est fait l'avocat d'un développement à base communautaire, ce qui est la garantie de la durabilité du développement.  Il a fait valoir qu'il existe un lien entre les objectifs définis par les grandes conférences et qu'il faut établir une approche pluridimensionnelle.  En outre, il est très important que les États se dotent de stratégies de développement à moyen et long terme.


Le représentant de l'Ouganda a demandé au représentant de l'Unesco des précisions concernant les partenariats avec la FAO et le PAM mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre l'analphabétisme et a voulu savoir si ce type de collaboration ne pourrait pas être étendu à d'autres institutions spécialisées.  Il a aussi demandé quelles étaient les conditions pour que les pays puissent bénéficier de ces programmes.


M. SINGH a déclaré que neuf initiatives phares de l'éducation pour tous avaient été lancées dans la foulée de Dakar pour faire avancer les choses et surmonter certains obstacles spécifiques, comme par exemple l'incidence dramatique du VIH/sida en Afrique.  Il a expliqué qu'il s'agissait d'appliquer une approche pluraliste pour lutter contre l'analphabétisme dont la seule cause n'est pas le manque de scolarisation.  En effet, il convient d'agir non seulement sur la scolarisation, mais aussi sur l'alimentation, la santé, l'évolution des mentalités en ce qui concerne l'éducation des filles, le travail des enfants.


Le représentant de l'Afrique du Sud a voulu savoir comment la FAO s'employait à mobiliser les jeunes.  Le représentant de la FAO a indiqué qu'il existait des programmes à destination de la jeunesse des zones rurales, notamment en vue d'aider les jeunes filles.  Il a invité les délégations à consulter le site Interner de la FAO pour y découvrir les détails des programmes de la FAO pour la jeunesse.


Répondant aux questions, notamment de l'Éthiopie, concernant la croissance et son effet sur la réduction de la pauvreté, M. MAJERES a reconnu que la croissance n'était pas suffisante et qu'il fallait veiller à une bonne répartition des richesses dans les pays concernés.  Il a ensuite fait part de programmes conjoints établis conjointement par l'OIT et l'Unesco, à la demande de la Norvège, dans le cadre de l'éducation pour tous.  L'Unicef s'occupe plus précisément du matériel scolaire et l'OIT de renforcer les capacités locales, notamment par la création de petites entreprises.


M. DORYAN a estimé que la Banque avait pour tâche d'appuyer les pays sur des questions budgétaires et qu'il fallait veiller ensuite à ce que les ressources soient réellement réparties en fonction des priorités nationales de développement.  Il s'agit là d'une véritable action de renforcement des capacités locales, a-t-il estimé.  Dans le même esprit, il a expliqué qu'il importait à terme que les stratégies de développement puissent être entièrement prises en charge localement.  À cet égard, il a rappelé l'expérience récente du Sénégal qui a remodelé sa stratégie de réduction de la pauvreté en fonction des exigences du développement rural durable.  Cela prouve bien qu'il doit y avoir une véritable cohérence entre les priorités nationales de développement et les politiques macroéconomiques.


Dans ses remarques de clôture, M. SARBULAND KHAN, Directeur de la Division d’appui et de coordination de l’ECOSOC du Département des affaires économiques et sociales, a appelé l'attention sur les liens qu'il faut établir entre les objectifs de développement et les politiques macroéconomiques.  Il a cité l'exemple de l'Asie et du Pacifique où le taux de croissance de la demande reste bien inférieur à la croissance des capacités de production et a posé la question de savoir s'il ne serait pas nécessaire de stimuler la demande dans les pays en développement.  Il a recommandé que les pays en développement se dotent de programmes visant à regrouper les ressources, y compris celles provenant de l'aide internationale et bilatérale, pour la réalisation de projets précis.  Il a insisté sur la nécessité d'établir des stratégies globales et de mettre en place des mécanismes de communication entre les divers secteurs et les diverses parties prenantes, y compris les organisations de la société civile et le secteur privé.  En dernier lieu, il a souligné l'importance de l'obligation redditionnelle qui doit peser sur les États, les donateurs et les organisations internationales.


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